Une mission de la Cour Pénale Internationale (CPI) est arrivée lundi soir à Conakry en vue d'évaluer l'état des préparatifs du procès des auteurs présumés du massacre d'opposants au stade de Conakry le 28 septembre 2009.
Ce jour-là, des militaires avaient tué au moins 157 personnes et violé 109 femmes dans le stade où étaient rassemblés des milliers d'opposants à la candidature à la présidentielle du chef de la junte, Moussa Dadis Camara, selon une commission d'enquête de l'ONU.
L'instruction judiciaire s'est achevée en décembre 2017, avec le renvoi d'une douzaine de prévenus devant un tribunal, dont M. Camara. Mais le procès ne s'est toujours pas tenu, malgré les multiples engagements des autorités de Conakry, notamment sous le régime de l'ex-président Alpha Condé, renversé par un coup d'Etat militaire il y a un an.
"Nous sommes venus voir l’état des préparatifs du procès du 28 septembre que tout le monde attend. Le président de la transition a fait une déclaration extrêmement importante pour nous en indiquant qu’il était essentiel que ce procès se tienne avant la date d'anniversaire. C'est-à-dire le 28 septembre", a déclaré à la presse le sénégalais Mame Mandiaye Niang, procureur adjoint à la CPI.
Le chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, a instruit son ministre de la Justice de tout faire pour que le procès s'ouvre avant la date du 13ème anniversaire, mais aucune date n'a encore été fixée.
"Cette volonté réitérée nous a interpellés. Donc, il était important pour nous qu'on vienne sur place nous assurer de l'état de préparation de ce procès", a ajouté M. Niang.
Pendant leur séjour, les émissaires de la CPI auront une série d’entretiens avec les autorités judiciaires guinéennes et l'association de victimes de l'événement, a indiqué une source judiciaire guinéenne.
"Notre souhait est que ce procès se tienne pour ne pas amener la CPI à exercer sa compétence. Nous attendons la tenue d’un procès équitable qui respectera les droits de la défense et de la partie civile", a expliqué le chef de la mission de la CPI.
"Nous sommes là pour accompagner ce processus, nous allons faire le monitoring pour voir si tout se passe bien. Nous offrons aussi une forme d’expertise et d’expérience pour assurer la réussite de ce procès", a précisé M. Niang.
Ce jour-là, des militaires avaient tué au moins 157 personnes et violé 109 femmes dans le stade où étaient rassemblés des milliers d'opposants à la candidature à la présidentielle du chef de la junte, Moussa Dadis Camara, selon une commission d'enquête de l'ONU.
L'instruction judiciaire s'est achevée en décembre 2017, avec le renvoi d'une douzaine de prévenus devant un tribunal, dont M. Camara. Mais le procès ne s'est toujours pas tenu, malgré les multiples engagements des autorités de Conakry, notamment sous le régime de l'ex-président Alpha Condé, renversé par un coup d'Etat militaire il y a un an.
"Nous sommes venus voir l’état des préparatifs du procès du 28 septembre que tout le monde attend. Le président de la transition a fait une déclaration extrêmement importante pour nous en indiquant qu’il était essentiel que ce procès se tienne avant la date d'anniversaire. C'est-à-dire le 28 septembre", a déclaré à la presse le sénégalais Mame Mandiaye Niang, procureur adjoint à la CPI.
Le chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, a instruit son ministre de la Justice de tout faire pour que le procès s'ouvre avant la date du 13ème anniversaire, mais aucune date n'a encore été fixée.
"Cette volonté réitérée nous a interpellés. Donc, il était important pour nous qu'on vienne sur place nous assurer de l'état de préparation de ce procès", a ajouté M. Niang.
Pendant leur séjour, les émissaires de la CPI auront une série d’entretiens avec les autorités judiciaires guinéennes et l'association de victimes de l'événement, a indiqué une source judiciaire guinéenne.
"Notre souhait est que ce procès se tienne pour ne pas amener la CPI à exercer sa compétence. Nous attendons la tenue d’un procès équitable qui respectera les droits de la défense et de la partie civile", a expliqué le chef de la mission de la CPI.
"Nous sommes là pour accompagner ce processus, nous allons faire le monitoring pour voir si tout se passe bien. Nous offrons aussi une forme d’expertise et d’expérience pour assurer la réussite de ce procès", a précisé M. Niang.
4 Commentaires
Birome
En Septembre, 2022 (14:32 PM)Participer à la Discussion