Interpellé sur la récente sortie du Président gambien, Yahya Jammeh, contre le chef de l’Etat, Macky Sall, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye minimise. Toutefois, il recadre et précise que la diplomatie sénégalaise n’est pas dans ces querelles de borne fontaine.
« Nous sommes un Etat respecté et respectable à travers le monde. C’est pourquoi, nous ne faisons pas une diplomatie de «tésseunté» ou de «garouwalé». Nous sommes responsables, donc on ne peut pas se permettre de polémiquer ou d’entrer dans des discussions de bas étages. Je ne peux pas en dire plus par rapport à la sortie de ce haut responsable de ce pays voisin (Président Yahya Jammeh, Ndlr)», peste le ministre des Affaires étrangères. Concernant le climat social dans la sous-région, marqué par des attaques terroristes, Mankeur Ndiaye fait comprendre que la diplomatie sénégalaise intervient dans un contexte difficile.
« Nous sommes dans un contexte difficile marqué par la crise migratoire et le terrorisme qui nous impose une posture nouvelle. Nous sommes dans un environnement sous-régional très exigeant. Il nous faut absolument, au plan national, développer des reflexes sécuritaires au niveau des populations, développer une culture sécuritaire, mais travailler aussi en synergie avec tous les partenaires», dit-il. «Il y a de nouvelles exigences, de nouvelles donnes qu’il faut absolument prendre en compte, si nous voulons avancer. La diplomatie change de visage, change de nature, donc il nous faut absolument changer de posture», indique-t-il.
Pour ce qui est de l’organisation du pèlerinage à la Mecque, Mankeur Ndiaye rappelle que ce qui s’est passé cette année était catastrophique. «Nous avons eu une crise extraordinaire du pèlerinage de cette année qui nous impose, en tant que gouvernement, de prendre des mesures radicales, d’opérer à une véritable opération chirurgicale», soutient-il. « C’est ainsi que le président de la République a décidé de créer une autre structure de régulation du pèlerinage, en lieu et place du Commissariat général et cela, dans les prochains jours», annonce-t-il. D’après lui, la durée du pèlerinage est très longue.
« Passer un mois, aux Lieux Saints de l’Islam, c’est bien, mais c’est beaucoup et ça entraîne des difficultés pour les pèlerins», estime-t-il, ajoutant qu’il «nous faut aussi réfléchir sur le nombre de fois».
Mankeur Ndiaye défendait le projet de budget 2016 de son département. Il est arrêté à la somme de 57,499 milliards FCfa contre 48,385 milliards, soit une augmentation de 9,113 milliards FCfa, en valeur absolue et 18,84%, en valeur relative. En nature, les dépenses du personnel enregistrent, par rapport à 2015, une augmentation de 8,002 milliards FCfa, soit 47,36%.
Cette augmentation, selon Mankeur Ndiaye, procède d’une réévaluation des services votés, en vue de la prise en charge du personnel local des missions diplomatiques et consulaires (salaires et accessoires, charges sociales), des postes budgétaires omis dans le cadre du budget 2015, ainsi que des frais médicaux du personnel expatrié.
EL HADJI FALLOU FAYE
« Nous sommes un Etat respecté et respectable à travers le monde. C’est pourquoi, nous ne faisons pas une diplomatie de «tésseunté» ou de «garouwalé». Nous sommes responsables, donc on ne peut pas se permettre de polémiquer ou d’entrer dans des discussions de bas étages. Je ne peux pas en dire plus par rapport à la sortie de ce haut responsable de ce pays voisin (Président Yahya Jammeh, Ndlr)», peste le ministre des Affaires étrangères. Concernant le climat social dans la sous-région, marqué par des attaques terroristes, Mankeur Ndiaye fait comprendre que la diplomatie sénégalaise intervient dans un contexte difficile.
« Nous sommes dans un contexte difficile marqué par la crise migratoire et le terrorisme qui nous impose une posture nouvelle. Nous sommes dans un environnement sous-régional très exigeant. Il nous faut absolument, au plan national, développer des reflexes sécuritaires au niveau des populations, développer une culture sécuritaire, mais travailler aussi en synergie avec tous les partenaires», dit-il. «Il y a de nouvelles exigences, de nouvelles donnes qu’il faut absolument prendre en compte, si nous voulons avancer. La diplomatie change de visage, change de nature, donc il nous faut absolument changer de posture», indique-t-il.
Pour ce qui est de l’organisation du pèlerinage à la Mecque, Mankeur Ndiaye rappelle que ce qui s’est passé cette année était catastrophique. «Nous avons eu une crise extraordinaire du pèlerinage de cette année qui nous impose, en tant que gouvernement, de prendre des mesures radicales, d’opérer à une véritable opération chirurgicale», soutient-il. « C’est ainsi que le président de la République a décidé de créer une autre structure de régulation du pèlerinage, en lieu et place du Commissariat général et cela, dans les prochains jours», annonce-t-il. D’après lui, la durée du pèlerinage est très longue.
« Passer un mois, aux Lieux Saints de l’Islam, c’est bien, mais c’est beaucoup et ça entraîne des difficultés pour les pèlerins», estime-t-il, ajoutant qu’il «nous faut aussi réfléchir sur le nombre de fois».
Mankeur Ndiaye défendait le projet de budget 2016 de son département. Il est arrêté à la somme de 57,499 milliards FCfa contre 48,385 milliards, soit une augmentation de 9,113 milliards FCfa, en valeur absolue et 18,84%, en valeur relative. En nature, les dépenses du personnel enregistrent, par rapport à 2015, une augmentation de 8,002 milliards FCfa, soit 47,36%.
Cette augmentation, selon Mankeur Ndiaye, procède d’une réévaluation des services votés, en vue de la prise en charge du personnel local des missions diplomatiques et consulaires (salaires et accessoires, charges sociales), des postes budgétaires omis dans le cadre du budget 2015, ainsi que des frais médicaux du personnel expatrié.
EL HADJI FALLOU FAYE
3 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (19:23 PM)Il lui faut cesser de trop boire du Whisky
Mais ça , c est une autre histoire
Anonyme
En Novembre, 2015 (19:24 PM)Wawaw
En Novembre, 2015 (19:28 PM)Participer à la Discussion