Qu’est-ce qui explique ce penchant de Mohamed VI pour le Sénégal où il effectue sa 8e visite en tant que Roi du Maroc ? La question est une ritournelle très connue des observateurs de l’axe Dakar-Rabat. Directeur du laboratoire « Saint-Louis Études et Recherches en gestion », Birahim Guèye tente une explication.
Il dit : « Elles (les relations économiques entre les deux pays) profitent au Maroc. Si vous prenez des secteurs stratégiques au Sénégal comme les banques, l’industrie, l’agroalimentaire, les technologies de l’information et de la communication, de plus en plus, des entreprises marocaines viennent s’installer au Sénégal et aujourd’hui, grâce aux bénéfices obtenus, elles rapatrient beaucoup d’argent dans leur pays. La balance est largement favorable au Maroc. »
Quid des avantages côté sénégalais ? Birahim Guèye éclaire : « Certes les Sénégalais peuvent aller au Maroc sans payer de visas. Mais si on regarde les conditions de vie de nos compatriotes au Maroc, surtout ceux qui n’ont pas forcément une qualification professionnelle importante, elles sont assez néfastes. Très couramment, on entend des scandales sur des Sénégalais qui sont maltraités dans les maisons où ils travaillent au Maroc. Sur ce plan, il ne faut pas forcément y voir juste un côté positif. »
Et à en croire le directeur du laboratoire « Saint-Louis Études et Recherches en gestion », l’impact positif de la présence d’une banque marocaine comme la Cbao, qui aurait pu permettre d’équilibrer la balance, est à nuancer.
Il détaille : « Quand on prend l’entreprenariat des jeunes, les banques marocaines qui sont sur place ne prennent pas plus de risques que les autres banques pour financer les projets entrepreneuriaux. Les taux d’intérêt ne sont pas plus faibles du fait de la présence de l’entreprise marocaine. Le Sénégal gagne de la présence de ces entreprises une offre de service, des infrastructures mais quand on regarde les conditions d’octroi de ces services, ce n’est pas toujours évident que notre pays soit gagnant. »
(Source : Enquête)
26 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (08:11 AM)Karim Wade
En Novembre, 2016 (08:18 AM)Il faut savoir que les pays n'ont ni amis ni ennemis mais que des intérêts comme le disait le General De Gaulle OK et si le Roi du Maroc vient au Sénégal c'est pas pour venir juste manger notre Bon Thiebou Dieune légendaire, il vient pour son business pour le business de son royaume qui se développe a pas de géant et qui aujourd'hui se rapproche du niveau de développement du Portugal,de la Grèce ou de la Turquie. Donc nos relations bilatérales économiques doivent être gagnantes gagnantes et le Sénégal doit plutôt promouvoir nos hommes d'affaires (cheikh Amar, Serigne Mboup CCBM , Baba Diaw ITOC, Bara Tall, Yerim Sow Ngom SEDIMA, Ameth Amar de la NMA. ......)
Le Sénégal ne peut se développer qu'avec un secteur prive sénégalais fort , arrêtons de rêver les marocains viennent ici et en Afrique Noir ( Cote Ivoire , Guinee, Rwanda, Tanzanie) pour leur propre intérêt comme les colons Européens l'ont fait et continuent de le faire et la Chine aujourd'hui OK
Et au nom de quoi l'Université Cheikh Anta Diop refuse la faculté de Médecine a un Sénégalais et accorde la quasi totalité des places a des étudiants marocains qui après une formation au frais des contribuables Sénégalais retournent exercer dans leur pays . Je peut comprendre que 25% ou moins des places soit accordées a des étudiants maghrébins mais tel n'est pas le cas il faut aller voir dans les classe de spécialisation en médecine ( cardiologie, Chirurgie, ophtalmologie , dermatologie ..) les Sénégalais sont minoritaires et de sources sures les nouveaux étudiants marocains grâce a la corruptions au seins de la faculté de médecine arrivent a y être orientes comme si le Sénégal n'etait pas en manque de médecins c'est vraiment absurde
Donc xénophobie a part il faut une préférence nationale comme ca se fait partout dans le monde et arrêtons d'être stupides seulement des Sénégalais bon teint vont développer le Sénégal.
NARE BOU BEUG NIT KOU NIOUL, MOY NE AMNA LOUMOU BEUG
Comme disait l'autre c'est bien d'être bon une fois mais si on est bon deux fois on devient
Bon+Bon = Bonbon et donc on se fait manger
Vive le Sénégal
Anonyme
En Novembre, 2016 (08:20 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (08:35 AM)Banditclavier
En Novembre, 2016 (08:39 AM)Boy Nar
En Novembre, 2016 (08:44 AM)@ Anonyme # ..1
En Novembre, 2016 (08:57 AM)et dans celui - ci...Karim Wade... !
Est - ce un signe que Barth est devenu un supporter de Karim Wade ???!!!
Pourquoi pas ???
Le proverbe qui dit que seuls les idiots , ne changent pas d ' avis , se confirmerait ainsi !
Le bon sens et la veritable reconnaissance , peuvent bien se rejoindre , dans tout etre
qui aspire , ou s ' approche de la sagesse , sans aucun doute !
PS.....is a dying party..., sold to Macky .., ....PDS.....maybe a revival , a new life for you !
You never know , indeed tomorrow is full of surprises, and it ' s always good , to find your own way , and pursue the truth , separating what is good , from what is bad , for us !!!
Sorry
En Novembre, 2016 (09:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (09:11 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (09:32 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (09:32 AM)Moi
En Novembre, 2016 (09:34 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (09:44 AM)Marocain
En Novembre, 2016 (10:12 AM)Asi ressemble plutôt à celui du cheval et du cavalier,
Asi servant de monture».
Un partenariat déséquilibré : Les Marocains et le
partage du lion
La Ram avait apporté comme action, un vieux coucou de
plus de 25 ans, qui lui a rapporté la majorité dans
Asi. Cet avion n'a volé que trois ans, avant d'être
retiré et déclassé, sans trouver d'acquereur. Et les
autres appareils de la flotte n'appartiennent pas à la
compagnie sénégalaise. En cas de dissolution
aujourd'hui, le Sénégal n'aurait que des dettes à
payer, et pas un seul appareil.
A la dissolution d'Air Sénégal international , qu'est-ce que les employés ont eu a se
partager ? Quel legs a pu revendiquer l'Etat du
Sénégal, pour reconstituer son patrimoine ? Dans les
deux cas, la réponse est simple : rien. Après près de
huit ans d'existence, Asi ne possèdait rien, ni les
bâtiments qui abritent le siège et les bureaux, ni ses
avions. Comment une situation pareille a-t-elle pu se
faire ? Il faudrait, pour le comprendre, remonter au
pacte d'actionnaires qui a servi à constituer le
capital de l'entreprise.
Asi est né en février 2001, de la privatisation de la
défunte Air Sénégal Sonatra, et d'un partenariat avec
la compagnie Royal Air Maroc (Ram). Le capital de la
compagnie, d'un montant de 7 milliards 291 millions de
francs Cfa, était constitué, pour 51%, d'un avion
Boeing 737-200, apporté par la Ram, et évalué à 3
milliards 718 millions 410 milles francs Cfa. De son
côté, le gouvernement du Sénégal amenait en apport, les
droits de trafic, évalués à 3 milliards 573 millions de
francs Cfa, représentant 49% du capital. Aujourd'hui,
beaucoup de voix s'élèvent pour déclarer que le Sénégal
s'est laissé berner dans les grandes largeurs par la
partie marocaine.
Le personnel sénégalais a fait remarquer que l'aéronef
apporté par la Ram était âgé de 26 ans au moment où la
compagnie était mise en place. Trois ans après, il a
été retiré de la flotte, «pour des raisons de sécurité
liées à sa vétusté». Il est, aujourd'hui, garé en bout
de piste, quelque part sur l'aéroport de Casablanca,
épave sans moteurs, inutile et inutilisable. Les
personnes au fait du dossier signalent qu'à un moment
il a été question de le vendre. Mais, il n'a pas été
trouvé d'offre meilleure que 30 millions de francs Cfa,
pour un avion qui avait été estimé à plus de 2
milliards 400 millions de francs Cfa à l'époque. Par
ailleurs, les travailleurs signalent que durant les
trois années où il a été en activité, l'avion a coûté,
en charges de maintenance, environ 3 milliards 800
millions de francs Cfa, qui ont été versés à la Ram,
qui se charge par contrat, de la maintenance de la
flotte de Asi. Ceux qui pensent que le pacte
d'actionnaires lèse les intérêts de la partie
sénégalaise, expliquent que l'étude qui avait évalué la
part de l'Etat du Sénégal, s'était basée sur le réseau
de la Sonatra Air Sénégal de l'époque. Air Afrique
existait encore, et la multinationale africaine était
la seule détentrice des droits de trafic
intercontinental. Or, après le dépôt de bilan d'Air
Afrique, un avenant a été introduit dans l'accord liant
l'Etat à la Ram, et qui faisait de Asi le détenteur
exclusif de la desserte en vols réguliers entre le
Sénégal, l'Europe, l'Asie et l'Amérique. Par ailleurs,
Asi faisait de l'assistance au sol pour des compagnies
comme Iberia et South African Airways. Ce qui
représentait un marché de plus de trois milliards de
francs Cfa par an.
Vers la fin de son existence , Asi fonctionnait
avec une flotte de 2 appareils, à savoir 1 Boeing 737-
700, ainsi qu'un Dash 8, fabriqué par le canadien
Bombardier. Or, aucun de ces avions n'appartient, de
droit, à Asi, ce qui obhère d'autant la viabilité de la
compagnie Air Sénégal international est la première compagnie de l’Afrique de l’Ouest en terme de passagers transportés. En 2007, Asi a transporté environ 210 mille passagers sur le réseau intra africain et 540 mille passagers sur son réseau global. Ses parts de marché se situent à environ 27 % du marché global du Sénégal évalué, en 2007, à 1 million 800 mille passagers. La remise en cause du contrat particulier qui lie l’Etat du Sénégal à l’Asecna d’une part, et la reprise annoncée de la gestion d’Asi font que notre pays va avoir de grands défis à relever, à court ou moyen terme. L’état des infrastructures des aérodromes domestiques ainsi que le déficit de moyens de signalisation et d’équipements n’honorent pas notre pays. Nos équipages qui assuraient la desserte Paris/Saint-Louis peuvent en témoigner. L’exécution des phases d’approche et d’atterrissage sur l’aérodrome de Saint-Louis demande une grande vigilance de la part des pilotes en raison d’un manque de moyens de radioguidage pour les approches de précision. Aussi la piste est-elle courte et étroite. Une fois au sol, toutes les opérations d’immigration, de retrait de bagages se font dans un hangar. Ce qui n’est pas digne de notre pays. Et c’est plutôt en déphasage avec les ambitions de croissance économique affichées par l’Etat. Pour ce qui est d’Asi, les marges de croissance possible sont énormes. Mais pour cela, il faudra effectuer des investissements lourds et procéder à une sélection rigoureuse des hommes qui seront chargés de la gestion. Seulement, le Sénégal gagnerait à investir dans les autres composantes de l’industrie du transport aérien. Il s’agit de l’assistance au sol ou handling, de la maintenance industrielle, de la formation et du catering (fourniture des repas à bord des avions). Le handling et la maintenance industrielle sont générateurs de marge financière élevée, alors que la composante transport sec (compagnie aérienne) fait de faibles profits. C’est la maîtrise de l’ensemble des composantes qui permet d’avoir une industrie du transport aérien viable et pérenne mais non de se jeter dans la gueule du loup en signant un accord de partenariat avec la RAM qui va a moyen terme conduire aux mêmes resultats pendant que d'autres pays avancent.
Anonyme
En Novembre, 2016 (11:51 AM)Iso
En Novembre, 2016 (12:12 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (13:26 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (13:43 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (14:02 PM)les échange entre marc et usa sont pas egaux non plus y'a tjr un gagnons l'important c'est travailer pour un bon avenir
la seul question que nous devons se poser c'est est ce qu'on perde vraiment ? est ce que sa serai mieux si les marocains se sont jamais venu !!?
Senegaldoudem
En Novembre, 2016 (15:25 PM)Anon
En Novembre, 2016 (15:53 PM)Bonne Gouvernance
En Novembre, 2016 (16:28 PM)Un gouvernement qui n ' a aucun plan viable , bien efficace , bien cogite ,
avec des strategies bien elaborees , a part ce leurre , cette arnaque ,
et cet appat , socio- politique, qu ' est ce.. PSE de merde ; car le Senegal
est certes.. tres , tres loin , ...des pays du ...BRICS , que sont :
Bresil...Russia...India...China...South Africa..., ...ne favorisera certes jamais ,
et ne creera pas non plus , l ' implantation d ' usines de transformations ,
l ' etablissement de banques de soutien , pour accompagner, bien soutenir
un essor economique performant , stimulant , et progressif !
S ' endetter , emprunter pour soutenir une politique basee sur le nepotisme ,
la creation d ' institutions inutiles , et budgetivores telles que CSEE...HCCT..,
ne mettront jamais ce pays , mal dirige , sur la voie du progres escompte ,
attendu , et souhate par la majorite , vivant dans une deche generalisee ,
une penurie d ' emplois , des denrees de premiere necessite hors portee ,
car toutes importees et payees en fortes devises , sans oublier un soutien
efficace a l education , la petite entreprise , la precarite ,... etc..!
C ' est seulement , avec l ' etablissement de plusieurs moyennes entreprises ,
comme des laboratoires de recherches , et des usines de transformations
vouees a l ' agroalimentaire ,les produits halieutiques , les ressources minieres ,
et bientot celles naturelles du petrole , et du gaz , que ce foutu pays va s ' en sortir,
se developper , en creant des millions d ' emplois , une bonne qualite d ' ingenieurs,
d ' ouvriers qualifies , de chercheurs qui excellent , dans une saine ambiance sociale ,
politique , et environnementale !
Diriger un pays requiert de la droiture ,de bonnes et performantes idees ,et innovations
reelles , excellentes , accessibles ,bien a notre portee, et cela dans tous les domaines !
Macky Sall , et son equipe de nullards , opportunistes , voleurs , interesses a se servir ,
plutot que de servir le reste des senegalais , avec ces detournements , magouilles ,
malversations , gre - a gre honteux , et ces exactions financieres cachees , car viles ,
sans oublier cette propension a mentir , a leurrer , a arnaquer et berner , pour spolier
encore , les maigres deniers publics disponibles , apres s ' etre alloues des emoluments
et salaires exhorbitants et scandaleux , ou des caisses noires honteuses , pour ce pays ,
devenu l ' un des plus pauvres, de toute l ' Afrique !
Tous les problemes sont la , etales , montres et a tous d ' en evaluer les effets nefastes,
et contribuant a faire stagner ce pays , l ' empecher d' aller de l ' avant , se developper '
et permettre a toutes les couches sociales , d ' en profiter , de bien vivre , sainement ,
et avec une securite plus assuree , subsequente certes , a toute stabilite economique !
WASSALAM..............et bonne journee , a vous au pays...et dans la diaspora..!
De la part de..............Elysee............!
NB.....Blamons ce gouvernement bien nul , et non les marocains seulement !
Marocain
En Novembre, 2016 (17:26 PM)Un partenariat déséquilibré : Les Marocains et le
partage du lion
La Ram avait apporté comme action, un vieux coucou de
plus de 25 ans, qui lui a rapporté la majorité dans
Asi. Cet avion n'a volé que trois ans, avant d'être
retiré et déclassé, sans trouver d'acquereur. Et les
autres appareils de la flotte n'appartiennent pas à la
compagnie sénégalaise. En cas de dissolution
aujourd'hui, le Sénégal n'aurait que des dettes à
payer, et pas un seul appareil.
A la dissolution d'Air Sénégal international , qu'est-ce que les employés se sont
partager ? Quel legs a pu revendiquer l'Etat du
Sénégal, pour reconstituer son patrimoine ? Dans les
deux cas, la réponse est simple : rien. Après près de
huit ans d'existence, Asi ne possèdait rien, ni les
bâtiments qui abritent le siège et les bureaux, ni ses
avions. Comment une situation pareille a-t-elle pu se
faire ? Il faudrait, pour le comprendre, remonter au
pacte d'actionnaires qui a servi à constituer le
capital de l'entreprise.
Asi est né en février 2001, de la privatisation de la
défunte Air Sénégal Sonatra, et d'un partenariat avec
la compagnie Royal Air Maroc (Ram). Le capital de la
compagnie, d'un montant de 7 milliards 291 millions de
francs Cfa, était constitué, pour 51%, d'un avion
Boeing 737-200, apporté par la Ram, et évalué à 3
milliards 718 millions 410 milles francs Cfa. De son
côté, le gouvernement du Sénégal amenait en apport, les
droits de trafic, évalués à 3 milliards 573 millions de
francs Cfa, représentant 49% du capital. Aujourd'hui,
beaucoup de voix s'élèvent pour déclarer que le Sénégal
s'est laissé berner dans les grandes largeurs par la
partie marocaine.
Le personnel sénégalais a fait remarquer que l'aéronef
apporté par la Ram était âgé de 26 ans au moment où la
compagnie était mise en place. Trois ans après, il a
été retiré de la flotte, «pour des raisons de sécurité
liées à sa vétusté». Il est, aujourd'hui, garé en bout
de piste, quelque part sur l'aéroport de Casablanca,
épave sans moteurs, inutile et inutilisable. Les
personnes au fait du dossier signalent qu'à un moment
il a été question de le vendre. Mais, il n'a pas été
trouvé d'offre meilleure que 30 millions de francs Cfa,
pour un avion qui avait été estimé à plus de 2
milliards 400 millions de francs Cfa à l'époque. Par
ailleurs, les travailleurs signalent que durant les
trois années où il a été en activité, l'avion a coûté,
en charges de maintenance, environ 3 milliards 800
millions de francs Cfa, qui ont été versés à la Ram,
qui se charge par contrat, de la maintenance de la
flotte de Asi. Ceux qui pensent que le pacte
d'actionnaires lèsait les intérêts de la partie
sénégalaise, expliquent que l'étude qui avait évalué la
part de l'Etat du Sénégal, s'était basée sur le réseau
de la Sonatra Air Sénégal de l'époque. Air Afrique
existait encore, et la multinationale africaine était
la seule détentrice des droits de trafic
intercontinental. Or, après le dépôt de bilan d'Air
Afrique, un avenant a été introduit dans l'accord liant
l'Etat à la Ram, et qui faisait de Asi le détenteur
exclusif de la desserte en vols réguliers entre le
Sénégal, l'Europe, l'Asie et l'Amérique. Par ailleurs,
Asi faisait de l'assistance au sol pour des compagnies
comme Iberia et South African Airways. Ce qui
représentait un marché de plus de trois milliards de
francs Cfa par an. A la fin de son existence , Asi fonctionnait
avec une flotte de 2 appareils, à savoir 1 Boeing 737-
700, ainsi qu'un Dash 8, fabriqué par le canadien
Bombardier. Or, aucun de ces avions ne lui appartenait , de
droit, , ce qui obherait d'autant la viabilité de la
compagnie Air Sénégal international etait la première compagnie de l’Afrique de l’Ouest en terme de passagers transportés en 2007, Asi a transporté environ 210 mille passagers sur le réseau intra africain et 540 mille passagers sur son réseau global. Ses parts de marché se situaient à environ 27 % du marché global du Sénégal évalué, en 2007, à 1 million 800 mille passagers. Pour ce qui est Air Senegal SA, les marges de croissance possible sont énormes. Mais pour cela, il faudra effectuer des investissements lourds et procéder à une sélection rigoureuse des hommes qui seront chargés de la gestion. Seulement, le Sénégal gagnerait à investir dans les autres composantes de l’industrie du transport aérien. Il s’agit de l’assistance au sol ou handling, de la maintenance industrielle, de la formation et du catering plutot que de se jeter dans la gueule du loup en resignant des accords de partenariat avec la RAM qui vont conduire a moyen terme aux mêmes résultats
Anonyme
En Novembre, 2016 (14:21 PM)Vos analyses sont précises;
Vos analyses sont lucides, vos analyses sont concrètes, véridiques.
IL suffit de faire un tour au Maroc.
Il n"y a pas un sénégalais au Maroc qui ne souffre pas du racisme.
Du mepris aux regards condescendants, ponctués de jets de crachats.
Vous n'imaginez pas les traitements que subissent nos sœurs (bonnes).
Le Maroc et la Chine même méthodes, mêmes objectifs
.
Qui copie sur l'autre ?
Où qu'ils soient, marocains, comme chinois rentrent à la maison.
Ils ont ce nationalisme profondément encré en eux, marocains comme chinois.
( rappelez vous de la "marche"demandée par le Roi Hassan II, sur le Sahara Occidental )
Il n'y avait aucun marocain qui ne voulait pas s'honorer de répondre à "l'appel du Roi".
Pour ce qui est de la Religion, tous les marocains, sans exception, tous, qu'ils soient pratiquants ou pas, ont cette foie profonde et inébranlable, du statut de Gardien
et de Représentant, non seulement de la religion musulmane, mais aussi
du Prophète Mohamed Sala llah Ali wa salim; que ne lui conteste aucune des représentations de musulmans dans le monde.
La stabilité du Maroc repose sur : La force du pouvoir chérifien.
Un nationalisme puissant.
Dernier rappel; vous souvenez vous de Sarkozy qui relançait t'idée de l'Union de la Méditerranée.
Le Roi du Maroc est fermement tourné vers cette Union.(à construire).
Son orientation est l'EUROPE. Il faut donner des gages.
Alors, il faut s’installer, donc pénétrer l'Afrique NOIRE
.
Avec un artisanat bien installé, une industrie agro-alimentaire qui accompagne une agriculture qui prend son envol, le MAROC est très à l'aise pour venir chasser sur les terres africaines.
Une petite industrie de machines outils qui copie; même de façon imparfaite (comme les chinois,) offre aux africains des produits qu'ils ne peuvent avoir en Europe ou ailleurs. Leurs monnaies ne le leur permettent pas.
Tous les entrepreneurs qui œuvrent hors du Maroc sont accompagnés, soutenus, conseillés, souvent financés par une banque puissante et commercialement agressive ATIJARI WAFA, comme les chinois avec la HSBC.Le Roi veille àce que cette Banque grandisse et confirme son statut "d'accompagnateur".
Que peut faire le Sénégal ?
Que peut faire l'Afrique avec des monnaies qui ne servent à rien ?
.
Des monnaies qui doivent, qui sont "obligées" de "demander la permission", demander "l'autorisation" pour être utilisées.
Les pays africains ne peuvent même pas imaginer avoir une politique monétaire, encore moins une politique budgétaire cohérente avec leurs capacités de développement.
Le Maroc a une monnaie solide.
Le Maroc a une politique monétaire.
Le Maroc a une politique budgétaire , avec des objectifs précis conformes avec leur politique de développement.
Le pays est stable.
Le Roi cherche toujours à rassembler sa population, à trouver des solutions aux inquiétudes de sa population.
Au-lieu que ce soit le Sénégal qui fait ce le Maroc (le Roi Mohamed VI) fait actuellement,
c'est le Maroc qui vient donner des leçons de stratégies. de pénétration des marchés africains.
Par ces actions, Le Maroc ( le Roi Mohamed VI ), neutralise la diplomatie sénégalaise très efficace en Afrique et cherche à prendre sa place.
Pour de amitiés "séculaires" comme ils aiment à le dire, le Maroc utilise le Sénégal et en fait un partenaire, un faire valoir.
A croire que l'expérience de la coopération, "l'alliance" Royal Air Maroc, Air Sénégal, n'a servi à rien.
Ne jamais perdre de vue que, tout ce qu'ils font, tout ce qu'ils acquièrent à l’étranger, c'est pour les ramener à la maison, au Maroc; connaissance comme expériences professionnelles.
Que gagne le Sénégal ? RIEN
Maky SALL devrait se réveiller et ouvrir les yeux.
Le Sénégal regorge de possibilités inestimables.
MAKY QOUVRE TON COEUR.!!!!!!!
BAILLIL INIANE!!!!!!
Salomé
En Novembre, 2016 (14:50 PM)Si le Senegal ne veut pas collaborer avec le Maroc, il va devoir collaborer avec d'autres pays . ça c'est normal !!! et ça serait toujours le meme debat avec un autre pays .
sinon les senegalais doivent faire comme la coree du nord et s'isoler completement.
L'importance de s'allier avec le Maroc c'est qu'il est une porte de l'afrique vers l'Europe et un modele à suivre pour le developpement economique social et securitaire . Le Maroc , avouons le, dispose de capitaux pour investir , des compétences et des technologies qu'il peut partager avec nous . Alors acceptons le comme partenaire strategique à qui on peut profiter de tant de choses !
Anonyme
En Novembre, 2016 (07:21 AM)Participer à la Discussion