‘’Le trait d’union de ces contacts
représentée par l’importante colonie sénégalaise établie en Côte
d’Ivoire et l’existence de projets culturels communs comme les Nouvelles
éditions africaines (NEA) fondent le choix porté sur la Côte
d’Ivoire’’, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
Selon le ministre sénégalais, la prochaine édition la FILDAK se
déroulera au Centre international du commerce extérieur du Sénégal
(CICES) du 16 au 21 décembre prochain sur le thème : ‘’Livre et
diversité culturelle’’.
Le professeur de philosophie Djibril Samb est le parrain de l’édition.
Le ministre dit de lui qu’il est un ‘’intellectuel impressionnant,
d’érudition, de pertinence et de rigueur dans la mission qu’il s’est
assignée de contribuer, de fonder et de faire évoluer une histoire
scientifique de la philosophie africaine’’.
La FILDAK œuvre notamment pour l’établissement et la consolidation des
contacts entre les différents professionnels du livre (auteur, éditeurs,
imprimeurs, libraires, bibliothécaires, illustrateurs, lecteurs),
a-t-il rappelé.
Cette foire vise aussi à faire connaître la production éditoriale des
pays de participants, encourager et renforcer les initiatives de
création, de production et de diffusion du Livre au Sénégal et en
Afrique. Il s’agira pour les participants d’acquérir une expérience
consignée, selon le ministre.
Cependant, le président de l’Association des écrivains du Sénégal (AES),
Alioune Badara Bèye, regretté que l’édition précédente n’ait accueilli
que trois maisons d’édition sénégalaises.
‘’Les éditeurs ne s’y retrouvaient pas’’, a-t-il dit, souhaitant
toutefois une participation de qualité pour cette année, avec
l’implication des écoles et des enseignants.
Pour sa part, le Directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Moctar
Lo, a souligné le défi de la mobilisation à gagner avec l’édition 2013
et à faire de la FILDAK un carrefour entre jeunes lecteurs et écrivains.
‘’L’autre défi sera celui de l’innovation, nous allons insister sur la
nécessité de créer de la valeur ajoutée avec une décentralisation de
certaines activités de la foire qui vont se dérouler dans d’autres
régions du Sénégal’’, a-t-il indiqué, relevant l’importance d’aller à la
rencontre des experts du livre de divers horizons.
De son côté, le professeur Amadou Ly, membre du comité d’organisation de
la FILDAK, a soutenu que le livre était un objet essentiel qui n’est
pas prêt de disparaître, mais durant la FILDAK, il sera question de
réfléchir sur ‘’la puissance des technologies face au support papier’’.
Ce point sera l’objet d’un colloque.
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