Avant le report, près de 350 000 visiteurs dont 50 000 venus de l’étranger, et 3000 créateurs, étaient attendus à la Biennale de Dakar, selon l’ancien Secrétaire général du Dak’art, Babacar Mbaye Diop. D’ailleurs, souligne-t-il, interrogé par Le Soleil, « pour les expositions ‘Off’, certains avaient déjà donné une avance pour la location. »
L’événement, initialement prévu du 16 mai au 16 juin 2024, été finalement repoussé au mois de novembre prochain. « Cette biennale est une fierté pour l’Afrique. De l’extérieur, les gens étaient inquiets. Il y a eu beaucoup d’engagements du côté des biennalistes », regrette Diop.
Mais, il n’est pas surpris par la tournure, compte tenu, relève-t-il, « de l’impréparation » des nouvelles autorités. Il pense que celles-ci « n’avaient pas également une information claire par rapport à l’importance de l’événement. » A l’en croire, l’équipe sortante n’est pas exempte de tout reproche car dit-il : « Les autorités sortantes ont laissé le ministère de la Culture avec beaucoup de problèmes. »
L’enseignant-chercheur plaide aujourd’hui pour le changement de statut de la Biennale. Il suggère de « le rattacher au ministère chargé de la Culture et d’en faire une Fondation ou une Association. »
Diop rappelle toutefois que le rendez-vous, depuis la première édition en 1992, n’a connu que deux interruptions : « D’abord en 1994 pour des motifs budgétaires, puis en 2020 pour cause de Covid-19. »
« Les changements de régime en 2000 et 2012 n’avaient pas empêché sa tenue », rapporte le quotidien d’information.
L’événement, initialement prévu du 16 mai au 16 juin 2024, été finalement repoussé au mois de novembre prochain. « Cette biennale est une fierté pour l’Afrique. De l’extérieur, les gens étaient inquiets. Il y a eu beaucoup d’engagements du côté des biennalistes », regrette Diop.
Mais, il n’est pas surpris par la tournure, compte tenu, relève-t-il, « de l’impréparation » des nouvelles autorités. Il pense que celles-ci « n’avaient pas également une information claire par rapport à l’importance de l’événement. » A l’en croire, l’équipe sortante n’est pas exempte de tout reproche car dit-il : « Les autorités sortantes ont laissé le ministère de la Culture avec beaucoup de problèmes. »
L’enseignant-chercheur plaide aujourd’hui pour le changement de statut de la Biennale. Il suggère de « le rattacher au ministère chargé de la Culture et d’en faire une Fondation ou une Association. »
Diop rappelle toutefois que le rendez-vous, depuis la première édition en 1992, n’a connu que deux interruptions : « D’abord en 1994 pour des motifs budgétaires, puis en 2020 pour cause de Covid-19. »
« Les changements de régime en 2000 et 2012 n’avaient pas empêché sa tenue », rapporte le quotidien d’information.
8 Commentaires
Leuk
En Avril, 2024 (09:55 AM)J'aimerai bien lire les Felwin, Mbougar et Boris Diop sur cette question. Ce report est une honte.
Reply_author
En Avril, 2024 (10:07 AM)Merci
En Avril, 2024 (17:04 PM)A commencer par le fameux PROJET !
Wa Ministère De La Culture.
En Avril, 2024 (12:21 PM)Segundo, La SG en question n'a jamais fait de sorties au niveau des médias pour parler de la Biennale, ce qui veut dire qu'elle en est incapable. C'est une ancienne assistante du feu Ministre de la Culture Abdou Aziz Mbaye. Mbagnick ndiaye l'a bombardé SG de la Biennale, ce qui est scandaleux. Pour moi, la Biennale devrait être bouclée en termes de préparatifs avant les élections présidentielles comme une CAN de football.
Enfin, On doit reformer la Biennale, si un ou une SG fait deux éditions, ça suffit.
nom du virus : prozé
Nianthio
En Avril, 2024 (12:47 PM)Le discours populiste aura les réalités en face.
Un ministère c tout un ensemble de fonctionnaires qui le gère. Maintenant il va falloir regrouper tous ce monde en ensemble
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