Sur sa page Facebook, le troisième gouverneur de Sedhiou et secrétaire général au ministère de la Culture et de la Communication sous l'ère Macky Sall, a parlé des cérémonies préinitiatiques en milieu diola.
Habib Léon Ndiaye, après une visite de courtoisie rendue aux chefs coutumiers des villages de Djivente ( Sihoumassel) Senghalène (Silonghetam) et Carounate (Sihissole) a souligné l'importance de ces activités culturelles en pays diola.
Le « kabomen », cérémonie précédant le « bukut », revêt une importance capitale pour le patrimoine, l'éducation et la valorisation des expressions culturelles diolas. C’est un héritage ancestral transmis de génération en génération, soulignant ainsi la richesse et la profondeur de la culture diola.
Le « kabomen », comme du reste les cérémonies initiatiques, constitue un moment privilégié où les jeunes sont initiés aux traditions, aux valeurs et aux savoirs fondamentaux de leur communauté, renforçant ainsi leur identité culturelle et leur attachement à leurs racines et à leurs terroirs.
De plus, il permet de préserver et de promouvoir les pratiques rituelles propres aux Diolas, contribuant ainsi à la préservation et à la transmission du patrimoine immatériel de cette ethnie.
Après le « kabomen », suivra le « bukut » qui, lui, incarne un processus éducatif holistique et constitue en plus un pilier essentiel de préservation de l'éducation en milieu diola, contribuant ainsi à la perpétuation de l'identité culturelle de cette communauté.
Les sensations sont uniques quand on a vécu, près de deux décennies avant, de tels moments et le même rituel.
Un merci particulier à tous ceux qui œuvrent à la promotion du patrimoine et des expressions culturelles diolas, notamment Ndukur Kacc Ndao et Jean Ba Manga.
Vive le Kassa !
Vive la culture !
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Hhh
En Avril, 2024 (01:48 AM)Participer à la Discussion