Il est maire de Sokone et expert en politique de développement. Moustapha dit Petit Guèye se met à l’écriture et signe un essai dans lequel il passe en revue les «Paradigmes et paradoxes au Sénégal», un voyage au cœur du fatalisme de la société sénégalaise. «Nous avons un mode de socialisation fataliste qui fait que nous comptons beaucoup sur Dieu pour assurer notre avenir. Dieu ne construit pas notre avenir, nous l’avons entre nos mains», fait-il remarquer, d’emblée.
Car selon lui, «Les enseignements de Dieu à travers ses envoyés doivent nous servir à choisir l’avenir que nous souhaitons baliser et les chemins qui y mènent». La preuve, indique-t-il, «lorsque quelqu’un détourne les deniers publics, nous disons «ndogal la, Yalla baakhna». Il en est de même pour les divorces, les entreprises qui font faillite, etc, fait-il remarquer dans les colonnes du quotidien L’As.
Pour l’auteur, il urge donc de «transformer dans le cadre d’un consensus générationnel pour le futur, un certain nombre de paradigmes et de paradoxes (politique, culturel, sociaux) dont certains sont ancrés dans la société sénégalaise».
2 Commentaires
Guilé De Ndangalma
En Octobre, 2016 (14:26 PM)Anonymebeny
En Octobre, 2016 (18:24 PM)Participer à la Discussion