Wal Fadjri : Comment s’est passée votre première production en Mauritanie ?
Kilifa : Ce fut un honneur pour nous de participer à la 4e édition du festival Assalamalekoum hip hop. C’est notre première visite en Mauritanie et on a vu un public chaleureux, un public qui nous a beaucoup surpris.
Thiat : On a été bien accueilli. J’ai été surpris d’entendre le public reprendre en chœur nos morceaux. On ne s’attendait pas à ce que le public connaisse nos morceaux pour réclamer tel ou tel titre. On est content d’être là, on ne va pas hésiter à revenir la prochaine fois. C’était un honneur pour nous.
Parlez-nous un peu du rappeur Monza. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Kilifa : Monza est un gars qui fait la navette entre les deux pays, il connaît tous les groupes de rap sénégalais. Le contact est venu naturellement. On s’est croisé à Africulturban. Après on s’est revu au Fesman et c’est à partir de là qu’est née la relation. Il nous a invités à participer à son festival, au moment d’ailleurs, où le public mauritanien demandait Keurgui Crew.
Pour ceux qui ne connaissent pas votre parcours, pouvez-vous revenir sur le début de votre carrière ?
Thiat : Le groupe Keurgui Crew a été créé en 1996. En 1998 déjà, on a eu des problèmes avec les autorités du Sénégal. On a été en prison, on a été censuré et tabassé pour avoir été contre le régime du président Abdou Diouf. On a contesté Abdoulaye Diack, à l’époque maire de Kaolack. A cause de nos morceaux engagés, notre album Këne Bougoul a été censuré en 2000. Il n’a vu le jour qu’en 2002. Après, on a sorti un deuxième album en 2004, Liy Raam. En 2008, notre dernier album intitulé Connes Doléances nous a valu les titres de meilleur album, meilleur groupe, meilleure vente. On a eu après une tournée africaine et européenne.
On imagine que tout un programme est ficelé dans le cadre de la promotion avec des tournées, des concerts…
Thiat : On est en train de boucler la tournée européenne. On va retourner en Europe au mois de juillet et continuer l’enregistrement de notre prochain album qui s’appellera Encyclopédie. On est aussi en tournée scolaire au Sénégal. Il nous reste six à sept dates à finir. Au total, on avait 24 concerts, répartis entre les universités et les écoles du Sénégal. En ce qui concerne la Mauritanie, on est en train de voir avec Monza et Dj Khalzo, comment travailler dans le futur. Il se peut même qu’on revienne jouer à Nouakchott à l’occasion de la fête de la musique, on est entrain de négocier cela. Cela veut dire que la Mauritanie nous a éblouis.
Existe-t-il une différence entre le hip hop sénégalais et celui mauritanien et lequel ?
Thiat : Il y a une petite différence. Au Sénégal, il y a plus de studios, plus de structures, plus de festivals et plus de groupes qu’ici. Le Sénégal a aussi plus de radios, plus de télés, plus d’émissions hip hop. Par contre, ici, les jeunes ont un problème de logistique, de moyens et d’espace. Le hip hop, c’est un mouvement, il y a du graffiti au Sénégal, du break dance…, en somme toutes les branches du hip hop, alors qu’en Mauritanie, il n’y a que le rap. Mais ils ont des groupes hyper calés, ils sont sur la bonne voie.
16 Commentaires
Abc
En Juin, 2011 (09:08 AM)Mgp
En Juin, 2011 (09:08 AM)Undefined
En Juin, 2011 (09:09 AM)Naarby
En Juin, 2011 (09:11 AM)Un Gars De Passage
En Juin, 2011 (09:15 AM)Ghe
En Juin, 2011 (09:38 AM)Ne La Thiass
En Juin, 2011 (09:46 AM)Faye
En Juin, 2011 (09:59 AM)Faye
En Juin, 2011 (10:00 AM)Am
En Juin, 2011 (10:15 AM)Visez la cible.
Rewom
En Juin, 2011 (10:18 AM)Lagaffe
En Juin, 2011 (10:51 AM)L'ucad Lauréate De La Meilleur
En Juin, 2011 (12:36 PM)Les étudiants Amadou BADJI et Mélinda Virginie MENDY ont remporté le concours de plaidoirie lors des « 24 heures du droit de la santé ». Il s’agit d’une compétition organisée chaque année par l’Université Montpellier 1 et qui réunit des étudiants ressortissants des Universités francophones sur des questions de droit médical. La manifestation s'inscrit dans le cadre de la formation de ces étudiants en Droit de la Santé et vise à leur faire appréhender les aspects pratiques de la formation reçue. Pour cette édition, le thème portait sur la responsabilité médicale des établissements privés de santé.
Seize (16) équipes étaient en compétition les 18 et 20 mai derniers dans les locaux de la Faculté de Droit et de Sciences Economiques de Montpellier 1. Amadou BADJI et Mélinda Virginie MENDY inscrits en Master Droit de la Santé et de l'Environnement ont été sélectionnés suite à un appel à candidature pour représenter l’UCAD à ce concours à l’issue duquel ils ont obtenu le prix de la meilleure plaidoirie devant les Universités canadienne, belge, tunisienne et françaises ( notamment Lyon, Amiens, Toulouse, Montpellier, Rennes, Aix -en-Provence ...) Les lauréats ont reçu les félicitations des membres du jury et du Président de l'Université de Montpellier 1 qui ont reconnu la qualité de la prestation des candidats sénégalais et des enseignements reçus à l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Beaucoup de documents relatifs au Droit de la Santé ont été remis à l’équipe victorieuse qui bénéficie de 4 abonnements d'un an à des Revues (Droit et Santé, Médecine et Droit, Les Petites Affiches, Le Navis Social). Aussi, les autorités universitaires de Montpellier ont proposé, d’équiper le laboratoire du centre Droit et Santé de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l'UCAD mais aussi d’inscrire en co-tutelle de thèse les 02 étudiants.
Daba
En Juin, 2011 (12:54 PM)Repondre
Abbas
En Juin, 2011 (14:30 PM)Thaeeee
En Juin, 2011 (08:27 AM)Participer à la Discussion