Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) s'inscrit dans une politique culturelle globale favorable à la structuration du secteur. Doté d’une enveloppe annuelle de 600 millions de francs CFA, il a pour mission de financer les projets culturels des jeunes artistes qui évoluent dans hip-hop.
Mais depuis quelque temps, des entrepreneurs culturels critiquent la répartition de ce fonds qui ne fait pas l'unanimité chez les jeunes porteurs de projet.
Selon Boubou Bathily, le directeur du label One Way Studio, la répétition de ce fonds est un véritable scandale, car un comité dénommé G7, composé de sept personnes, se partage l'argent, en laissant en rade les autres porteurs de projet.
Selon Bathily, ce sont les mêmes structures et les mêmes personnes qui bénéficient des financements, chaque année. "C'est un lobby dénommé G7 qui contrôle de manière injuste la Direction des Arts, ce qui nous empêche, nous acteurs culturels entrepreneurs, d'avoir une audience avec la directrice, malgré l'effort de l'État de donner chaque année 600 millions pour les cultures urbaines", a-t-il dénoncé.
Ayant cherché plusieurs fois à rencontrer la directrice des Arts sans succès, ses camarades et lui comptent passer à la vitesse supérieure, si toutefois l'autorité compétente ne trouve pas une solution à ce problème.
4 Commentaires
Diop Paps
En Novembre, 2022 (19:31 PM)Participer à la Discussion