De manière générale, l’état d’arriération économique dans lequel se trouve notre pays et l’Afrique, est à mettre à l’actif exclusif de nos élites dirigeantes, principalement celles investies de charges publiques.
Avec une race de hauts fonctionnaires convertis en « hommes d’affaires », armés de la signature de la République, nous avons assisté à une déliquescence de notre environnement des affaires, de notre économie, par une mauvaise gestion de nos ressources. Ce qui s’est traduit par une mortification de notre écosystème social qui s’effondre petit à petit, tanguant tumultueusement vers une pauvreté endémique, institutionnelle, quasiment irréversible.
Nos détenteurs de charges publiques ont abusé violement de nos deniers, de notre signature déléguée, et, curieusement, avec une impunité extravagante, quasiment déroutante pour le peuple. Groggy par l’ampleur des dégâts sur la gouvernance des ressources publiques. Le citoyen-contribuable, électeur semble perdu.
C’était malheureux et inquiétant. Le citoyen qui aura contribué à l’existence de nos ressources dilapidées sans scrupule se retrouve groggy, perdu dans l’observance des manœuvres maladroites de nos leaders politiques.
Notre société ne peut plus supporter le niveau de pression ambiante tributaire de la prévarication de nos ressources, du déficit de transparence, de démocratie et d’Etat de droit auquel elle est soumise.
Elle (notre société) a failli craquer, menaçait de s’effondrer, par la faute de notre élite dirigeante, principalement celle détentrice de charges publiques.
Pourtant, pourtant, cette situation de détresse sociale collective est totalement évitable, au regard de nos dotations en ressources naturelles et humaines.
Notre modèle démocratique semblait s’essouffler, il suffoquait et menaçait de s’effondrer. Il nous fallait absolument procéder à des réformes, des ruptures systémiques profondes pour lancer un nouveau cycle vie.
Heureusement pour nous ! La récente élection du Président Bassirou DIOMAYE démontre la solidité de nos institutions, qui, comme le roseau, ont plié, mais n’ont jamais rompu.
25 Mars 2024 restera gravé en marqueur rouge dans les annales de la science politique en général, et de l’historiographie africaine en particulier.
Ce qui s’est passé en Mars dernier est quasiment une révolution politique, démocratique et populaire d’une nation à la recherche de nouvelles incarnations d’un leadership politique nouveau, à la place d’une caste dirigeante qui, de l’indépendance à nos jours, n’a jamais cesser d’enfoncer notre pays dans l’abime.
Sur la nécessité d’une bonne gouvernance des ressources publiques
Quand on s’amuse à agglomérer les ressources supposées détournées dans les rapports des corps de contrôle de l’Etat, nous avons des chiffres astronomiques en cause. Et le citoyen est de plus en plus informé, il devient exigeant sur la gestion des ressources publiques. Nous constatons le niveau de présomption de prévarication qui reste une perception négative, mais révélatrice des rapports en crise de confiance entre les citoyens et les élites dirigeantes.
Sous la présidence Macky SALL, l’arrogance avait pris le pas sur la sobriété. La lecture d’un seul rapport de l’IGE, de l’OFNAC ou de la Cours des comptes donne le tournis. Nous ne savons rien sur la suite réservée à la plupart de ces rapports. Jusqu’à quand. ? Voilà une autre bonne question.
Le Yoonu yokuté à la base du PSE, référentiel de politiques publiques était d’inspiration fortement immatérielle, morale éthique exprimée en une formule «sexy», attractive, intelligible et convaincante : « yoonu yokuté, la patrie avant le parti, une gestion sobre et vertueuse ». Exactement ce qu’il nous fallait pour sortir du cercle vicieux de la pauvreté, et amorcer le cercle vertueux du développement. Mais hélas ! Au résultat des courses, nous sommes restés sur notre faim. De 2012 à maintenant, chaque citoyen peut faire aisément, la balance entre les promesses et les réalisations.
Les quelques réalisations constatées ça et là cachent mal la faiblesse de la vitesse de transformation structurelle de l’économie nationale. C’est clair, elle semble enclenchée, surtout sur le plan des infrastructures. Beaucoup de secteurs bougent. Les réalisations sont visibles. Mais le talon d’Achille de la gouvernance de Macky SALL, c’est le manque de transparence, un bilan éthique et moral déficitaire, les menaces qui pèsent sur les acquis démocratiques.
Force est de constater que, l’émergence qui demande une transformation structurelle profonde de modèle gouvernance des ressources publiques est encore lointaine.
La mauvaise gestion des ressources publiques (même à la plus petite échelle) est hautement préjudiciable à notre économie.
Certainement, il a compris que ce n’est pas à l’échelle d’un ou de deux mandats, ou même d’une vie humaine qu’on bâti le développement d’une nation. Le développement se fait à l’échelle historique.
Alors, que faire ?
Miser sur le renouveau du leadership du projet incarné par le binôme Diomaye-Sonko
Face à l’inédit et à des situations de forfaitures récurrentes d’une certaine classe politique, de nouvelles postures s’imposent. C’est ce qu’a compris le binôme Diomaye-Sonko. Les ruptures systémiques proposées cadrent parfaitement avec les attentes des populations.
Ils sont entrains de nous enlever la gangrène de la transhumance politique, et, les actes posés depuis Avril 2024 montrent une volonté réelle d’une gouvernance vertueuse des ressources publiques.
Notre modèle démocratique semble s’essouffler. Il traverse une crise de maturation qui passe nécessairement par des mutations profondes (souvent violentes) qui commandent un changement de paradigmes et de mode opératoire pour le leader politique, surtout détenteur de charges publiques.
Il nous faut réinventer notre modèle politique, en termes critères de compétitions politiques, de dévolution démocratique du pouvoir, de (bonne) gouvernance, entre autres.
Nous avons besoin de franchir, urgemment, cette étape d’essoufflement, de crise de croissance de notre modèle, avec des réformes profondes, presque dans tous les secteurs.
L’alternative que nous propose le projet repose sur une doctrine souverainiste qui (re) définit un modèle de développement porteur de ruptures systémiques, surtout dans la gouvernance des ressources publiques, la justice, l’équité sociale.
Ce nouveau régime très bien élu, cristallise l’espoir d’une masse critique suffisamment représentative de la population. L’approche idéologique repose sur un discours articulé sur le don de soi (synonyme de dévouement, d’engagement patriotique) et la primauté de l’intérêt. Ses détracteurs, principalement partisans de l’ancien régime s’accrochent sur des détails pour le prendre à défaut. Mais c’est peine perdue. Car en vérité le niveau de résilience politique des patriotes dépasse de très loin les capacités de nuisances des vaincus nostalgiques des pré bandes et privilèges indus.
Ousmane SONKO, l’âme et le bouclier du PROJET
De l’époque coloniale à nos jours (de Blaise DIAGNE à Macky SALL, en passant Ngalandou DIOUF, Lamine GUEYE, SENGHOR , Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE), jamais un homme politique n’a subi autant d’injustice.
De fonctionnaire injustement radié, Ousmane SONKO a subi un acharnement qui étonne plus d’un sénégalais.
Malgré tout, il a résisté et montré une résilience face à l’oppression du régime déchu qui a poussé les limites de la cruauté à un niveau inattendu.
Mais au finish, les oppresseurs ont capitulé, avec le soutien indéfectible du vaillant peuple sénégalais.
Le JUB- JUBAL-JUBANTI et le don de soi pour la patrie ont triomphé. Le renouveau du leadership est incarné par Ousmane SONKO. Les citoyens qui ne croyaient plus aux mensonges de la vieille classe politique trouvent en ce leader un homme véridique, convaincant et dont les actes qu’il pose correspondent au discours servi.
Nul ne doute que la sincérité du discours politique du nouveau régime a convaincu. C’est pourquoi, les citoyens adhèrent. Les patriotes en première ligne, nous montrent toujours des exemples de d’engagement au-delà des attentes. Car là où les anciens politiciens volaient l’argent et les terres des contribuables pour financer les activités politiques, les patriotes y vont de leurs poches, de leurs sangs pour défendre un PROJET auquel ils croient. Avec la certitude qu’ils ne seront jamais trahis par ceux l’incarnent.
Sur les débuts de mise en œuvre du PROJET, nous avons des avancées notoires qui fondent l’espoir de tout un peuple.
- La séparation de la fonction de Chef de l’Etat et de chef de parti longtemps réclamée par la classe politique a été spontanément acté par le Président Diomaye dès sa prise de fonction ;
- La question des cumules de mandats est aussi réglée par la démission de tous élus qui siègent au gouvernement ;
Voilà des résultats politiques positifs qui lancer les bases d’un assainissement politique. Et ces acquits doivent être considérés comme irréversibles.
- Des actes concrets ont été posés pour l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens avec la réduction des prix des denrées de première nécessité.
- Mieux, les actes posés dans la reddition des comptes et la transparence dans la gestion des ressources publiques rassurent plus d’un citoyen.
Malheureusement, la nouvelle opposition, humiliée et rancunière cherche à prendre à défaut le nouveau régime en lui demandant de solutions immédiates à des problèmes amoncelés, sédimentés depuis plus de 60 ans.
Il faut absolument se rendre à l’évidence que la très mauvaise érigée en règle depuis les indépendances ne peut pas corrigée en 03 mois. Ce n’est pas possible.
Pour l’essentiel, le renouveau du leadership politique est enclenché, la marche d’un Sénégal mieux géré est irréversible. Le peuple y croit.
Macky SALL est venu au pouvoir avec le yoonu yokute en 2012, et c’est en 2014 (deux ans après) que le plan Sénégal émergeant (PSE) a été lancé. Alors, pourquoi ne pas donner au nouveau régime le quart du temps (au moins six mois) pour nous donner un nouveau référentiel de politiques économique et sociales ?
Le délai donné par le nouveau régime pour décliner un nouveau référentiel de politiques économiques et social est très raisonnable.
Au moins, dans l’immédiat, le peuple semble préparé (psychologiquement) à de nouveaux paradigmes de gouvernance axés sur les ruptures systémiques enrobés dans le moule de la doctrine souverainiste. Ce qui semble convenir parfaitement aux citoyens.
Joyeux anniversaire et longue vie à Ousmane SONKO !
Le 15 Juillet 2024
Cheikh Bara NDIAYE
Depuis la MECQUE ( Arabie Saoudite)
24 Commentaires
nous sommes tombés bien bas!
Deug Deug
En Juillet, 2024 (15:29 PM)Encore D La Manipulation
En Juillet, 2024 (15:31 PM)Rir
En Juillet, 2024 (15:34 PM)C'est parce que tu pense que cheikh bara ndiaye n'a pas les moyens pour payer une classe affaire ? Vraiment pathetique .
Vraiment ouvrez votre Bouche pour qu'il Tombe.
Yabbilén domou Jiambour
Saga Afrique
En Juillet, 2024 (15:38 PM)Melakh
En Juillet, 2024 (15:41 PM)En plus watch your back. Les Enemies vont te chercher des poux
Reply_author
En Juillet, 2024 (17:35 PM)Xorom-sukeur
En Juillet, 2024 (15:54 PM)Amine
Rrr
En Juillet, 2024 (16:06 PM)Lass
En Juillet, 2024 (16:15 PM)Beuggeudeuggeu
En Juillet, 2024 (19:16 PM)Amadou Kl
En Juillet, 2024 (19:49 PM)Nit
En Juillet, 2024 (20:09 PM)Warou
En Juillet, 2024 (20:11 PM)Des vendeurs de cacas qui nous pompent l'air sans arrêt
Reply_author
En Juillet, 2024 (23:06 PM)If faut commenter sur le contenu du texte. Serigne BAra Ndiaye a did tout ca en Woloff plusieurs fois... Peut etre c'est la pertinence du traducteur qui a augmente la valwur de ses paroles...
Pour un stationnement sur un parking en latérite, à peine aménagé, poussiéreux et non éclairé, on vous fait payer 1000f, quelle que soit la durée, même pour 10mn, le temps d'acheter quelque chose à grignoter. Un rapport qualité-prix scandaleux. Les agents n'ont aucune explication si ce n'est qu'il s'agit d'instructions de la part de Mahécor, Maire de la commune. Un grand paradoxe par rapport à une campagne en son temps bâtie sur la dénonciation des abus de l'ancien régime et de la cherté de la vie.
Diomaye jogal ci loolu.
Il faut le comprendre,le pauvre, il ne bosse pas!
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