Conformément à la tradition républicaine, le Président de la République s'est adressé, mardi, à la Nation, à la veille du 58ème anniversaire de l'accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Assurément, ce fut un moment de souvenirs pour mieux nous projeter vers un avenir prometteur. Ainsi, Macky Sall a rendu un vibrant hommage mérité à nos héroïnes et héros, aux Sénégalaises et Sénégalais qui se sont battus pour que notre pays devienne une nation libre et souveraine.
Cela, à l'image des populations de Missirah qu'il va décorer, car elles méritent, de la Nation, pour l'expression d'un civisme exemplaire caractérisé par le prompt secours apporté aux rescapés du crash meurtrier, le mois dernier, d'un hélicoptère de l'Armée, près de leur village.
Aujourd'hui, fort d'une Armée viscéralement attachée aux valeurs républicaines, d'une jeunesse que les angoisses conjoncturelles et structurelles n'ont pas fondamentalement divorcé de son optimiste, et d'un peuple uni, le Sénégal forge son destin pour un avenir radieux, dans un contexte régional et mondial incertain. Des états qui interpellent notre attachement indéfectible à la diplomatie de paix, et obligent le Sénégal à toujours répondre positivement aux sollicitations des Nations-Unies, de l'Union africaine et de la Cedeao pour déployer des troupes partout où les peuples appellent au secours. A ce jour, nous sommes présents sur six théâtres d'opération. Quelle marque de confiance élogieuse de la Communauté internationale à l'égard de nos "Jambaars" !
La primauté à l'essentiel et au principal, au détriment de l'accessoire. Incontestablement, c'est le sillage qu'emprunte toujours Macky Sall. Et tous ceux qui ont écouté son discours se sont rendu compte qu'il a voulu écarter les questions politiques, voire politiciennes, potentiellement porteuses de sujets de clivage. Ainsi, Macky Sall s'est cimenté aux enjeux de l'heure : emploi des jeunes et des femmes ; résolution des crises dans l'éducation et la santé ; lutte contre l'insécurité. En somme, là où tout le monde se retrouve.
Avec, à son actif, 336 000 emplois créés, il compte largement dépasser les 500 000 emplois promis au cours de son septennat. C'est dans cette perspective qu'il faut inscrire la création de la Délégation à l'entrepreneuriat rapide (Der), dotée d'un fonds de 30 milliards de FCfa. Un instrument qui permettra de surmonter les difficultés de financement auxquelles sont souvent confrontés les jeunes et les femmes, porteurs de projets.
Et parce que la Patrie doit primer sur le Parti, il ne sera tenu compte d'aucune appartenance politique des bénéficiaires, a assuré Macky Sall, et nous pouvons lui faire confiance : "La Der a été créée pour soutenir les initiatives d'entrepreneuriat et d'auto-emploi des jeunes et femmes, en répondant aux exigences de transparence, de diligence et d'efficacité".
Les secteurs choisis, dans la phase initiale, à savoir la pêche et les start-ups, sont à fort potentiel d'emplois. En plus, ces secteurs, grâce au partenariat noué avec le privé national, mettant l'accent sur le projet "Formation-Ecole-Entreprise", permettront à l'État d'assurer l'intégration de 25 000 jeunes - contre 10 000 initialement prévus -, au marché du travail, sur une période de trois ans. Notre taux de croissance actuel de 7,2% qui, espérons-le, va se renforcer d'année en année, permet, également, d'espérer une plus grande création d'emplois.
Ayant décrété 2018 année sociale, Macky Sall prête donc, tout naturellement, une oreille attentive aux revendications corporatistes de certaines catégories sociales. C'est ce qui explique les importants efforts financiers consentis pour le secteur de la santé (indemnités, retraite des médecins à 65 ans), de l'éducation (triplement du montant de la pension de retraite des enseignants du supérieur; l'indemnité de logement de ceux du primaire-moyen-secondaire portée de 60 000 FCfa à 85 000 FCfa ; hausse de 10 000 FCfa du traitement des professeurs et maîtres contractuels). Tout cela traduit le ferme engagement et l'importance que Macky Sall accorde à tout ce qui touche à l'école et l'avenir de la Nation.
Tout au long de son discours, le Président de la République a apporté des solutions aux angoisses des citoyens. Au premier rang desquelles, conjoncturellement, les rapts et meurtres d'enfants, qui ont installé la psychose. La création de seize commissariats de police d'ici à 2019, de dix brigades de gendarmerie, de vingt nouvelles casernes de sapeurs-pompiers dans onze départements et le recrutement de trois mille huit cent élèves officiers-gendarmes, vont ainsi renforcer l'offre sécuritaire à travers le pays.
En somme, fidèle à sa réputation d'homme humble, disciple d'une école où l'initiative individuelle est encouragée et soutenue pour le triomphe de l'effort collectif, Macky Sall nous rappelle au plus sacré de nos devoirs : travailler sans relâche, aujourd'hui, pour "léguer aux générations futures un pays libéré du besoin". En somme, œuvrer à apporter des solutions à nos maux pour demeurer dans la voie salvatrice, celle-là que Macky Sall a déjà empruntée, tel un disciple de Sénèque qui nous enseignait : "Saisissez-vous du présent, vous dépendrez moins de l'avenir".
47 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (15:08 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:16 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:21 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:30 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:42 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:45 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:09 PM)C EST UN HOMME SUI DOIT TOUT À MAREME FAYE SALL
Anonyme
En Avril, 2018 (16:16 PM)Volai414
En Avril, 2018 (16:23 PM)Monsieur M'BAYE
Vous parlez de leg, de devoir sacré, de solutions. Sur les termes je suis d'accord mais sur les faits je vous mets au défi de nous apporter de vraies réponses. Mon avenir n'est plus à penser mais celle des générations futures oui.
Ne pas avoir de solutions pour les jeunes d’aujourd’hui ne veut pas dire (et ne doit surtout pas signifier) que tout est perdu pour de bon. C’est vrai qu’il est difficile de ne pas admettre que des générations de sénégalais ont été sacrifiées par une Nation qui n’a pas su ou voulu faire le travail et les sacrifices nécessaires. Ne pas trouver de solution n’est pas forcément une faute, ne pas se poser de questions légitimes est par contre assimilable à un crime quand les résultats qui en découlent sont dramatiques. Nous avons beaucoup de questions à nous poser et il me semble qu’il y en a une qui est un préalable et dont il faut se préoccuper avant d’attaquer les autres.
De 1960 à 2016, le taux de croissance démographique du Sénégal a toujours oscillé entre 2,4 et 3,1%.
Si l’on prend cette période comme référence, on tourne autour d’une moyenne de 2,8%.
Ma préoccupation n’est pas de savoir si c’est signe de bonne vitalité ou pas, tellement il est évident qu’une nation a besoin de ne pas voir sa population s’éteindre. Ma préoccupation est ailleurs : que faire de cette population ? Quelle anticipation pour que demain soit gérable, vivable dans ce pays qui est le nôtre ?
Force est de constater que l’on ne s’est pas véritablement posé la question jusqu’ici, ou alors on se l’est posé mais on n’a pas cherché la moindre esquisse de réponse.
En 2018, la population sénégalaise se chiffre à près 15,7 millions d’individus (taux de croissance ~ 3,08%). Le taux de chômage avoisine les 23% et les jeunes sont les plus affectés. La découverte du pétrole et du gaz ne saurait résoudre radicalement le problème et en termes de gisements d’emplois, nous ne sommes pas mieux lotis que beaucoup de pays qui se cassent aussi les dents sur la lutte contre le chômage et la pauvreté. A ce niveau de constat, il faut avoir le courage de poser des question qui peuvent heurter voire choquer : Y a-t-il un seuil critique de population au-delà duquel un vrai danger existe pour un pays comme le nôtre ? Faut-il envisager une vraie politique de maîtrise de la natalité au Sénégal ?
Pour donner un sens à ces questions, il faut expliquer les alertes qui nous recommandent de rester en éveil. Les données statistiques évoquées au début ne relèvent pas de la théorie mais de la réalité vécue et vérifiable. Ces mêmes données nous permettent de savoir, par exemple, combien nous serons en 2028 : près de 21 millions. En 2038, nous aurons franchi la barre des 33 millions.
Pourrons-nous faire face ? Quand nous voyons les difficultés que nous avons avec 15 millions de personnes, les projections font froid dans le dos et recommandent une vraie réflexion sérieuse et une recherche de solutions durables. Je ne crois pas que le développement durable puisse se faire en occultant la question de la croissance démographique.
Il n’y a pas besoin de faire une thèse sur la corrélation entre pauvreté et démographie au Sénégal, il y a juste besoin d’ouvrir les yeux et de faire fonctionner ce qui nous différencie des autres espèces. A mon humble avis, cela nécessite un débat dépassionné.
Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:41 PM)Anonyme Boby
En Avril, 2018 (16:45 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:55 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:58 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:59 PM)Ins
En Avril, 2018 (17:03 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:06 PM)Deug Rek
En Avril, 2018 (17:46 PM)Une espèce comme le magistrat DEME est en voie de disparition.Indignez vous
Anonyme
En Avril, 2018 (18:07 PM)Les Sénégalais ne demandent qu'une chose, c'est un état de droit avec des institutions crédibles..
Le reste c'est du jëf jël..faut toujours se battre honnêtement.,
Anonyme
En Avril, 2018 (18:21 PM)MackY sAll visite une école primaire à Dakar et se retrouve au beau milieu d'une classe de cm2 dans laquelle se déroule une discussion ayant trait à la signification et au sens de certains mots. L'institutrice demande alors à mackY s'il a des questions à demander aux élèves se rapportant au mot "tragédie".
Donc l'apôtre de la gestion sombre et vicieuse demande à la classe un example d'une tragédie. Un petit garçon se lève et dit: "Si mon camarade est écrasé par une voiture en traversant la rue ce serait une tragédie."
"Non," dit mackY, "ce serait un accident."
Une petite fille lève la main: "si un Ndiaga Ndiaye se renverse et les 25 occupants du car meurent ce serait une tragédie."
"J'ai bien peur que non, ma demoiselle," explique le chantre de la division pour règner. "Ce serait ce qu'on appelle une grosse perte."
Le silence tombe dans la classe et aucun autre enfant ne se porte volontaire. mackY inspecte la classe et demande "personne d'autre pour nous donner un example de tragédie?"
Finalement, du fond de la classe, le petit Baye Galaye lève la main et d'une voix calme il dit: "si vous êtes dans la Pointe de Sangomar, survolant la forêt de la Casamance, et un missile atteint l'avion et le réduit en poussière et qu'il n'y a aucun survivant, ce serait une tragédie."
"Fantastique," s'exclame l'idiot qui nous gouverne. "Trés bien! Et peux tu nous dire pourquoi ce serait une tragédie?"
"Hé bien," dit le petit Baye Galaye "c'est sûr et certain que ce ne serait pas une grosse perte et probablement ce ne serait pas un accident aussi."
Anonyme
En Avril, 2018 (18:48 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:13 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:17 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:17 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:24 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (20:43 PM)Cv_pleurs
En Avril, 2018 (20:44 PM)Personnellement, je pense que les enseignants ne quémandent, mais demandent simplement l'équité. Il n'y a pas à les supplier pour reprendre les cours. Nous vous supplions M. le président de la république. Supprimez votre caisse noire à vie pour la présidence de la république. Voilà une réforme qui peut permettre l'émergence. La suppression de toutes les caisses noires au Sénégal peut permettre de construire en un mandat combien d'écoles, d'hôpitaux et d'équilibrer après tous les traitements des travailleurs dans le secteur public.
Anonyme
En Avril, 2018 (21:08 PM)Ce pays est entrain d'avancer malgre la lachete de certains
Le senegal survivra a ces attaques provenant de ses propres fils
Anonyme
En Avril, 2018 (21:08 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (07:06 AM)Mndiaye
En Avril, 2018 (08:24 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (09:13 AM)Touba
En Avril, 2018 (09:23 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (11:47 AM)"Lou rëër thi dioudou fèègn thi djicko" ..en vérité. .en vérité
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