L’opposition sénégalaise est déstabilisée par le bilan positif du chef de l’État, par son leadership de plus en plus marqué sur le plan régional et international, par l’adhésion sans réserve de la communauté internationale à sa vision structurée autour du PSE. Le soutien explicite de la plupart des familles religieuses à la politique du chef de l’État a davantage fragilisé ses adversaires politiques qui ne ménageaient aucun effort pour tenter de l’isoler en le diabolisant à l’extrême.
Comme pour se convaincre de son existence en tant que force politique, l’opposition tire sur tout ce qui bouge et sans discernement.
Le débat politique tant est qu’on peut l’appeler ainsi, ne tourne plus au tour des projets, des programmes, des idées, mais s’enlise dans des considérations subjectivistes. La manipulation de l’opinion, l’intoxication, la violence physique et verbale deviennent des armes favorites pour tenter de déstabiliser le régime. Il s’agit plus de vilipender à travers des attaques personnalisées, subjectivistes que de débattre politiquement.
C’est dans cette logique nihiliste que l’opposition a tenté d’exploiter l’affaire Lamine Diack. Heureusement, ce qui était perçu comme une bombe de destruction massive se révélera n’être qu’un pétard mouillé. L’intéressé lui même ainsi que le journal le Monde n’ont pas tardé à mettre hors cause le Président de la République et en des termes clairs et explicites.
C’est dans cette même logique qu’elle cherche à politiser la position du chef de l’État sur le port de la Burqa alors que la plupart des chefs religieux l’ont soutenu. L’opposition gagnerait plus à mon avis en approuvant la mesure envisagée pour des raisons de sécurité nationale qu’en cherchant coute que coute à mettre en mal le Président avec l’opinion sur cette question sensible
La violence contenue dans le communiqué du comité directeur du PDS et signée par Oumar Sarr, est l’expression d’une profonde amertume et d’une rancœur tenace après plusieurs tentatives de déstabilisation sans succès. Toutes les menaces, les appels à manifestations relatifs au procès de Monsieur Karim Wade, par exemple, n’ont eu aucun effet dans (le fonctionnement des institutions) dans la quiétude du pays. Le peuple aussi est resté serein, adhérant ainsi aux initiatives du Chef de l’État
Le Sénégal n’a pas besoin de cette campagne d’intoxication (cas Lamine Diack) et de cette violence physique et verbale. Le PDS est un grand parti qui a fortement contribué à l’approfondissement de la démocratie au Sénégal c’est incontestable. Il ne doit pas détruire ce qu’il a aidé à construire.
Nous nous rappelons avec nostalgie les hautes joutes oratoires à l’Assemblée nationale entre le député Abdoulaye Wade et le ministre de Finances de l’époque, Monsieur Mamoudou Touré. Le débat était de très haut niveau et portait sur des programmes tels que l’ONCAD, la fonction publique, les infrastructures, etc. Maitre Wade avait forcé le respect et avait convaincu surtout, par la qualité de ses propositions politiques, économiques et sociales.
Il en est de même pour le Président Macky Sall. On ne la jamais entendu quand il fut opposant verser dans la violence verbale. Sereinement, il est parti expliquer aux Sénégalais de l’intérieur son programme « YOONU YOKKUTE ».
Pour construire une démocratie plus forte, le pays a besoin d’une opposition crédible, moins pressée et moins pyromane si je peux m’exprimer ainsi.
Le PDS principale force de l’opposition doit abandonner sa logique suicidaire et guerrière.
Les organisations de la société civile et la presse nationale auront un rôle important à jouer dans cette dynamique globale de construction d’une démocratie durable. Il ne s’agira pas seulement de dénoncer les manquements de l’État, mais aussi de prendre position clairement et d’alerter si les forces de l’opposition dépassent les normes généralement admises dans une démocratie majeure. Ces sentinelles devraient aussi se faire entendre sur les questions aussi importantes que le terrorisme, le port de la Buqa, etc.
Le défi aujourd’hui qui mérite d’être relevé par tous politiquement parlant, c’est l’encrage définitif de la démocratie dans notre pays. À mon humble avis, le PDS au lieu de verser dans une logique destructive et provocatrice, devrait avoir une démarche plus républicaine, à l’image du parti socialiste quand il a perdu le pouvoir en 2000.
Une opposition républicaine n’est pas une opposition servile, bien au contraire. Malgré un comportement jugé républicain, le parti socialiste est revenu de manière honorable sur la scène politique, en se permettant même de gagner Dakar deux fois de suite lors des élections locales.
Quelles que soient les divergences toutes normales en démocratie, il était aujourd’hui possible de construire un fort consensus national autour du PSE, de la lutte contre le terrorisme et de la réforme des institutions..
La confrontation systématique, la stratégie de la manipulation et de l’intoxication ne conduiront nulle part l’opposition et porteront préjudice à la démocratie.. Le Président de la République s’adosse sur majorité qui croit en lui. La communauté internationale le soutient à cause de son parcours, de son bilan et de sa vision. Par sa nature c’est un homme serein qui a le courage de ses idées. Ce n’est donc pas un Président fébrile, qui se laissera faire sans réagir par crainte de l’opinion. Il n’est pas aussi dans une logique de petits calculs partisans, et serait sincèrement disposé à dialoguer et à discuter en toute responsabilité sans aucune forme de chantage ou de pression pour l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise..
Oumar Ba
Maire de Ndiob
Président du cadre de concertation des maires du département de Fatick
Vice-Président de l’AMS chargé de la coordination de la région de Fatick.
10 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (16:11 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (16:11 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (16:31 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (17:11 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (17:16 PM)Toucoulorisation De La Republi
En Janvier, 2016 (17:25 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (17:37 PM)Bababe
En Janvier, 2016 (17:43 PM)Vive l'union de l'Afrique noire.
Vivement que nous ayons notre propre langue, 1er symbole de dignite.
Anonyme
En Janvier, 2016 (21:51 PM)Moy Lolou
En Janvier, 2016 (11:57 AM)Participer à la Discussion