Il n'est pas inutile, à l'entame de mon propos, de rappeler que l’hôpital Aristide Le Dantec a été construit en 1910. Après 112 ans d’existence, avec un niveau d'entretien quasi-nul durant toutes ces années, il n’est point besoin d’insister sur l’idée que cet hôpital exigeait, pour des raisons de fonctionnalité et même de sécurité,une profonde cure de jouvence sur tous les plans. Il le fallait, depuis fort longtemps même, pour le mettre aux normes et ainsi le hisser à la hauteur des missions qui lui sont assignées. Son architecture, sa structure, son esthétique d’ensemble en font aujourd’hui un objet sans âme ni attrait. Une cure nécessaire pour lui donner toutes les opportunités et possibilités d’être doté en matériels modernes, en technologies et équipements médicaux dignes de notre époque.
Nous sommes tous convaincus que les professionnels de santé de notre pays : professeurs, médecins et autres personnels médicaux divers n'ont rien à envier,en termes de connaissances, de savoir et de savoir-faire, aux autres professionnels, d'ailleurs, vers qui nos patients qui ont besoin de prestations de qualité et de pointe sont aujourd'hui évacués. Seuls les plateaux techniques indispensables à cette fin font défaut, avons-nous l'habitude de dire. C'est le moment ou jamais, car le projet envisagé est une chance rêvée pour nous donner plusieurs modèles de plateaux techniques dans un cadre naturel et professionnel rompant avec l’ambiance glauque et lugubre de cette structure sanitaire passée de mode dans sa configuration actuelle.L'hôpital bâti depuis l’époque coloniale sur 6hectares ne vaudrait même pas pour une pièce de musée. Paradoxe frappant: même avec ses 6 hectares, il ne dispose pas d’un parking de son envergure.
Aujourd’hui, l’hôpital est à peine capable de recevoir 250 malades hospitalisés, même si en théorie 400 lits d'hospitalisation y sont aménageables. Comme de nombreux citoyens de ce pays,nous suivons avec beaucoup d'intérêt ce débat surréaliste artificiellement entretenu sur ce projet, tout au moins dans les termes où il est posé. Un projet d’un coût estimé à 63 milliards de francs CFA et dont une partie du financement sera mobilisée, après une opération de vente de l'autre moitié du terrain de 6 hectares. Suffisant pour que des esprits trop simplistes s'amusent à dire qu'une intention frauduleuse expliquerait la stratégie de financement novatrice privilégiée. En fait,ces insinuations sont le produit d'une pauvreté d’idées et de perspective navrante. Une pauvreté,elle-même, œuvre d'esprits réducteurs totalement dépassés par la subtilité, pour ne pas dire la complexité des systèmes de financements modernes imposés par la nature de nos économies. C'est aussi cela une facette de notre pays, encore englué, pour un temps, dans les affres du sous-développement qui féconde parfois des esprits d’un autre âge simplistes et naïfs.
Ce projet a été initié par le Chef de l’Etat, sur une demande formulée au cours d’une réunion tenue avec l’essentiel des professionnels du corps médical exerçant dans cet important hôpital, ainsi que par son administration. Depuis l'annonce de la matérialisation de cette demande, un débat est entretenu par une partie epsilon des professeurs de médecine et par certaines instances syndicales. Ces dernières s’agitent, car estimant que les intérêts de leurs membres sont menacés. Ces syndicats se devaient alors de réagir, même en posant mal le débat (pour quelle raison ?). Concernant les professeurs en révolte, reconnaissons qu'ils sont tous des scientifiques reconnus, de surcroît brillants dans leurs spécialités respectives. Il n'empêche, leur attitude étonne au regard de leurs parcours. Et tout scientifiques qu’ils sont, leur comportement fait penser à Jean Marc Sabourin, quand il s’interroge, en dissertant sur les obstacles se dressant devant le progrès de l’humanité pour poser la question suivante : " Comment peut-on améliorer la perception du progrès ?". J’ai envie de reprendre la réponse qu'il donne,lui-même,face à son interrogation, pour immédiatement l’opposer aux vaillants résistants qui, l’arme au poing, dressent des barricades à l’intérieur des murs de l’hôpital, en défiant ainsi le projet et s’érigent, à leur insu, en remparts contre le progrès. Triste, tout de même pour des scientifiques ! Ainsi Jean Marc Sabourin écrit : (…) « Il faut commencer avec l’histoire. C’est facile de romancer le passé, de romancer la nature. Mais lorsque vous étudiez comment les gens vivaient réellement autrefois – et comment ils vivent encore dans certaines régions du monde – vous vous rendez compte que c’était tout sauf idyllique. Cuisiner sur le feu semble romantique, jusqu’à ce que vous appreniez que la fumée causait des cataractes. Vous ne voulez pas revenir à l’époque où les enfants attrapaient la variole et où la famine était fréquente. Comprendre ces simples faits est le fondement de la conviction que le progrès a contribué au bien-être de l’humanité, et qu’il peut encore le faire ».
Juste quelques idées pour expliquer pourquoi les résistants qui expriment ainsi un fort désaccord au sujet du projet ont tort. Ils ont tort car ils marchent à rebours de l’histoire. Le projet en cours prévoit de bâtir un hôpital sur 3hectares, sur une plateforme structurelle de six étages plus un sous-sol. Un total de 650 lits y sera fonctionnel, avec un plateau technique de niveau exceptionnel mis en service avec plusieurs spécialités,contre les 250 lits avec un plateau en deçà de nos attentes. Plus d'une vingtaine de pôles construits autour des nombreuses spécialités : Pédiatrie, Obstétrique, Mère-enfant, Cardiologie, Chirurgie, Oncologie, etc. Toutes ces spécialités existent et ont toujours existé à DANTEC.Seulement, avec le nouveau projet, tout passe à un autre niveau. L’Oncologie et la Cardiologie, par exemple, comme toutes les autres spécialités seront au même niveau qu’elles ont été hissées dans n’importe quelle structure sanitaire moderne européenne, par exemple. Voilà le progrès !Et, c’est contre cela que des barricades sont dressées, les esprits chauffés à blanc, en se fondant sur l’ignorance supposée des populations pour les tenir en dehors du procès de l’universel.
Que des professeurs d’Universités, dépositaires de savoir et de connaissances en soient les instigateurs, dérange et interroge, voire choque même les consciences. Qu’est-ce que nous avons appris de l’Université au-delà des connaissances théoriques et pratiques. Qu’avons-nous retenu pour aider à éclairer les mêmes consciences pour le bénéfice de notre société ?Ces questions sont loin d’être superflues face au comportement des faux résistants barricadés à l’HALD. Le nouveau projet remet-il en question certains privilèges ou certaines pratiques fortement encrés ? Certaines habitudes ou le confort des droits acquis sont-ils menacés ? Si oui, qu’est-ce que cela représente par rapport aux retombées sur la population. Comme dirait l’autre, ASKAN BI MO GNOU GNOR ! Le soulagement des masses populaires n’est point interchangeable avec les intérêts d’une certaine catégorie de professionnels déjà privilégiée.
Le nouvel hôpital verra le jour dans 18 mois. Et je vois déjà certains résistants regretter leur attitude hostile dès qu’ils auront retrouvé leur confort, comme c’est le cas avec le Train Express régional, comme ce sera très bientôt le cas avec le BRT. La volonté du Président de la République Macky SALL d’offrir à chaque sénégalais, où qu’il se trouve, un environnement propice à son épanouissement et à son bien-être est inébranlable. Le propre d’un leader répondant à sa qualité, n’est-il pas d’être en avance avec ses idées et ses projections sur son temps ? C’est toujours après coup, qu’il est compris.Chers résistants, vous semblez donner raison à Axel Kabou qui s’interroge, à juste titre,«si l’Afrique refusait le développement ».
Nous sommes tous convaincus que les professionnels de santé de notre pays : professeurs, médecins et autres personnels médicaux divers n'ont rien à envier,en termes de connaissances, de savoir et de savoir-faire, aux autres professionnels, d'ailleurs, vers qui nos patients qui ont besoin de prestations de qualité et de pointe sont aujourd'hui évacués. Seuls les plateaux techniques indispensables à cette fin font défaut, avons-nous l'habitude de dire. C'est le moment ou jamais, car le projet envisagé est une chance rêvée pour nous donner plusieurs modèles de plateaux techniques dans un cadre naturel et professionnel rompant avec l’ambiance glauque et lugubre de cette structure sanitaire passée de mode dans sa configuration actuelle.L'hôpital bâti depuis l’époque coloniale sur 6hectares ne vaudrait même pas pour une pièce de musée. Paradoxe frappant: même avec ses 6 hectares, il ne dispose pas d’un parking de son envergure.
Aujourd’hui, l’hôpital est à peine capable de recevoir 250 malades hospitalisés, même si en théorie 400 lits d'hospitalisation y sont aménageables. Comme de nombreux citoyens de ce pays,nous suivons avec beaucoup d'intérêt ce débat surréaliste artificiellement entretenu sur ce projet, tout au moins dans les termes où il est posé. Un projet d’un coût estimé à 63 milliards de francs CFA et dont une partie du financement sera mobilisée, après une opération de vente de l'autre moitié du terrain de 6 hectares. Suffisant pour que des esprits trop simplistes s'amusent à dire qu'une intention frauduleuse expliquerait la stratégie de financement novatrice privilégiée. En fait,ces insinuations sont le produit d'une pauvreté d’idées et de perspective navrante. Une pauvreté,elle-même, œuvre d'esprits réducteurs totalement dépassés par la subtilité, pour ne pas dire la complexité des systèmes de financements modernes imposés par la nature de nos économies. C'est aussi cela une facette de notre pays, encore englué, pour un temps, dans les affres du sous-développement qui féconde parfois des esprits d’un autre âge simplistes et naïfs.
Ce projet a été initié par le Chef de l’Etat, sur une demande formulée au cours d’une réunion tenue avec l’essentiel des professionnels du corps médical exerçant dans cet important hôpital, ainsi que par son administration. Depuis l'annonce de la matérialisation de cette demande, un débat est entretenu par une partie epsilon des professeurs de médecine et par certaines instances syndicales. Ces dernières s’agitent, car estimant que les intérêts de leurs membres sont menacés. Ces syndicats se devaient alors de réagir, même en posant mal le débat (pour quelle raison ?). Concernant les professeurs en révolte, reconnaissons qu'ils sont tous des scientifiques reconnus, de surcroît brillants dans leurs spécialités respectives. Il n'empêche, leur attitude étonne au regard de leurs parcours. Et tout scientifiques qu’ils sont, leur comportement fait penser à Jean Marc Sabourin, quand il s’interroge, en dissertant sur les obstacles se dressant devant le progrès de l’humanité pour poser la question suivante : " Comment peut-on améliorer la perception du progrès ?". J’ai envie de reprendre la réponse qu'il donne,lui-même,face à son interrogation, pour immédiatement l’opposer aux vaillants résistants qui, l’arme au poing, dressent des barricades à l’intérieur des murs de l’hôpital, en défiant ainsi le projet et s’érigent, à leur insu, en remparts contre le progrès. Triste, tout de même pour des scientifiques ! Ainsi Jean Marc Sabourin écrit : (…) « Il faut commencer avec l’histoire. C’est facile de romancer le passé, de romancer la nature. Mais lorsque vous étudiez comment les gens vivaient réellement autrefois – et comment ils vivent encore dans certaines régions du monde – vous vous rendez compte que c’était tout sauf idyllique. Cuisiner sur le feu semble romantique, jusqu’à ce que vous appreniez que la fumée causait des cataractes. Vous ne voulez pas revenir à l’époque où les enfants attrapaient la variole et où la famine était fréquente. Comprendre ces simples faits est le fondement de la conviction que le progrès a contribué au bien-être de l’humanité, et qu’il peut encore le faire ».
Juste quelques idées pour expliquer pourquoi les résistants qui expriment ainsi un fort désaccord au sujet du projet ont tort. Ils ont tort car ils marchent à rebours de l’histoire. Le projet en cours prévoit de bâtir un hôpital sur 3hectares, sur une plateforme structurelle de six étages plus un sous-sol. Un total de 650 lits y sera fonctionnel, avec un plateau technique de niveau exceptionnel mis en service avec plusieurs spécialités,contre les 250 lits avec un plateau en deçà de nos attentes. Plus d'une vingtaine de pôles construits autour des nombreuses spécialités : Pédiatrie, Obstétrique, Mère-enfant, Cardiologie, Chirurgie, Oncologie, etc. Toutes ces spécialités existent et ont toujours existé à DANTEC.Seulement, avec le nouveau projet, tout passe à un autre niveau. L’Oncologie et la Cardiologie, par exemple, comme toutes les autres spécialités seront au même niveau qu’elles ont été hissées dans n’importe quelle structure sanitaire moderne européenne, par exemple. Voilà le progrès !Et, c’est contre cela que des barricades sont dressées, les esprits chauffés à blanc, en se fondant sur l’ignorance supposée des populations pour les tenir en dehors du procès de l’universel.
Que des professeurs d’Universités, dépositaires de savoir et de connaissances en soient les instigateurs, dérange et interroge, voire choque même les consciences. Qu’est-ce que nous avons appris de l’Université au-delà des connaissances théoriques et pratiques. Qu’avons-nous retenu pour aider à éclairer les mêmes consciences pour le bénéfice de notre société ?Ces questions sont loin d’être superflues face au comportement des faux résistants barricadés à l’HALD. Le nouveau projet remet-il en question certains privilèges ou certaines pratiques fortement encrés ? Certaines habitudes ou le confort des droits acquis sont-ils menacés ? Si oui, qu’est-ce que cela représente par rapport aux retombées sur la population. Comme dirait l’autre, ASKAN BI MO GNOU GNOR ! Le soulagement des masses populaires n’est point interchangeable avec les intérêts d’une certaine catégorie de professionnels déjà privilégiée.
Le nouvel hôpital verra le jour dans 18 mois. Et je vois déjà certains résistants regretter leur attitude hostile dès qu’ils auront retrouvé leur confort, comme c’est le cas avec le Train Express régional, comme ce sera très bientôt le cas avec le BRT. La volonté du Président de la République Macky SALL d’offrir à chaque sénégalais, où qu’il se trouve, un environnement propice à son épanouissement et à son bien-être est inébranlable. Le propre d’un leader répondant à sa qualité, n’est-il pas d’être en avance avec ses idées et ses projections sur son temps ? C’est toujours après coup, qu’il est compris.Chers résistants, vous semblez donner raison à Axel Kabou qui s’interroge, à juste titre,«si l’Afrique refusait le développement ».
18 Commentaires
Bof
En Août, 2022 (21:55 PM)Reply_author
En Août, 2022 (06:28 AM)Reply_author
En Août, 2022 (11:51 AM)Reply_author
En Août, 2022 (09:06 AM)Reply_author
En Août, 2022 (07:41 AM)Guelewar
En Août, 2022 (03:19 AM)Patriote
En Août, 2022 (04:39 AM)D'ailleurs, tu n'as toujours pas répondu à Mamadou Lamine Diallo ni aux senegalais à propos des 41 milliards (selon tes chiffres) pour repeindre le building administratif. Tu t'es contenté de faire des attaques personnelles à son encontre sans répondre à la question. Aujourd'hui rebelote. Pas de reponse de ta part. Arrete les hors-sujets way. Aies le courage de debattre du sujet au lieu d'en créer un autre pour essayer le noyer le poisson.
Qui le plus a bradé les terres de ce pays que le Président Abdoulaye Wade.
De la foire à la zone de captage, des zones militaires aux terres du Fouta .
Même l hôpital Le Dantec et et le stade Assane Diouf étaient dans le viseur de cet homme.
L histoire nous apprend juste que l équité territoriale est la meilleure des justice .
Les intérêts corporatistes perpétuent l injustice.
Avec les problèmes de mobilité en ville aujourd'hui comment amener des milliers d étudiants a le Dantec si on en faisait une faculté ?
Soyons sérieux et pensons aux plus démunis parmi nous .
Une belle idée qui ne corrobore pas la justice est une ignominie
Reply_author
En Août, 2022 (15:42 PM)Nos enseignants et chômeurs qui pour la plupart alimentent ces forums sont des reliques en matière de modernité ou des aigris donc incapable de se hisser au dessus de leurs propres turpitudes.
Commencez par bien gérer vos foyers , femmes enfants et parents, vos classes et quand vous aurez fini avec de bons points dans vos besaces vous vous attaquez à sujets plus complexes.
Heureusement que vous êtes une minorité car vos camarades avec abnégation courage et honnêteté appuient nos enfants et permettent à certains parmi eux d atteindre des performances que nous avons tous vus lors du dernier concours général.
Bravo à ces enseignants mais honte aux autres souvent disciples de Bacchus.
Suivez mon regard.
Tempo
En Août, 2022 (06:11 AM)Ceux qui vont se soigner à l'hôpital A. Le Dantec, habitent-ils dans le département de Dakar ? Je ne pense pas.
Les malades doivent avoir des hôpitaux plus accessibles et à proximité de leurs domiciles.
Mbarodi _ @tempo
En Août, 2022 (07:47 AM)Reply_author
En Août, 2022 (10:31 AM)Ces personnes dites de la diaspora sont jalouses qu au Sénégal qu on puisse vivre avec plus de commodités que dans beaucoup de pays Européens aujourd'hui.
Mais comme ils sont malhonnêtes ils sont restés sur les clichés des années 90 ou 2000.
Nous sommes à des années lumières de cela messieurs
Quels ouvrages dans le monde ont 100 ans d âge sans être rénovés ?
Certains parmi vous des qu ils ont quelques euros ou dollars en poche viennent au pays rasent la maison familiale ou contruisent une autre maison .
Peut on vous dire pourquoi n avez vous pas retapé la vieille bicoque ?
Sachons raison garder. Beaucoup parmi sommes fiers de l'orientation actuelle de notre pays avec une équité territoriale que même la nature a peine à réaliser.
Vive le Sénégal vive l Afrique.
Savez vous que tous les sites dits pieds dans l'eau disparaissent ois disparaîtront .de saint Louis a Diembereng visitez la côte et vous vous en rendrez compte.
Donc de grâce pieds dans l eau n est pas ce qui donne de la valeur a un terrain aujourd'hui.
Et vous qu avez vous à votre actif? Certainement cartouchards dans plusieurs facultés ou paresseux à souhait comme fonctionnaires dans une administration qui vous paye votre salaire et que vous vilipendez à la moindre occasion ou encore chômeur de votre état avec en bandoulière votre nullité en tout !!
Allez vous former ou chercher du travail. Dans les hameaux et villages y a du boulot dans les champs !
Moe
En Août, 2022 (11:32 AM)Mecambo
En Août, 2022 (12:30 PM)L'heure est grave pour lui, il faut l'aider!
Pour en savoir plus, lisez les résultats ci-dessous.
LA PERSONNALITÉ DE Mr LATIF COULIBALY À TRAVERS SON GALIMATIAS.
Les troubles psychiques peuvent se manifester de nombreuses façons et à des âges différents. Dans la majorité des cas, ces troubles se manifestent, de façon aiguë par une logorrhée verbale inutile, reflétant une déconnexion avec la réalité. Parfois les symptômes se développent par épisode sous la forme d’un accès de crise maniaque déclenché par une extase de jouissance inespérée, entrainant un trouble du comportement, venant bouleverser la vie de la personne. Ainsi brutalement, surgissent les caractéristiques de la bipolarité : des changements d’attitude, des propos bizarres, l’éloignement de ses convictions d’hier, la perte d’intérêt pour les choses habituelles logiques. Tout d’abord, la personne atteinte ne comprend pas ou on nie son état pathologique en refusant la critique de ses hallucinations. Et hélas, le diagnostic de la folie sera ainsi, retenu sans discussion et une conduite à tenir d’urgence s’impose pour limiter les dégâts collatéraux.
Comment ce sieur Latif dans ses délires, a osé traiter des professeurs de médecine'' d’opposants à rebours de l’histoire'' pour avoir critiqué une démarche unilatérale, précipitée voire dangereuse de la fermeture de l’hôpital Le Dantec. Sans doute, comme l’affirme l’imminent oncologue le Pr Mamadou Diop, l’arrêt brutal des activités de son service et le redéploiement inadapté des patients entraineront une hécatombe. Dans son cynisme pathologique comme toujours, depuis qu’il fréquente l’avenue Roume, le sieur Latif en voulant discréditer ces avis d’expert, est complètement à côté de la plaque sans scrupule. En tentant d’apporter une réplique sans argument ni fondement, le sieur Latif, se démerde dans ses hallucinations pour faire un mauvais procès aux universitaires afin de régler ses comptes et mécomptes inachevés d’une part et d’autre part pour créer une affaire dans l’affaire en nous accouchant un charabia nul et hors sujet. Il nous parle d’opposants à la reconstruction de l’hôpital alors qu’il n’y en a point. Ce qui illustre encore sa personnalité pathologique. Sans aucun doute, une personne dans son état, a conscience de l’absurdité de ses délires, mais sans aide, elle ne parvient pas à s’arrêter. Ces idées et comportements sont incontournables et deviennent une jouissance obsessionnelle et un désir pathologique. Les obsessions sont des pensées ou des images qui surgissent à répétition et qui sont difficiles à chasser de l’esprit. Pour réprimer ou se débarrasser de ses obsessions, la personne atteinte se sent obligée d’accomplir des gestes répétitifs, des rituels, appelés compulsions. Ces obsessions sont toujours dérangeantes, parfois effroyables à l’image des vociférations du sieur Latif, comme un volcan en irruption. Elles peuvent générer beaucoup de détresse, de malaise ou de dégoût comme les leçons d’éthique de notre tartuffe dans ses hallucinations. Par son égo démesuré, la très grande majorité de ces personnes est incapable de respecter l’expertise et d’honorer la science et ses hommes. Si la situation perdure, il faudra admettre que la personne concernée n’est plus capable de discernement et qu’elle doit faire éventuellement l’objet d’une thérapie psychanalytique. Et pour prendre une telle décision, il est préférable de demander conseil auprès des experts professionnels à savoir nos honorables maitres et professeurs de la faculté de médecine de Dakar. Voici en quelques mots l’autopsie de la personnalité d’un arriviste assoiffé de gloire, exhibant sa folie comme un trophée de gladiateur en voulant mettre des œillères aux professeurs de médecine concernant le débat public sur la fermeture de l’hôpital le Dantec.
Encore et toujours merci, chers honorables et distingués Professeurs en vos rangs et grades pour tout le service rendu à la politique sanitaire du pays.
Votre disciple
Dr Souleymane Diatta
Chirurgien CHU-Fann
Dakar, le 14/08/2022
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