Imaginez deux pays africains : le Ghana, grand producteur de cacao, et l’Égypte, maître incontesté de la culture du coton. Si le Ghana s’amusait à cultiver du coton sur ses terres fertiles ou si l’Égypte se lançait dans la production de cacao (en plein désert, pourquoi pas tant qu’on y est ?), ce serait du grand n’importe quoi ! Alors, ils ont décidé de s’inspirer d’une règle simple : que chacun se concentre sur ce qu’il fait de mieux. Le Ghana produit le meilleur cacao, l’Égypte s’occupe de son coton, et grâce aux échanges, tout le monde s’enrichit. Voilà une belle leçon d’économie qui rend la vie plus simple et plus douce (surtout quand le chocolat est de la partie).
Eh bien, c’est exactement ce que Serigne Ngundu et son bëkk néek nous proposent, mais à une échelle nationale. Que chaque région du Sénégal fasse pareil : se concentrer sur ce qu’elle fait de mieux, selon la vieille (mais efficace) théorie des avantages comparatifs de David Ricardo. Pas besoin de réinventer la roue, juste optimiser ce que nous avons déjà !
Diversification économique : Mettez tous vos œufs dans plusieurs paniers, sauf si vous aimez les omelettes risquées !
Avant même de parler spécialisation, diversifier, c’est comme ne pas compter sur un seul tonton riche. Chaque région a ses pépites : Kédougou et son or qui brille de mille feux, Matam qui rêve d’être un as de l’irrigation. Résultat ? Une économie solide, qui ne tremble pas à chaque éternuement des marchés mondiaux et si un secteur tombe en panne, le pays ne se retrouvera pas en slip. Astucieux, non ?
Spécialisation régionale : Laissez les pros faire leur show !
Quand on parle spécialisation, Madame Casamance s'occupe des mangues et du riz (parce que l'agriculture, c’est son dada), pendant que Monsieur Dakar continue d’impressionner avec ses services et son industrie. Chacun fait son truc, et le Sénégal devient une machine bien huilée, capable de briller sur le plan international. Et franchement, qui n’aime pas une équipe de Galactiques où chacun brille sans empiéter sur l’espace des autres ?
Création d'emplois : Bye-bye l’exode rural, bonjour les jobs locaux !
Quand on développe des industries locales, on crée des emplois là où les gens vivent, pas seulement à Dakar. Imaginez mes jeunes cousins (sérères) de Fatick qui n'ont plus besoin de partir pour trouver du boulot. Ils bossent sur place, fiers comme des lions. Résultat ? Moins de pauvreté, et des parents qui sont fiers de voir leurs enfants réussir là où ils ont grandi.
Réduction des déséquilibres : Dakar, on t'aime mais t’es pas le nombril du monde !
Dakar a longtemps été le pôle d'attraction, un aimant qui tire tout vers lui. Mais valoriser les autres régions, c’est arrêter de croire que Dakar est le centre de l’univers. Chaque région a ses propres talents, et en les mettant en avant, on redynamise tout le pays. Moins de gens qui partent, plus de prospérité locale, et une répartition des richesses qui fait du bien à tout le monde.
Intégration économique : Quand le Sénégal joue collectif, c’est du grand art !
Un Sénégal où chaque région fait son show, ça donne des échanges économiques gagnant-gagnant. Les agriculteurs de la vallée du fleuve nourrissent Dakar, qui, en retour, offre des services modernes. C’est comme un mariage bien assorti où chacun apporte quelque chose à la table (et personne ne râle parce qu’il n’y a pas assez de bouillon dans le plat).
Investissements et infrastructures : Développez-les, et ils viendront !
Investir intelligemment, c’est attirer des investisseurs comme des comme des papillons attirés par la lumière. On parle de routes, de ports, de systèmes d’irrigation… bref, de tout ce qui fait baver les investisseurs étrangers. Imaginez des touristes à Thiès (petite côte) ou en Casamance, des mines bien exploitées à Kédougou : c’est le jackpot. Et avec de meilleures infrastructures, le Sénégal roule vers un avenir prospère (sans crever un pneu sur des routes cabossées).
Souveraineté et innovation : Moins de dépendance, plus de fierté nationale !
« Produisons ce que nous consommons et consommons ce que nous produisons » disait le grand Thomas SANKARA. Moins besoin d’importer du riz si on en cultive assez. Manger ce que l’on produit, c’est être fier de son assiette et donner une petite leçon d’économie à ceux qui veulent jouer avec les prix mondiaux.
Quand on exploite au mieux ses ressources, on devient aussi créatif. Cultures adaptées au climat ? Techniques d’irrigation de génie ? C’est le moment de briller et de prouver qu’au Sénégal, on a de l’or dans les idées (en plus de celui de Kédougou).
Ci gàttal daal, Serigne Ngundu et son bëkk néek proposent un Sénégal où chaque région brille, où l’économie est diversifiée, et où l’exode rural devient une vieille histoire. Un plan qui nous fait passer de spectateurs à acteurs de notre propre succès, et où tout le monde sort gagnant (même les sceptiques qui pensent que l’économie, c’était juste des chiffres barbants).
Sambacor KA
Militant de la commune Fann-Point E- Amité
Membre de la Commission Bonne Gouvernance Patriotisme et Citoyenneté du MONCAP
17 Commentaires
On dirait quelqu'un qui veut rappeler à "Serigne Ngundu et son bëkk néek" que je suis là, je n'ai pas encore reçu ma part du gâteau dans les nominations.
Reply_author
En Novembre, 2024 (15:46 PM)Diawdji
En Novembre, 2024 (16:04 PM)Ndeye
En Novembre, 2024 (16:17 PM)Ndeye
En Novembre, 2024 (16:17 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (16:06 PM)U'e équipe avec un bon mentale gagne.
Dommage qu'ils ne font que démoraliser les jeunes avec un discours pessimiste qui fait que les jeunes n'ont plus d'espoir et risque leurs vie pour aller sérvire se nourriture aux poissons.
ton serigne ngoundou et son beu néék n'ont rien réinventé ils juste mal copié
MONCAP doit être rebaptisé MONCANCRES
..
En Novembre, 2024 (16:49 PM)j'adore!!!!!!!!
Ama
En Novembre, 2024 (17:00 PM)au centre du pays pour desengorger Dakar
Moussa Sagna
En Novembre, 2024 (18:02 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (13:17 PM)Pas pertinent et si le gouvernement suit cette voie, les producteurs ne vont pas le suivre.
Pasteftiviste
En Novembre, 2024 (13:16 PM)Lamine
En Novembre, 2024 (10:36 AM)Participer à la Discussion