Nous disions dans notre contribution intitulée "Les Présidents SALL et WADE à la Croisée des Chemins" que le Président Macky SALL avait rendu un grand service à la démocratie sénégalaise dans sa quête de consensus pour un deuxième mandat. Ceci, parce qu'il avait réussi à fédérer la quasi-totalité des forces politiques traditionnelles du Sénégal autour de lui, ouvrant la voie aux débats sur ce que pourrait représenter l'alternative qui est en passe d'être incarnée par Ousmane SONKO.
En effet, la compétition entre les héritiers de Wade et de Senghor avait été tranchée par les sénégalais depuis 2012 car Macky SALL l'avait remportée sur Karim Wade et Idrissa Seck d'une part, et sur Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse, d'autre part. Deux pages de notre histoire devaient donc se fermer pour ne plus être réouvertes par le biais de querelles politiciennes entretenues contre la volonté déjà exprimée du peuple. Nous soutenions alors, que le Président Macky SALL a pu éliminer, s'appuyant sur des raisons objectivement défendables, des adversaires politiques capables d'entretenir des querelles politiciennes ou des appareils politiques sans doctrine ou idéologie comprises par leurs militants, ouvrant ainsi la voie aux débats de fond.
Ensuite, nous soutenions qu'il n'y avait que quatre forces politiques au Sénégal malgré les 47 listes aux législatives : (i) le pouvoir (ii) les frustrés du pouvoir qui avaient élu le pouvoir (iii) l'opposition hier au pouvoir et (iv) les alternatives. Les sénégalais ont également tranché cette compétition confirmant leur choix de 2012, ce qui devait se traduire en une consolidation du pouvoir et des frustrés du pouvoir en un seul bloc. Ces élections législatives avaient également donné mandat au Président Abdoulaye Wade d'organiser l'opposition mais pas au profit de son fils, le cas de ce dernier ayant déjà été tranché dans les urnes en 2012. Enfin, la primaire du groupe des alternatives avait été remportée par Ousmane SONKO et le PUR. En ce qui nous concerne, notre message alternatif indépendant n'avait pas été entendu du fait de la pléthore de listes. Nous avions donc naturellement soutenu le parrainage malgré le fait que nous en avions été doublement victimes, en 2012 avec une candidature rejetée (12 000 parrains), et en 2017 (32 000 parrains) du fait de 45 autres listes non parrainées. Usant de la même méthode du porte-à-porte, nous n'avons pu collecter que 11 000 signatures pour la présidentielle de 2019, et ne les avons donc pas déposées en doublons. Le parrainage, conjoncturellement généralisé, a donc joué son rôle de réduction des candidatures en ligne avec les résultats des législatives jusqu'à la rationalisation des partis politiques pour rétablir les indépendants dans leur droit.
En définitive, la compétition électorale (2000, 2012, 2017), la justice, et le parrainage, ensemble ont pu aider le peuple sénégalais à espérer s'affranchir de la politique politicienne en confirmant leurs choix déjà exprimés par deux alternances. Pour raison d'État, la justice se devait aussi de traiter de manière exceptionnellement diligente le traitement des dossiers. Le conseil constitutionnel vient aussi de confirmer le Sénégal en une démocratie majeure, car nous aurions été une république bananière si des candidatures devaient être retenues pour des raisons techniques pour ensuite conclure qu'elles ne devaient pas être quelques jours plus tard. Ça aurait été irresponsable de la part de sages conseillers et gardiens de notre constitution et pour la postérité.
Les sénégalais en sont donc à devoir évaluer le pouvoir consolidé qu'ils ont élu et identifier l'alternative à ce pouvoir dans sa vision de notre développement au vu de son bilan, mais surtout des perspectives, car le bilan dans le mode de gouvernance du pays est le même que celui des 60 dernières années. Le bilan est celui de réalisations physiques et une croissance non durable tirée par l'endettement extérieur et la redistribution de ressources budgétaires temporaires dans le contexte d'un environnement international favorable notamment les prix du pétrole par rapport à leurs niveaux de 2012 (voir notre rapport www.cefdel.net, "bilan socialiste, perspective libérale patriotique").
De ce qui précède, il peut être conclu, que nous n'avons en réalité que deux choix : Macky SALL ou Ousmane SONKO. Non pas pour leurs personnes mêmes, mais pour une fois, pour les visions alternatives claires qu'ils représentent, et qu'ils ont maintenant la responsabilité d'expliquer aux sénégalais lambda dans le mois à venir sans pollution politicienne.
En effet, cette bipolarisation ne doit pas être obscurcie par des querelles politiciennes notamment sur la crédibilité des candidats. Madické Niang nous a déjà dit qu'il n'était pas candidat pour une vision mais pour représenter un absent en la personne de Karim Wade qui a peut-être un rôle à jouer. Il négociera peut-être pour lui, étant son avocat, dans un deuxième tour de scrutin. Cette compétition sera aussi certainement pour Idrissa Seck qui avait élu le pouvoir, une occasion de jauger son résiduel de sympathie auprès des sénégalais pour en tirer des conclusions sur sa posture dans un second tour ou pour l'avenir. En ce qui concerne le candidat du PUR, le fait qu'il soit connu des sénégalais par le nom même de son organisation en dit long sur son rôle attendu. Il pourra également jauger son plein de voix et se déterminer par rapport à la bipolarisation du champ politique sénégalais.
Cette bipolarisation doit aussi consacrer le parachèvement de notre démocratie et notre marche vers le développement car il n'y a que deux voies vers celui-ci, à nos yeux, en termes de vision. Il s'agit du leadership d'État par la socialisation de l'approche à travers l'État et son partenariat avec le capital étranger ou national, ou la responsabilisation des sénégalais, de leurs communautés locales, et du secteur privé national, les exceptions pour se prévaloir d'un pragmatisme dans les deux approches ne changeant pas leurs essences. La première est socialisante et la deuxième est libérale. Est-ce que nous voulons prendre notre destin individuel et collectif local pour aller au développement, ou nous voulons donner à l'État le leadership de nous mener au développement? Est-ce que nous voulons principalement compter sur notre secteur privé national aussi petit qu'il soit en mettant les conditions de son essor en place, ou est-ce que nous préférons compter sur le capital étranger en partenariat avec l'État pour aller au développement? Comment financer ces options?
Nous pensons que les candidats recalés doivent se déterminer par rapport à cette bipolarisation. Certains doivent objectivement rallier Macky SALL car ils ont la même vision que lui, et d'autres à Ousmane SONKO qui est le seul à avoir une vision différente de ce que nous avons fait ces 60 dernières années, notamment du point de la souveraineté économique. Ousmane SONKO a cependant assigné un rôle important à l'État dans sa vision du développement, mais nous l'exhortons à nouveau qu'il faudrait utiliser cet État pour responsabiliser les sénégalais et le secteur privé national et par notre autonomie monétaire sénégalaise ou l'UEMOA seulement. Sinon, son offre ne sera pas différente de celle de Macky SALL et de tous les autres candidats qui nous ont exposé leur vision.
Il s'agira d'un cheminement vers la liberté et la souveraineté, pas seulement vis-à-vis de l'étranger, mais la souveraineté du sénégalais lui-même vis-à-vis de son État et de ses concitoyens par l'emploi et par son adhésion à une communauté locale autonome et responsable et ouverte sur le monde aidée en cela par une monnaie libérée.
Ce que l'État doit faire et n'a jamais bien fait tous les sénégalais le savent. L'État doit d'abord s'occuper de l'éducation, de la santé, des infrastructures de base et d'appui au secteur privé, et d'un environnement propice à l'essor du secteur privé national tout en maintenant une dette soutenable. Ce n'est que si nous avons des marges de manœuvre budgétaires pour socialiser des interventions de l'État dans les activités commerciales que nous devons le faire en partenariat avec le privé. Mais nous devons le faire avec l'exécutoire du taux de change au cas où on se tromperait de choix pour que nos ressources financières restent dans notre économie nationale. Les ressources pétrolières et gazières à venir ne doivent pas nous dévier de cette façon alternative de gérer nos affaires publiques. La question est de savoir comment financer ces besoins et avec quel type de gouvernance qui responsabiliserait davantage les sénégalais et les collectivités locales.
De ce point de vue, le dernier combat d'Abdoulaye Wade, à nos yeux, est d'être l'artisan de l'amorce du libéralisme classique en Afrique après la transition du libéralisme social (Diouf, Wade et SALL), pour parachever le changement (SOPI). A défaut, il lui faudra accepter que son héritier est bien Macky SALL. Il a peut-être déjà tiré cette conclusion.
Vive la Démocratie
Vive le Sénégal
Librement
Dr. Abdourahmane SARR
Président CEFDEL/MRLD
Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp
101 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (15:57 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (15:59 PM)Deugdji
En Janvier, 2019 (16:09 PM)Dcapatriot
En Janvier, 2019 (16:12 PM)Ce qui fera de cette élection la plus décisive de l’histoire politique sénégalaise. Soit on change radicalement de paradigme avec Sonko, soit on revit un cas de DÉJÀ VU c-à-d mêmes chats yi mêmes chiens yi comme le disait Thiat de Keurgui
Anonyme
En Janvier, 2019 (16:15 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:19 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:23 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:23 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:23 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:23 PM)Gfgfhf
En Janvier, 2019 (16:30 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:30 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:33 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:36 PM)Alors pourquoi subitement le placer du cote de l'alternative. Etre adversaire de Maky ne veut pas dire etre du cote de l'alternative ideologique.
Cela devrait te faire comprendre qu'ici au Sénégal, les positions ideologiques sont juste de l'ordre du discours. Ton liberalisme aussi glisse lentement sur ce terrain accomodant. de la politique politicienne.
Anonyme
En Janvier, 2019 (16:42 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:43 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:52 PM)Samedi 22 Septembre 2018
Ousmane SONKO que nous remercions de nous avoir invité à la cérémonie de lancement de son livre «solutions» et lors de laquelle il a invoqué notre contribution démontrant que Macky SALL a décidé d’opérer un virement vers davantage de libéralisme, est à féliciter. Il est à féliciter pour avoir produit un livre exposant en un chapitre introductif de cinq pages sa vision socialiste et nationaliste qui compte sur un état suffisamment financé, y compris par la monnaie, pour réaliser notre émergence. Par le patriotisme, le travail, et l’éthique, il nous promet sous le leadership d’un état vertueux, non dépendant de l’extérieur, de réaliser notre progrès social dans un nouveau contrat national. Par le collectivisme qui prend le dessus sur l’individu et la communauté dans un état fédérateur et non fédéré qui sera nécessairement centralisé et déconcentré, SONKO nous promet un «Sénégal de tous et un Sénégal pour tous» que Macky Sall semble progressivement abandonner. Président de la République, il fera mieux que ses prédécesseurs avec une utilisation responsable du taux de change de notre monnaie auquel il osera toucher ou faire toucher s’il peut, mais il vous propose de croire en nous «Gueum Sougnou Bopp» mais pas essentiellement en vous-mêmes «Gueum Sen Bopp». De ce point de vue, il vous propose de changer les acteurs du système et un élément essentiel du système, la monnaie, mais pas le système qui est le socialisme congénital sénégalais. La solution pour SONKO n’est pas en vous mais en nous, la nation.
Nous disions dans notre contribution précédente que Macky SALL après avoir constaté les échecs du socialisme auquel il a cru comme tous ses prédécesseurs pendant tout son mandat, c’est-à-dire le leadership d’état dans la résolution de vos problèmes, est en train de changer de cap vers le libéralisme par nécessité pour responsabiliser le secteur privé, l’endettement d’état ayant atteint ses limites. Malheureusement, il n’en a pas les outils et compte sur la banque centrale et le financement extérieur pour permettre au secteur privé de «piloter, financer, et exécuter» la phase 2 du PSE. Dans le cadre actuel de notre régime de change, cette option ne produira pas de résultats nous l’avons expliqué à cause de la fuite anticipée en importations des liquidités injectées. C’est de ce point de vue que SONKO aurait mieux réussi, mais dans la méthode, il vous propose la même chose. Régler vos problèmes à votre place de façon participative.
Il est vrai que croire en soi-même n’est pas suffisant, encore faudrait-il avoir les moyens de traduire en actions concrètes la notion de «Gueum Sa Bopp». Nous disons depuis 2011 «Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp» qui permet d’opérationnaliser le «Gueum Sa Bopp» au-delà du «Gueum Sougnou Bopp» ou l’indépendance au niveau national. Il se peut bien que les Sénégalais préfèrent comme nous le disions au sortir des législatives de 2017 dans une contribution intitulée «Leçons d’un Scrutin» aller à l’émergence sous l’aile protectrice de leur état et de leur classe politique traditionnelle. Prendre leur destin «commun» en main mais pas leur destin «individuel et communautaire» en main. Dans ce cas, vous avez votre Président SONKO si la contrainte de financement de son état fédérateur vertueux est levée.
Malheureusement je ne pense pas que ce sera le cas s’il est élu. Comme tous ses prédécesseurs avant lui, l’état central d’un peuple n’ayant pas les moyens de le financer ne pourra compter que sur l’extérieur pour combler le déficit de financement de ses promesses. Les niches fiscales ne suffiront pas car l’équilibre macroéconomique actuel de taxation effectivement faible et moins élargie conditionne en partie les performances des secteurs formel et informel. Le gouvernement de Macky SALL n’a pas pu réaliser les performances fiscales proclamées à chaque loi de finance, parce que c’est concrètement difficile même avec une vertu améliorée car notre problème n’est pas fondamentalement la corruption. Le renforcement des prérogatives de l’état signifiera nécessairement plus d’impôts à moins que les ressources pétrolières et gazières à venir soient utilisées pour renforcer un état socialiste et nationaliste.
SONKO vous aura donc averti en ces termes: «Nous devons dire, d’emblée, que le rôle de l’Etat sera important dans la réalisation de notre vision et de notre modèle. La fonction économique de l’Etat va au-delà de celle d’une institution utilisée simplement au service des politiques sociales et de la redistribution. L’Etat ici est l’incontournable outil de restructuration…Son intervention doit être séléctive, stratégique et complémentaire du marché….ni-néolibéral, ni interventionniste traditionnel, mais démocratique et participatif» nous dit-il. Peut être qu’il sera libéral social, nous verrons.
En ce qui concerne Macky SALL, s’il est prêt à toucher ou faire toucher s’il peut le taux de change, son option indirectement socialiste mais davantage libérale d’appuyer le secteur privé leader de l’émergence réussira mieux dans un deuxième mandat que dans le mandat précédent. Il vous propose aussi en perspective de la phase 2 du PSE «un état interventionniste démocratique et participatif». Vous pourrez lui rétorquer que c’est trop tard. La différence étant que SONKO est vierge et vous promet la vertu dans la mise en œuvre de ce que Macky SALL vient de commencer avec la déconcentration de l’état, la mise en place de pôle régionaux qui détermineraient à travers le secteur privé local les voies sélectionnées. Dans les deux cas, les Sénégalais auront choisi le leadership d’état ou le leadership d’un secteur privé national et local appuyés. Il s’agit du paradigme «Doomed to Choose » ou «Condamné à choisir » une voie que nous avons expliqué dans notre commentaire de la première déclaration de politique générale du Premier Ministre Dionne, contribution intitulée «La vision du PSE est-elle adaptée au contexte».
Nous exhortons notre ami Ousmane SONKO à revisiter son analyse de l’apport de la liberté individuelle et collective locale dans la réalisation de la responsabilisation des sénégalais pour leur développement avec l’accompagnement de l’état. Il ne s’agira pas comme il le dit «d’une obligation de renonciation à l’intérêt individuel lorsqu’il est en contradiction avec l’intérêt général». L’intérêt individuel et collectif local dans un état correctement décentralisé en pôles régionaux autonomes, mène vers l’intérêt collectif global par la libre solidarité nationale de pôles autonomes. Ceci parce que l’intérêt individuel dans ce contexte permet une solidarité nationale libre et consensuelle dictée par la liberté de l’individu de vivre dans la localité qui lui plait. Ce serait le cas dans l’état fédéral de Cheikh Anta Diop. Le comportement du plus grand nombre au niveau communautaire où les individualismes bâtissent des consensus libres «sécrètent» effectivement le bonheur collectif local et non le contraire. L’intérêt général par le déni de la liberté individuelle dans un état socialiste centralisé nationaliste n’ayant pas les moyens de sa politique pousse à l’endettement extérieur, la nécessité d’externaliser la responsabilité de la gestion monétaire pour éviter une inflation inutile, et à l’émigration dont le nombre de sénégalais vivant à l’extérieur est la démonstration.
Le changement se fait effectivement avec du neuf. Le système qu’il faut donc changer ne se résume pas aux hommes qui l’animent mais le système lui-même. Le système de gouvernance du Sénégal est congénitalement socialiste et les causes produiront toujours les mêmes effets. Le centralisme d’état favorise la corruption pour capturer les ressources communes par des lobbys (champions nationaux) ou étrangers.
Nous devons construire une société libre, responsable, démocratique, et ouverte sur le monde qui peut produire une substitution aux importations et promouvoir les exportations sans forcer le consommer local. Ceci passera par l’inclusion financière de toute la population pour leur permettre de financer leurs propres plans y compris d’industrialisation pour vendre à une clientèle essentiellement libre utilisant une monnaie libérée. Cela n’empêchera pas comme nous l’avons dit un accompagnement de l’état pour pallier les défaillances du marché et fournir des services publics de qualité (éducation, santé, assainissement, protection sociale, infrastructures de base et d’appui au secteur privé). L’option de SONKO vers une décentralisation poussée mais non assumée permettant de découvrir ces défaillances et ces besoins va ainsi dans le bon sens dans la mesure où l’impôt orienté vers des services publics de qualité améliore la compétitivité. Le Président SONKO devra donc revoir la gouvernance des services publics avant de lever davantage d’impôts comme il l’a démontré dans la meilleure section de son livre relative à la fiscalité. Ce n’est pas encore le cas au Sénégal et SONKO a certainement un rôle à jouer dans cette perspective n’étant pas moins méritant que ses anciens collègues aux commandes.
Librement
Dr Abdourahmane SARR
Président du CEFDEL/MRLD
Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp
Anonyme
En Janvier, 2019 (16:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:58 PM)Si Macky Sall avait tenu ses 5 ans, j'aurais vote pour lui mais il a menti et rien que pour ca il a cree beaucoup de mecontents comme moi, 7 ans c'est trop long en democratie et malgre les realisations, les gens en ont marre car il est reste au dela du temps espere
Il pense pouvoir gagner au 1er tour comme Wade l'a fait en 2007 apres 7 ans mais tout le monde n'est pas Wade et les Senegalais ont change.
Personne ne peut et personne n'ose dire que Macky Sall n'a rien fait en 7 ans, ce n'est pas vrai mais il aurait pu optimizer nos ressources et depenser moins pour le TER, le centre de conferences et autres projets chers et futiles.
Il aurait pu faire la pert belle aux entreprises Senegalaise au lieu de tout offrir aux francais et aux Trucs.
Macky ira au 2eme tour , il le sait bien et c'est pour cette raison qu'il a voulu reduire le nombre de candidats pour passer au 1er tour.
Il oublie que les 25 recales vont donner des consignes de vote car entre Karim et Khaf c'est au minimum 25% des voix qui peuvent se reporter sur Sonko ou Idy, attention Macky, naagou bakhoul tu va aller au 2nd tour.
Anonyme
En Janvier, 2019 (16:58 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:00 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:01 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:05 PM)Nioks
En Janvier, 2019 (17:07 PM)Je prends le risque de voter SONKO.
Anonyme
En Janvier, 2019 (17:14 PM)cest un homme aux sales
voter macky cest voter utile
Anonyme
En Janvier, 2019 (17:14 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:14 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:14 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:16 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:18 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:18 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:21 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:21 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:23 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:24 PM)Bounkhatab
En Janvier, 2019 (17:35 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:38 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:42 PM)le 6 Décembre 2018
"Macky Sall a Choisi: Socialisme et Capital Etranger"
Le Président Macky Sall avait élaboré sa vision du développement au contact des populations pauvres du fond du Sénégal et avait décidé de leur venir directement en aide s’il arrivait au pouvoir. Sa volonté est sincère, mais sa méthode qui découle également d’un désir sincère de redistribution n’est pas la bonne pour le Sénégal car elle le conduit à faire des choix malheureux. Macky Sall veut créer de la richesse pour la redistribuer. La bonne méthode, à notre avis, est de faire en sorte que les Sénégalais puissent se prendre en charge eux-mêmes, ce qui n’exclut pas une redistribution soutenable et souhaitable pour réduire les inégalités sans être le principal objectif. Par ailleurs, ce désir de solidarité s’organise le mieux à l’échelle locale puisque mieux ciblée.
En effet, il y a une différence entre la formule «Un Sénégal sans exclusion, où tous les citoyens bénéficient des mêmes chances et des mêmes opportunités pour réaliser leur potentiel et prendre en main leur destin» et la formule «Un Sénégal de tous et un Sénégal pour tous». La première est libérale car elle permet de réduire les inégalités pour que chacun puisse prendre son destin en main et se réaliser. La deuxième est socialiste car elle suppose au-delà du Sénégal «pour» tous, de bâtir un Sénégal «de» tous plutôt que «par» tous. Cette dernière volonté fait que Macky Sall assigne à l’état un rôle développementaliste et/ou externalise ce rôle au capital étranger pour pouvoir redistribuer les retombées puisque ne pouvant pas compter sur son privé national. Ces deux formules étaient toutes les deux dans la dernière déclaration de politique générale du Premier Ministre. La distinction que nous venons de faire n’y était pas très importante dans la mesure où le gouvernement semblait s’éloigner de ses ambitions développementalistes en annonçant une année sociale face à l’échec constaté de ses ambitions de transformation structurelle de la Phase 1 du PSE. Nous disions alors que l’appel de l’état au secteur privé pour qu’il prenne le relai de la croissance était une bonne décision mais ce dernier ne le pouvait pas puisque n’ayant pas un système financier d’accompagnement. L’état devait donc se confiner aux services sociaux et aux infrastructures de base et d’appui à la compétitivité du secteur privé au vu de ses moyens limités, ce que le programme de 2019 de Macky Sall a bien incorporé. Les ressources pétrolières et gazières ne doivent pas changer cette option.
Nous disions aussi que lorsqu’on ne peut pas exporter des biens et services à cause d’une monnaie forte, on se retrouve à exporter des êtres humains, c’est-à-dire notre jeunesse éduquée ou non, formée ou non, pour tenir l’équilibre de notre balance des paiements. Les transferts de migrants qui se substituent ainsi à des recettes d’exportations, ainsi que les fonds d’entreprenariat (DER), ne pourront pas favoriser des emplois locaux car ils resteront des filets sociaux (comme les bourses familiales) qui ne feront qu’alimenter les importations. Nous disions donc qu’il fallait une autonomie monétaire avec un taux de change flexible et une décentralisation autonomisante et responsabilisante autour de nos pôles urbains pour aider le secteur privé national à financer son rôle de leader avec l’appui complémentaire de capitaux étrangers. Le rôle de l’état pourrait ainsi s’étendre au-delà du social à l’échelle de pôles régionaux mais sous la responsabilité de ces derniers.
Mais en définitive, après maintes hésitations, le Président Macky Sall n’a pas choisi le libéralisme patriotique pour faire confiance aux citoyens sénégalais eux-mêmes et le privé national dans la prise en main de leurs propres destins. Il a choisi le leadership d’état à cause des ressources pétrolières en perspective et les gaspillera donc puisqu’elles permettront de financer le besoin en devises de nos dépenses en importations qui rendront notre économie plus rentière. Son programme dont la plupart des initiatives comptent sur le budget de l’état central reflète ses options socialistes et socialisantes.
Il a également choisi d’aller à l’assaut de la CEDEAO avec l’aide du capital étranger (privé et sous leadership d’états-Chine, Turquie) par le biais de zones économiques spéciales et d’agropoles pour, par la sous-traitance, tirer le privé sénégalais dans la direction que ce capital et l’état auront choisie. Pour conforter ce capital, il a choisi l’option de la monnaie de la CEDEAO dont le régime de change sera nécessairement fixe à ancrage potentiellement multiple (euro, dollar, yuan) pour que ce capital puisse se déployer à cette échelle sans souci, car les pays de la CEDEAO n’ont pas de convergence macroéconomique et structurelle. Il espère ainsi créer les emplois nécessaires pour éviter l’émigration des jeunes par les exportations d’entreprises essentiellement étrangères. A environnements macroéconomique et monétaire inchangés (union douanière et monnaie fixe), ces exportations alimenteront également des importations que nous aurions pu produire si les secteurs d’exportations n’avaient pas été choisis par l’état et le capital étranger.
Macky Sall a donc choisi de prêter son sol à la compétition des puissances mondiales en Afrique qui déterminera le destin des entreprises sénégalaises par l’exportation en orientant les activités et la formation vers des domaines spécifiques choisis. Avec la zone de libre-échange continentale, qui ne pourra être efficace qu’avec une monnaie africaine, le destin des sénégalais et de leurs entreprises leur échappera ainsi davantage pour bâtir de nouvelles dépendances après celles de la colonisation et de l’aide.
Dans ce contexte, Macky Sall promet la protection de l’état par des programmes sociaux et de redistribution (zéro bidonvilles, zéro déchets, fonds solidaires, et infrastructures de base). Ce choix n’est pas patriotique à l’échelle du Sénégal ou de l’UEMOA car il ne permettra pas aux sénégalais de choisir leurs propres voies dont les erreurs pourraient être corrigées par une monnaie flexible à ces échelles. Dans ce dernier cadre, l’économie aurait été plus résiliente car plus diversifiée et financerait les programmes sociaux et les infrastructures. L’état aurait ainsi attiré l’investissement direct étranger de façon plus neutre en mettant en place les fondements d’une économie plus dynamique capable d’encourager la substitution aux importations et la promotion des exportations que les sénégalais auront choisies. Une monnaie flexible de l’UEMOA pour accompagner plus de liberté économique (nous l’avons expliqué dans notre précédente contribution) aurait permis d’aller à l’assaut de l’Afrique et du Monde avec des champions nationaux qui se seront fait la main dans cet espace communautaire. En effet, nous ne sommes pas obligés d’offrir notre territoire à la compétition entre nations étrangères seulement, bien que l’Afrique soit l’avenir pour ces nations et ne leur sera pas fermée.
Ainsi, à la place d’un plan national de développement (PSE) à présenter à des groupes consultatifs en France, nous aurions eu des programmes locaux d’appui au secteur privé (PLASP) qui dessert les débouchés urbains. Dans cette perspective, les zones d’artisanat ainsi que les marchés locaux modernes permettraient d’accompagner notre secteur privé local vers leur formalisation y compris par leur inclusion financière avec la cryptomonnaie envisagée. Avec des infrastructures de transport et une électricité compétitive comme envisagé, le pari de l’industrialisation sera gagné sans le capitalisme d’état. L’état et le capital étranger en choisissant les voies vers lesquelles les ressources du pays vont être orientées, accompagnées par les formations nécessaires de la main œuvre, imposent une structure à l’économie qui peut ne pas avoir la résilience nécessaire car insuffisamment diversifiée. Nous pensons que cette option n’est pas la meilleure pour le Sénégal. Les petites et moyennes entreprises du secteur informel du Sénégal qui font 98% du tissu économique doivent pouvoir découvrir leurs propres voies vers le développement avec l’environnement nécessaire. Cet environnement nécessite d’abord un secteur financier d’accompagnement, et des consensus multiples au niveau de pôles économiques locaux sous le leadership du privé local.
Macky Sall se sera ainsi éloigné du libéralisme pour «Un Sénégal où nul n’est assez fort pour prétendre s’y établir tout seul, et nul n’est trop faible pour y être privé de sa place». Ce déni de la responsabilité individuelle même lorsqu’on prend en compte la solidarité renvoie à l’aile protectrice de l’état, à la responsabilité collective, et donc au socialisme d’un Sénégal «de» tous et non «par» tous. Les luttes contre les injustices et inégalités sociales par l’éducation, la formation, et la santé sont particulièrement nécessaires, mais chaque citoyen et communauté de citoyens doit pouvoir choisir sa propre voie. Les citoyens auraient ainsi les moyens d’avoir un habitat décent sans les subventions envisagées par l’état pour les bidonvilles seulement.
Enfin, le «commun vouloir de vie commune» s’organise de la façon la plus efficace au niveau local d’où la nécessité d’une décentralisation responsabilisante et autonomisante où les décisions y compris de plans se prennent à la base. La solidarité nationale au bénéfice de tous se fera ainsi entre entités ayant déjà bâti des consensus locaux forts. Notre «commun vouloir de vie commune» s’arrête au niveau des biens et services publics que nous ne pouvons pas nous procurer nous-mêmes à l’échelle locale ou nationale. Les programmes de redistribution envisagés (PUDC, PUMA, PROMOVILLES, Zero-déchets, Zéro Bidonvilles, Fonds Solidaires et de Garantie, etc….) sont également mieux élaborés dans la diversité et mis en œuvre par des pôles régionaux forts et autonomes.
L’Acte III de la décentralisation ne devrait donc pas juste se limiter à la promotion de la ruralité et de l’équité territoriale entre pôles régionaux. Ces pôles devraient être responsabilisés et dotés d’exécutifs forts dirigés par des personnalités politiques majeures qui toutes aujourd’hui cherchent le fauteuil du Président de la République à cause de notre approche centralisée de gouvernance de notre économie, ce qui en fait des transhumants dans leur presque totalité. De ce fait, pour avoir un pays prospère, le Sénégal n’a pas besoin d’«un idéal commun de prospérité partagée» pour générer des ressources qui par la redistribution prendraient en charge les inégalités et injustices sociales. Nous n’avons pas besoin d’un Sénégal «baobab qui serait la sève nourricière qui irrigue et nourrit toutes ses composantes». Nous disons Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp.
Cette volonté de redistribution des richesses a poussé Macky Sall à réduire les dépenses courantes durant son septennat ce qui a été une bonne chose. Il a utilisé les économies pour augmenter les subventions (intrants et équipements à l’agriculture et la pêche, programmes sociaux etc…), mais il s’est rendu compte que la richesse n’était pas suffisante, ce qui a limité l’ajustement budgétaire qu’il devait opérer durant la période. Le niveau de croissance atteint ces 5 dernières années n’est pas fiscalement et socialement durable car financé par une redistribution inefficace des zones urbaines aux zones rurales et l’endettement. Ce n’est pas compatible avec le libéralisme dont il se réclame car ce n’est pas justice sociale.
Allié à des socialistes, Macky Sall aura ainsi réussi la prouesse d’organiser le 62ieme congrès de l’internationale libérale, inscrire le manifeste de cette organisation dans les statuts de son parti, pour ensuite leur dire qu’il est un socio-libéral. Il sera soutenu dans cette option par le Président Ouattara également allié à des socialistes, malgré les corrections du Président de l’internationale libérale leur rappelant que leurs préoccupations sociales sont déjà prises en compte dans le libéralisme classique. Le coup de maître était déjà parti. En effet, le libéralisme classique soutient l’égalité des chances pour que chacun puisse réaliser son potentiel, et l’état a un rôle à jouer dans cet objectif. Un jour après, Macky Sall présentera son programme on ne peut plus socialiste et socialisant, le tout sous leadership d’état et du capital étranger pour lequel il œuvrera par la diplomatie pour obtenir une monnaie unique CEDEAO ou même Africaine qui ne sont pas souhaitables. Le Président Abdoulaye Wade avait donc raison de boycotter le congrès. Il nous faut prendre notre destin en main avec l’UEMOA ou seul (SENEXIT) si la Côte d’Ivoire préfère l’option socialiste, celle de la CEDEAO et de l’Afrique sans monnaie et fédéralisme africain à court terme. Notre option n’empêchera pas que nous travaillions à l’unité Africaine mais par la base car plus résiliente.
Anonyme
En Janvier, 2019 (17:47 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (17:55 PM)Jeunesse
En Janvier, 2019 (18:00 PM)Cheikh
En Janvier, 2019 (18:06 PM)Intellectuels senegalais, soyons lucides, mais pas complaisants pour preserver notre democratie et nos valeurs. Soyons dignes de l heritage de Cheikh Anta Diop. Inspirons nous de nos valeurs propres de ngor jom kersa niakh dieurignou. Combattons pour ces idees et ces valeurs qui ne sont ni le socialisme ni le liberalisme importes.
Anonyme
En Janvier, 2019 (18:17 PM)Le Sn Supporter
En Janvier, 2019 (19:15 PM)Qu'est qu'il a fait ou c'est quoi son experience pour meriter etre President du Senegal ?
Mais Naada , mois je prefere 100 fois Idrissa Seck que Sonko !
Parler c'est tres facile et d'ailleurs si vous aviez regarde sa facon de lire son discours en Francais lors de son dernier meeting mais c'etait pathetique , Sonko n'a pas l'ADN d'un leader.
Vouloir le mettre a cote de Macky c'est vraiment pas logique.
Sonko n'a qu'a la bouche un mot la souverainete et denoncer sans preuve ,grosso modo c'est le populisme chauvin , a cote il ne nous dis rien sur l'economie , le comment faire pour developper ce pays.
De l'autre cote , nous avons quelqu'un de tres pragmatique Macky Sall, a hard worker , methodique qui pose des actions concretes pour la modernisation du pays et son developpement.
Il n'a pas photo , Macky est vraiment l'homme de la situation! He deserves a 2nd term !
Un tien vaut mieux tu l'auras !!!!
Anonyme
En Janvier, 2019 (19:19 PM)Absarr
En Janvier, 2019 (19:26 PM)Ce thuriféraire à la tête de con devrait subir des tests psychiatriques.
Vit-il seul ? Chez ses parents ? Marié ? Enfants en charge ?
À surveiller de très près chaque jour et partout.
Absarr
En Janvier, 2019 (19:26 PM)Ce thuriféraire à la tête de con devrait subir des tests psychiatriques.
Vit-il seul ? Chez ses parents ? Marié ? Enfants en charge ?
À surveiller de très près chaque jour et partout.
Anonyme
En Janvier, 2019 (19:28 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (19:47 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (19:58 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:25 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:38 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:41 PM)Moi
En Janvier, 2019 (21:21 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (21:21 PM)Sale Maky
En Janvier, 2019 (22:13 PM)Le seul programme de Maky c'est le mensonge et le banditisme d'Etat qui conduit à la mal gouvernance à l'injustice à la corruption et à l'incivisme .
Un Chef d'Etat qui ne règle pas ses préalables ne peut absolument rien réussir. Un Etat c'est comme un humain lorsqu'on n'éduque pas un humain on produit un déchet de la société quelque soit sa richesse.
Abdourahmane la démocratie ne doit pas se résumer à une question de pôle ou d'ideologie ce sont d'abord les bonnes valeurs et ce Président n'en a pas du tout.
Dieu est témoin que sice type est réélu et que j'ai la possibilité de quitter ce pays, je le ferais. Ce type, je ne peux imaginer qu'il soit mon Président
Anonyme Pelé
En Janvier, 2019 (23:55 PM)Anonyme Pelé
En Janvier, 2019 (23:55 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (00:30 AM)Bras4
En Janvier, 2019 (00:46 AM)Sonko fera mal si le taux est élevé cela voudrait dire que l'abstinence d'hier aura décidé subitement de donner son choix...
Sino c sera Macky...
Bras4
En Janvier, 2019 (00:47 AM)Sonko fera mal si le taux est élevé cela voudrait dire que l'abstinence d'hier aura décidé subitement de donner son choix...
Sino c sera Macky...
Bras4
En Janvier, 2019 (00:49 AM)Et ça se fera entre les deux c Clair...
Anonyme
En Janvier, 2019 (03:07 AM)Diaffour National International
:
Journalistes, Procureurs, Chanteurs, Marabounes, Politichiens nieup niongui diafour
Anonyme
En Janvier, 2019 (03:26 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (06:51 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (08:11 AM)L'électricité et le pont Sénégal Gambie sont vraiment du concret.
Le bolé n'est pas dans nos valeurs, dans quel pays peut on devenir président par des dénonciations. Si cela arrive au Sénégal ce sera dommage, c'est la première fois qu'un opposant utilise cette méthode.
Quelque soit le président qu'on aura, il y aura toujours des choses qui iront moins biens, regardons la France et les autres pays.
Anonyme
En Janvier, 2019 (08:16 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (08:16 AM)Au Secours
En Janvier, 2019 (08:19 AM)"boolÉ" Culture Dénonciation
En Janvier, 2019 (08:29 AM)C'EST CE "BOOLÉ" QUI DÉRANGE CHEZ CE SONKO
LE "BOOLÉ"EST MAL PERÇU DANS NOTRE CULTURE POUR DES RAISONS SOCIALES ET RELIGIEUSES
ÇA C'EST RETOURNÉ CONTRE LUI ET JUSQU,À PRÉSENT SONKO N'A PAS APPORTÉ DES RÉPONSES CLAIRES.
IL DOIT RÉPONDRE AUX FAITS CLAIRS ET PRÉCIS QU'ON LUI REPROCHE MAIS IL FUIT ÇA SE VOIT
C'EST MALSAIN
"boolÉ" Culture Dénonciation
En Janvier, 2019 (08:29 AM)C'EST CE "BOOLÉ" QUI DÉRANGE CHEZ CE SONKO
LE "BOOLÉ"EST MAL PERÇU DANS NOTRE CULTURE POUR DES RAISONS SOCIALES ET RELIGIEUSES
ÇA C'EST RETOURNÉ CONTRE LUI ET JUSQU,À PRÉSENT SONKO N'A PAS APPORTÉ DES RÉPONSES CLAIRES.
IL DOIT RÉPONDRE AUX FAITS CLAIRS ET PRÉCIS QU'ON LUI REPROCHE MAIS IL FUIT ÇA SE VOIT
C'EST MALSAIN
Sauveur De La Sénégambie
En Janvier, 2019 (08:35 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:41 AM)Parcelles Assainies
En Janvier, 2019 (09:45 AM)L'integre Citoyen
En Janvier, 2019 (09:49 AM)Pour Nuite
En Janvier, 2019 (09:52 AM)Tati
En Janvier, 2019 (16:44 PM)Tati
En Janvier, 2019 (16:44 PM)Tati
En Janvier, 2019 (16:44 PM)Tati
En Janvier, 2019 (16:44 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:46 PM)Ccb
En Janvier, 2019 (22:33 PM)Participer à la Discussion