En tournée à Ziguinchor, Ousmane Sonko, s'est lancé dans des diatribes dont lui seul a le secret. En réalité, il s'agit d'une chanson sémantique où le verbe le plus utilisé n'est autre qu'attaquer de manière maladroite. Visiblement éclipsé par ma descente pour joindre l'acte à la parole en offrant aux sinistrés de la banlieue dakaroise et de la ville de Saint-Louis plusieurs motopompes et des milliers de litres de carburant, Ousmane Sonko a paru comme quelqu'un qui a suffoqué pour avoir essayé d'avaler un os politique au moment où les populations des zones inondées n'attendent rien d'autres que des plats de solutions. Sans me citer nommément, Sonko a défendu ceci : "un politicien de circonstance qui croit qu'avec ses milliards, il pouvait s'engager à la présidentielle et la gagner n'a même pas pu avoir des parrainages." Il ajoute : "les acteurs de l'opposition ne s'opposent pas au régime de Macky. Ils ne sont pas des opposants au pouvoir, ce sont des opposants du pouvoir. Ils s'opposent aux opposants."
Adepte du "je" de la médisance, celui qui se croit au-dessus de tout d'aller plus loin en avançant qu'au "Sénégal, les acteurs politiques de premier rang sont Idrissa Seck, Macky Sall, Khalifa Sall et moi. Macky est le premier acteur parce qu'il détient le pouvoir étatique. Mais politiquement je considère que je suis devant lui. Pour moi, je suis le premier acteur politique du Sénégal."
Frappé par le Corona-prétention et la paludisme de la mémoire courte, Ousmane Sonko a certainement oublié qu'il est à l'origine de la suspension du signal de Sen Tv au soir du 31 décembre 2019. Seulement, la meilleure interrogation est de se demander pourquoi et comment de tels propos envieux ?
Pourquoi ne peut-il pas offrir cinq litres de carburant aux populations sinistrées que de verser dans le concert de la parole sans retourner sept fois sa langue.
Ce qui est sûr, le chien aboie et la caravane passe. Dans le chaud désert, il risque de suer face aux actions du/des "milliardaires" qui travaillent à offrir de l'ombre à ceux qui en ont besoin.
En tout cas en 2012, les Sénégalais ne connaissaient pas encore Ousmane Sonko. Et, lors des inondations de cette année, en 3 jours, à travers la fondation, j'avais pu mobiliser près de 500 millions francs CFA pour le seul bénéfice des populations sinistrées.
C'est dommage qu'en 2020 des incapables et des jaloux m'obligent à descendre sur le terrain pour aider encore des concitoyens dans le désarroi.
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