Le
vendredi 30 mai 2014, Mr Lewis Lukens, ancien ambassadeur des USA à Dakar
rencontrait la presse, au terme d’une mission de trois ans. Profitant de cette
toute dernière opportunité, il exhortait le Gouvernement sénégalais à « se focaliser » sur la question des
ordures et des problèmes de l’Environnement en général, pour mieux tirer parti
du potentiel touristique du pays. Précisant qu’il avait été déjà frappé par
cette situation dès son arrivée au Sénégal, il s’interrogea en ces
termes : « Quand on voit les
ordures, on se pose des questions. On se demande pourquoi c’est comme ça. »
Je
ne rappelle pas ces regrets de Mr Lukens parce qu’il représentait le pays le
plus puissant du monde, mais bien parce qu’il a raison, et que ses regrets ne
nous honorent point. Après 54 ans d’indépendance, nous peinons à débarrasser
notre capitale nationale, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française,
des ordures et des eaux usées.
Son
Excellence Lukens aurait dû d’ailleurs pointer aussi du doigt les gravats et
les branchages qui sont une autre plaie de notre capitale. Une plaie qui,
malheureusement, laisse totalement les autorités et les citoyens indifférents.
Pourtant, les gravats en particulier enlaidissent terriblement la capitale
nationale. Ils sont d’ailleurs pour beaucoup dans l’aggravation des inondations
à Dakar et dans sa banlieue. Dans le quartier où j’habite, les eaux de
ruissellement s’infiltraient quelques minutes après, même s’il avait plu des
cordes. Aujourd’hui, nombre de maisons y sont inondées, du fait des gravats qui
surélèvent le niveau des rues et s’opposent à l’infiltration des eaux. Il en
est ainsi d’ailleurs dans de nombreux autres quartiers de Dakar et de sa
banlieue. Dans l’indifférence générale des autorités et des populations.
C’est
également dans leur indifférence générale que les gravats envahissent tous les
espaces vides qui ne sont pas éclairés la nuit. C’est ainsi que ce qu’on
appelait les « Jardins de Cambérène », jadis un îlot abondamment
vert, fleuri et qui faisaient partie des rares poumons de Dakar, étouffent
aujourd’hui sous des tonnes de gravats, dans l’indifférence totale – j’insiste
– des services du Ministère de
l’Environnement, du maire de Golfe, du Préfet de Guédiawaye, etc. C’est,
personnellement, le cœur gros que je passe tous les jours devant ce qui était
l’hôtel-restaurant du « Jardin », qui ne fonctionne pratiquement plus
à cause de la dégradation avancée de l’environnement. Les gravats s’amoncellent
chaque jour un peu plus et remplissent tous les espaces vides environnants.
Ministère
de l’Environnement, où êtes-vous ? Vous ne pouvez quand même pas laisser
ce « poumon vert » de Dakar mourir petit à petit sous le poids des
gravats que des délinquants irresponsables y déversent toutes les nuits,
impunément !
Pour
ce qui me concerne en tout cas, je suis prêt à accompagner des agents de ce
ministère sur les lieux, pour qu’ils constatent eux-mêmes sur place les
immenses dégâts. Je suis prêts à les y accompagner avec mon propre véhicule et
à mes frais, s’il y a lieu. Ils pourraient s’accompagner, s’ils acceptent ma
proposition, d’un journaliste muni d’une caméra, pour fixer les images hideuses,
qui devraient indigner tous les passants. Si, au contraire, ils trouvent ma proposition prétentieuse et saugrenue, je
lance le même appel à toutes les télévisions de nos différents groupes de
presse.
Je
ne fais montre d’aucune prétention. Je ne fais pas non plus de cinéma.
J’appelle seulement à une action citoyenne. Qu’on me mette à l’épreuve !
Je
suis d’ailleurs tenté de lancer le même appel aux nombreuses autres autorités publiques
et à tous mes concitoyens. Notre capitale nationale mérite d’être secourue.
Elle n’est pas seulement défigurée d’ailleurs, loin s’en faut, par les ordures
ménagères, les gravats et les branchages. Elle traîne une autre plaie, celle-là
aussi béante que les autres : l’indiscipline caractérisée des populations,
pratiquement encouragée par la frilosité des autorités publiques, et dont l’ampleur
dépasse nos frontières.
Dans
une contribution à la « Commission
éthique et des valeurs » des Assises nationales du Sénégal intitulée
« Propos sur nos comportements
quotidiens », je rappelais la tragédie du « Joola » en ces
termes : « La
tragédie de la nuit du 26 septembre 2002 – pour revenir à elle –,
par-delà les centaines de morts qu’elle a entraînées et la douleur indicible
qu’elle a engendrée, a été une honte pour notre pays et a porté un coup
terrible à son image. Les images peu reluisantes du naufrage du “ Joola” ont fait le tour du monde. Elles
ont été relayées par de nombreuses télévisions étrangères et principalement
françaises, commentées avec par moment des piques qui ne nous honorent point.
Juan Gomes de RFI avait également consacré son émission “ Appel à
l’Actualité ” des 1er et 2 octobre 2002 au malheureux
événement. Un ressortissant français intervenant de Dakar avait, par-delà le
naufrage du “ Joola ”, pointé un doigt accusateur sur
l’indiscipline caractérisée des Sénégalais et principalement sur celle des
conducteurs de cars rapides et de “ Ndiaga Ndiaye” qui sont, selon lui, de véritables bourreaux sur les
routes. Il avait terminé son intervention par cette terrible
assertion : “ Le Sénégal se complet de plus en plus dans la
médiocrité et le laisser-aller”. Une dame, résidant à Paris, ira dans le
même sens en regrettant que son pays (le Sénégal), “ s’installe de plus en
plus dans la culture du laxisme ”. Les
Européens dont des ressortissants ont péri dans la catastrophe du 26 septembre,
réfléchiront désormais longuement et profondément, avant de se décider à venir
au Sénégal qui se révèle de plus en plus comme le champion mondial incontesté
de l’indiscipline et de l’incivisme. Nous nous comportons chaque jour qui
passe comme une communauté de singes et d’hyènes adolescentes (que les walaf
appellent “ nduulañ ”), communauté
sans responsable où chacun fait ce que bon lui semble et selon son
instinct du moment, sans se soucier le moins du monde du tort qu’il peut porter
au pays ou à son voisin immédiat. Quarante huit années après l’indépendance (ce
n’était donc que ça ?), nous continuons de traîner comme un boulet, les
maux que le Président Senghor appelait “ Les maladies infantiles du
sous-développement ”, dont les plus
courantes aujourd’hui sont l’indiscipline et l’incivisme. »
Ces plaies béantes qui nous collent comme à la peau se
manifestent, notamment, dans les constructions anarchiques. Des contributions
qui paraissent dans les différents journaux de la place les dénoncent quotidiennement,
sans succès. Périodiquement nous assistons, le cœur gros, à des effondrements
de bâtiments entraînant la mort de plusieurs personnes. Les métastases de
l’indiscipline et de l’incivisme n’épargnent pas, non plus, les nombreuses
cérémonies familiales et religieuses. Pratiquement, tous les jours, à
l’occasion des baptêmes, des mariages, des décès, des retours de pèlerinage des
Lieux saints, des tours de famille, des gamous-meetings, etc, des tentes
poussent comme des champignons, souvent dans les rues les plus passantes et
sans aucune autorisation.
Et que dire des fuurël et autres soirées dansantes et tann bèer organisés à tout bout de
champ, en week-ends comme en jours de semaine, avec des baffles ouverts à plein
régime et des tam-tams sur lesquels frappent à tue-tête des griots
endiablés ? Les pauvres citoyens en arrivent à perdre le sommeil et, plus
dramatiquement, à la longue, l’ouïe. Ce tableau serait d’ailleurs incomplet si
on n’y ajoutait pas les ballons que nos enfants envoient rageusement frapper à
nos fenêtres et les appels à la prière de certains muezzins zélés, aux environs
de quatre heures du matin, avec des hauts parleurs qui portent leurs voix à des
kilomètres à la ronde.
La politique n’est pas en reste. Nous comptons aujourd’hui
bien plus de 200 partis politiques. Chacun de ces partis, même des plus insignifiants
créés pour jouer les trouble-fête et, surtout, pour trouver sa place au soleil
de la très « juteuse » majorité présidentielle, veut organiser son
meeting, principalement pendant les campagnes électorales. Le problème se situe
aux endroits et aux moments où ces meetings sont organisés. Généralement, les
partis jettent leur dévolu sur les plus grandes rues et avenues. Ces meetings
drainent en général beaucoup de monde et participent de la grande confusion de
la circulation.
Dans les pays sérieux, les grandes démocraties, ces
rencontres se déroulent dans des endroits fermés. Nous avons suffisamment de
salles et de stades pour abriter ces meetings, dont nous pourrions d’ailleurs nous
passer sans grands dommages. L’essentiel n’est pas, en effet, loin s’en faut,
dans le grand monde qu’elles cherchent à mobiliser à tout prix. L’expérience a
montré que toutes les grandes foules de curieux qui envahissent très tôt les
meetings et qui sont les plus prompts à applaudir à tout rompre et à tout
propos, ne sont même pas inscrits, dans leur grande majorité en tout cas, sur
les listes électorales ou, lorsqu’ils le sont, ne se donnent même pas la peine
d’aller voter le jour J. Ces grandes foules n’ont pas, de mon point de vue,
l’intérêt qu’on leur accorde. Les partis politiques peuvent certainement
continuer de tenir des meetings (hors des grandes rues et des avenues de
préférence). Ils gagneraient davantage, cependant, à éduquer leurs militants et
à les convaincre de la nécessité de s’inscrire massivement sur les listes
électorales, à retirer tout aussi massivement leurs cartes le moment venu et,
surtout, à voter effectivement et massivement. Ces différents gestes me
semblent plus citoyens et beaucoup plus efficaces qu’une simple présence dans
un meeting.
Un autre aspect des manifestations des partis politiques
qui pose problème, ce sont les affichages sauvages pendant les campagnes
électorales et même hors de celles-ci. Nos compatriotes, militants de partis
politiques ou non, ont la fâcheuse habitude d’afficher et de faire des graffiti
n’importe où : sur les murs des bâtiments publics ou privés et même chez
de pauvres particuliers qui, parfois, ont à peine fini de peindre leurs
maisons. Les tableaux de signalisation (stop, sens interdit, sens giratoire,
etc) qui réglementent la circulation ne sont même pas épargnés, comme
d’ailleurs les enseignes payées par différents services publics comme privés.
En plus des torts qu’ils portent aux nombreux particuliers, les affiches et les
graffiti anarchiques défigurent notre pauvre capitale nationale et d’autres
villes de l’intérieur. Il faut absolument que l’Etat les organise et les
encadre.
Toutes ces plaies béantes ont la vie particulièrement
dure chez nous. Elles sont loin de dater d’aujourd’hui. Le président Senghor –
nous l’avons rappelé plus haut –, les a
très tôt stigmatisées. Son successeur aussi qui, dans son message à la Nation
au soir du 31 décembre 1999, dénonçait vigoureusement (verbalement tout au
moins) l’indiscipline et l’anarchie qui s’installaient dangereusement dans le
pays. Dès le lendemain, les forces de sécurité se mirent rapidement au travail
et investirent les différents ronds points de la capitale nationale, qui
étaient devenus de véritables casse-tête pour les pauvres automobilistes. Dans
une contribution parue au journal « Sud
quotidien » du 4 janvier de la même année et dont le titre était
« Lutte contre l’indiscipline et
l’anarchie : aller plus loin encore »,
j’encourageais et félicitais les forces de sécurité et souhaitais vivement que
« ce début fracassant ne soit pas
que ponctuel, un simple effet d’annonce destiné seulement, comme on nous y a
habitués au Sénégal, à frapper les esprits et à s’évanouir ensuite comme un feu
de paille ». J’allais plus loin encore dans ma contribution en ces
termes : « Dakar a une multiple
vocation qu’elle ne pourra réaliser dans le laxisme et l’anarchie que nous y
connaissons actuellement. Il ne faut donc pas que nos braves policiers et
gendarmes s’arrêtent en si bon chemin. Il ne faut surtout pas se faire
d’illusion : la présence même régulière des forces de sécurité aux points
les plus névralgiques de la ville, ne suffit pas à régler comme par
enchantement les problèmes de la circulation ; Il convient d’aller plus
loin : nos pandores et policiers ne peuvent pas être toujours présents
partout où on a besoin d’eux. Les Sénégalais doivent apprendre à garder des
comportements citoyens et républicains en toutes circonstances. » Je
faisais remarquer aussi que « le
travail des forces de sécurité doit être jumelé à des actions pertinentes et
soutenues de formation, d’information et de sensibilisation à travers les
canaux qu’offre les différents médias du pays (…) ». Toutes ces
mesures, même appliquées à la lettre, ne suffiraient évidemment pas : il
convenait, il convient encore aujourd’hui, de renforcer notablement les sanctions contre les délinquants et de
les appliquer effectivement. C’est à ce niveau-là que nous avons de réels problèmes. C’est à cause de la
conscience de l’absence de sanctions ou même, si elles existent, de leur
inapplicabilité, que les métastases de l’indiscipline et de l’anarchie
infectent maints autres secteurs de la vie nationale.
Pendant 54 longues
années, les autorités nous ont laissé faire. Elles ont assisté passivement à la
sédimentation de nos épaisses couches de tares. Autorités et citoyens, nous
sommes tous responsables de cette situation. Les autorités, celles d’hier comme
celles d’aujourd’hui, le sont encore plus. Elles n’ont jamais osé prendre leurs
responsabilités devant l’indiscipline caractérisée des citoyens. Elles les ont
au contraire toujours ménagés pour des raisons proprement électoralistes. La
perspective d’une réélection a toujours constitué pour nos gouvernants comme un
gaz paralysant, devant la nécessité de sévir face à des comportements parfois
inacceptables. Dans wax sa xalaat
d’une radio privée, un intervenant, regrettant sincèrement leur passivité et
leur complaisance coupables devant de tels
comportements, faisait remarquer que « le
seul homme ou la seule dame capable de diriger le Sénégal dans la vérité, la
justice et la fermeté, est celui ou celle qui met sur le même pied d’égalité le
maintien au pouvoir ou sa perte ».
Un ancien gouverneur de région, Ibrahima Malamine
Tandian, nous rappelait fort opportunément dans une contribution à « Walfadjri » du 7 octobre 2002, ce
qui suit : « La complaisance a
la vie dure au Sénégal : le message à la Nation du président Wade rappelle
ceux du président Senghor et du président Diouf qui mettaient souvent l’accent
sur la capacité de nuisance de nos mauvaises habitudes sur la bonne gouvernance. »
Dans l’édition du 10 octobre 2002 du même quotidien, l’énarque et économiste
Moubarack Lo concluait une contribution en ces termes : « Après le naufrage (du Joola), l’Etat a préféré indexer les citoyens et les
menacer de sanctions futures, plutôt que d’engager sa propre réforme. Or,
celle-ci est le préalable et la première étape de tout chantier de
transformation vertueuse des Sénégalais. Que l’Etat commence donc par ses
propres faiblesses et remplisse rigoureusement ses prérogatives et les Sénégalais
suivront son exemple, de gré ou de force. »
La conclusion de ma contribution du 4 janvier 1999 (citée
plus haut) allait dans le même sens que mon concitoyen Moubarack Lo :
l’exemple est effectivement attendu de nos gouvernants, qui doivent enfin
prendre leurs responsabilités et appliquer rigoureusement à tous les citoyens
les lois et règlements édictés, compte non tenu de leur appartenance politique, sociale, religieuse ou autre.
Nos mémoires sont encore fraîches de la révolte des
marchands ambulants de Dakar. Le président de la République d’alors, Abdoulaye
Wade, avait donné publiquement des instructions fermes de les dégager des
principales artères de la capitale nationale. Il avait affirmé que le
gouvernement ne prendrait plus aucun arrêté, aucun décret, aucune loi pour
cela, tous les textes existant et étant encore en vigueur. Il martelait surtout
qu’il n’accepterait aucune intervention. Deux jours après, le Gouverneur de
Dakar appliquait à la lettre les instructions du Président de la République et
on connaît la suite : le politicien devant l’Eternel ayant pris peur, se
rétracta et désavoua publiquement le pauvre gouverneur. Il recevra ensuite une
délégation des marchands ambulants et affectera le pauvre gouverneur à Kaolack
et son préfet à Mbour. Les marchands ambulants triomphants envahirent de
nouveau toutes les rues d’où ils avaient été dégagés.
Cette image peu flatteuse que nous a laissée l’ancien
président politicien doit s’effacer à jamais de nos mémoires. Il est vraiment
temps que le Sénégal soit vigoureusement
repris en main. Il connaîtra difficilement l’émergence avec cette
frilosité politicienne et électoraliste dont ont fait montre jusqu’à présent les
dirigeants qui s’y sont succédé.
Dakar, le 6 septembre 2014
Mody Niang, mail: modyniang@arc.sn
25 Commentaires
Xing
En Septembre, 2014 (09:51 AM)La question est de savoir : Quel Homme (homme/femme) politique, est capable d'assumer cette ligne politique et de l'appliquer?
je ne vois vraiment pas dans le panel qui s'offre à Nous...
Diam
En Septembre, 2014 (10:08 AM)Joobajubba
En Septembre, 2014 (10:11 AM)Beug Sa Rew
En Septembre, 2014 (10:31 AM)CE SONT LA DES FONDAMENTAUX ET DES PREALABLES SANS LESQUELLES TOUTE MARCHE VERS LE DEVELOPPEMENT N EST QUE PURE UTOPIE!!!
NB: MEME LORSQUE NOUS REPRESENTONS L AFRIQUE DIGNEMENT, ex du basket, DES CITOYENS TROUVENT LE MOYEN D INSULTER OU DE DEMOTIVER JOUEURS, ENCADREMENT ET DIRIGEANTS QUI ONT TOUT DONNE POUR NOUS FAIRE PLAISIR ET NOUS HONNORER; TOUT PAYS AFRICAIN AIMERAIT AVOIR CE RESULTAT A CE NIVEAU ET SE MOTIVER POUR LES ECHEANCES FUTURES ;
RESSAISISSONS NOUS AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD
Civique
En Septembre, 2014 (10:36 AM)Le mal est très profond; les légats sont énormes
Parcourez le Sénégal vous verrez et comprendrez les sociétés qui créer le désordre; la corruption ;etc
Le développement ne rime pas avec certains franges ethnique; maraboutique; corporatiste. Le Sénégal est aujourd'hui un berceau de la médiocrité
Le pays est aujourd'hui dirigé par les médiocres;les griots et les marabouts affairistes/
Moussandiaye2
En Septembre, 2014 (11:01 AM)J'y ajouterai pourquoi on accepte que Dakar héberge un peu partout les vendeurs de moutons. Aujourd'hui les moutons vont vers les populations alors que cela devrait être le contraire. Au moment où l'état cherche des milliards pour vaincre Ebola en faisant la promotion de la propreté, ce même état à travers ces municipalités autorisent des daarals partout. Le paradoxe est à Grand Yoff où les sénégalais ont choisi Khalifa Sall car il a montré une volonté notoire de vouloir embellir notre ville. Aujourd'hui, celui qui le représente à grand Yoff a autorise un daraal avec tout ce que cela comporte. Non seulement les moutons vont ternir cette allée allant de la VDN à liberté 6, mais aussi les nombreux vendeurs vont faire leurs besoins dans la rue pendant un mois.
Recommandation : Revenir aux traditionnels darals comme celui de Hann, s'il est devenu insuffisant on peut prévoir des espaces isolées loin du centre ville pour que tous les montons soient parquées là-bas. Il y a qq années, tous ces vendeurs étaient au niveau des 2 voies du Point E. Auj, ce que le point E a refusé, Grand Yoff l'accepte. Khalifa on compte sur vous pour que grand Yoff soit propre....
Mouuma
En Septembre, 2014 (11:33 AM)C'est dommage que le pays ne regorge pas d'hommes qui comprennent que leur seul intérêt se trouve dans la satisfaction de l’intérêt général dans le respect de l'éthique et des normes établies par la société pour le bien de tous.
WA SALAM
Faye
En Septembre, 2014 (11:36 AM)Faye
En Septembre, 2014 (12:05 PM)DE L'ANARCHIE QUE CE PAYS AVANCERA.ET D’AILLEURS NOUS DEVRIONS NOUS POSER LA QUESTION"A QUOI NOUS SERT CETTE DÉMOCRATIE DONT NOUS VANTONS TANT"?UNE DÉMOCRATIE QUI RIME AVEC PAUVRETÉ SALETÉ MÉDIOCRITÉ ANARCHIE CORRUPTION DÉTOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS A QUOI SERT VRAIMENT CETTE DÉMOCRATIE? JE PRÉFÈRE VIVRE DANS UN PAYS PROPRE, OU LES CITOYENS CULTIVENT LE CIVISME ET LA DISCIPLINE,UN PAYS OU MES ENFANTS POURRONT ALLER A L’ÉCOLE Y RECEVOIR UNE BONNE ÉDUCATION SANS RISQUER D’ÊTRE TUES,UN PAYS OU JE VERRAI PEU OU PAS DE MENDIANTS DANS LES RUES UN PAYS OU LES SERVICES DE SANTÉ FONCTIONNENT,UN PAYS OU LES RESSOURCES DE L’ÉTAT NE PROFITERAIENT QU'A UNE BANDE POLITICIENS PROFESSIONNELS BREF UN PAYS DIFFÉRENT DU SÉNÉGAL MEME S'IL DEVAIT ÊTRE UNE DICTATURE.
Mama
En Septembre, 2014 (12:53 PM)Notre problème à nous sénégalais c’est l’absence de sanctions et ce sont les autorités chargées d’appliquer ces sanctions qui les premières violent les lois et règlement : Président de la République qui pardonne amnistie ou gracie ou refuse de poursuivre des gens soupçonnés de vols ou de détournement de deniers publics (en terme de millions ou de milliards) alors que M. X voleur d’une poule (qui ne vaut pas deux mille francs) est pris et mis en prison pour deux ans, magistrats, policiers, gendarmes, autorités religieuses, maires. Le Président de la République n’a pas le droit de pardonner à des gens qui ne sont pas encore jugés … il pardonne quoi ?
Allez sur l’avenue Faidherbe du côté de Pétersen, allez sur l’avenue Blaise DIAGNE du côté de Keur Serigne bi et de Sandaga et alentours, allez du côté du marché des HLM de Tilène et autres marchés les marchands dits « ambulants » sont sur la chaussée (le goudron) car le trottoir bne leur suffit plus ils sont sur le goudron et plus aucun véhicule ne passe et pourtant les autorités chargées de faire respecter la loi le voient et le côtoient tous les jours sans piper mot. Où est la Mairie ? Est-ce que le Président de la République acceptera que les marchands dit ambulants avec leurs tables viennent s’installer sur le trottoir du Palais de la République ?
Ces gens qui nous dirigent n’aiment pas le Sénégal seul la jouissance du pouvoir les intéresse. A l’entrée et à la sortie de chaque ville de ce pays ce sont les tas d’ordures qui vous accueillent et qui vous disent au revoir. C’est visible
Baba
En Septembre, 2014 (13:48 PM)Siga
En Septembre, 2014 (15:01 PM)Il faut des actes forts,et non des discours en permanence.
Indigné
En Septembre, 2014 (15:17 PM)C.ndoye
En Septembre, 2014 (16:06 PM)Lopine
En Septembre, 2014 (16:40 PM)Macdaalef
En Septembre, 2014 (16:51 PM)Atypico
En Septembre, 2014 (17:01 PM)Latdeuguéne
En Septembre, 2014 (17:49 PM)D'accord
En Septembre, 2014 (18:15 PM)Abdoulaye Seck
En Septembre, 2014 (18:53 PM)exemple
1/a banjul toutes les rues sont propres et on ne voit pas de mouche
2/ a ouagadougou les rues sont balayees tot le matin avant 7 h et les rues sont propres
3/au senegal il faut donner au service d'hygiene les moyens necessaires pour qu'il joue son role
4/ creer une une agence de proximite pour l'hygiene et la proprete
5/le senegal est la capitale du laxisme vous allez dans n'importe quel bureau de l'administration les agents en majorite arrivent vers 9 ou 10 h et commencent a prendre leur petit dejeuner
Mody 2
En Septembre, 2014 (19:09 PM)Tiedsey
En Septembre, 2014 (07:22 AM)Soyons les soldats de notre environnement si l'autorité est inefficace.
Ok
En Septembre, 2014 (09:50 AM)El Hadji Dia
En Septembre, 2014 (20:04 PM)Invités, puis écartés aux derniers moments. C’est la fâcheuse situation qu’ont vécue certains militants convaincus de l’APR, lors du séminaire du vendredi 5 septembre dernier intitulé « Journée émergence », tenu à l’hôtel Savana. Leur seul tort, c’est d’avoir une proximité avec l’ancien Premier ministre Aminata Touré. « Tous ceux qui ont montré leur attachement à Mimi Touré ont été tout bonnement écartésdu séminaire à la dernière minute », informe un des militants, première victime de la décision. Dénonçant cette pratique de « démimisation », notre interlocuteur trouve le fait « paradoxal »au moment oùil se dit que des bonnes volontés sont en train de s’activer pour renouer le dialogue entre le président Macky Sall et son ex-Pm Mimi Touré. Des noms de personnalités du pouvoir, tels que Mahmoud Saleh et Moustapha Diakhaté, sont citésdans cette médiation dont le but serait de faire revenir l’anciennepatronne de la Primature aux côtés du président de la République. Cette tentative a-t-elle toutes les chances d’aboutir ? En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que la mise à écart de tous militants de l’APR favorables à Mimi Touré, décrétée depuis le limogeage de l’ex-Pm, n’est pas pour faciliter les choses. Tout a d’ailleurs commencé tout juste après la passation de service avec son successeur. En effet, d’anciens collaborateurs de Mme Aminata Touré ont été virés de la Primature quelques jours après son départ.Lors de sa première réunion de prise de contact avec les différents services techniques, l’actuel Premier ministre Mahamad Abdallah Dionne avait eu des échanges très houleux avec un cadre de la Primature. Suite à une remarque qui lui a été faite par ce dernier qu’il a certainement jugée déplaisante, le troisième Pm de Macky Salllui avait taxé de pro-Mimi en ces termes : « Toi, en venant ici on m’a dit que tu es un proche de Mimi Touré ». Une déclaration de trop qui avait failli transformer la fameuse réunion de prise de contact de l’actuel Pm et ses collaborateurs en pétaudière. C’est dire que la « démimisation » est bien en marche au sein de l’APR avec ce qui s’est passé vendredi dernier, à l’hôtel Savana.
Boubacar Demba SADIO
Que Dire De Plus?
En Septembre, 2014 (15:44 PM)Mr Niang, vous décriez les gravas, mais le pire ce sont les nouvelles constructions. Des habitations et des magasins de stockage ont commencé de sortir de terre. A la limite on se demande à quoi sert le ministére de l'environnement, à quoi sert le service des eaux et forêts.
Mr Niang j'ajouterai à votre sombre tableau que vous décriez le "marché" à la sortie d'autoroute de Colobane. Le jour où un camion avec des produits toxiques ou inflammables va se renverser sur ces "ambulants-sédentaires" ce sera une catastrophe.
Participer à la Discussion