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Ministère de l’Environnement et autres autorités publiques, où êtes-vous ?

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Ministère de l’Environnement et autres autorités publiques, où êtes-vous ?

Le vendredi 30 mai 2014, Mr Lewis Lukens, ancien ambassadeur des USA à Dakar rencontrait la presse, au terme d’une mission de trois ans. Profitant de cette toute dernière opportunité, il exhortait le Gouvernement sénégalais à « se focaliser » sur la question des ordures et des problèmes de l’Environnement en général, pour mieux tirer parti du potentiel touristique du pays. Précisant qu’il avait été déjà frappé par cette situation dès son arrivée au Sénégal, il s’interrogea en ces termes : « Quand on voit les ordures, on se pose des questions. On se demande pourquoi c’est comme ça. »

 

Je ne rappelle pas ces regrets de Mr Lukens parce qu’il représentait le pays le plus puissant du monde, mais bien parce qu’il a raison, et que ses regrets ne nous honorent point. Après 54 ans d’indépendance, nous peinons à débarrasser notre capitale nationale, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française, des ordures et des eaux usées.

 

Son Excellence Lukens aurait dû d’ailleurs pointer aussi du doigt les gravats et les branchages qui sont une autre plaie de notre capitale. Une plaie qui, malheureusement, laisse totalement les autorités et les citoyens indifférents. Pourtant, les gravats en particulier enlaidissent terriblement la capitale nationale. Ils sont d’ailleurs pour beaucoup dans l’aggravation des inondations à Dakar et dans sa banlieue. Dans le quartier où j’habite, les eaux de ruissellement s’infiltraient quelques minutes après, même s’il avait plu des cordes. Aujourd’hui, nombre de maisons y sont inondées, du fait des gravats qui surélèvent le niveau des rues et s’opposent à l’infiltration des eaux. Il en est ainsi d’ailleurs dans de nombreux autres quartiers de Dakar et de sa banlieue. Dans l’indifférence générale des autorités et des populations.

 

C’est également dans leur indifférence générale que les gravats envahissent tous les espaces vides qui ne sont pas éclairés la nuit. C’est ainsi que ce qu’on appelait les « Jardins de Cambérène », jadis un îlot abondamment vert, fleuri et qui faisaient partie des rares poumons de Dakar, étouffent aujourd’hui sous des tonnes de gravats, dans l’indifférence totale – j’insiste –   des services du Ministère de l’Environnement, du maire de Golfe, du Préfet de Guédiawaye, etc. C’est, personnellement, le cœur gros que je passe tous les jours devant ce qui était l’hôtel-restaurant du « Jardin », qui ne fonctionne pratiquement plus à cause de la dégradation avancée de l’environnement. Les gravats s’amoncellent chaque jour un peu plus et remplissent tous les espaces vides environnants.

Ministère de l’Environnement, où êtes-vous ? Vous ne pouvez quand même pas laisser ce « poumon vert » de Dakar mourir petit à petit sous le poids des gravats que des délinquants irresponsables y déversent toutes les nuits, impunément !

Pour ce qui me concerne en tout cas, je suis prêt à accompagner des agents de ce ministère sur les lieux, pour qu’ils constatent eux-mêmes sur place les immenses dégâts. Je suis prêts à les y accompagner avec mon propre véhicule et à mes frais, s’il y a lieu. Ils pourraient s’accompagner, s’ils acceptent ma proposition, d’un journaliste muni d’une caméra, pour fixer les images hideuses, qui devraient indigner tous les passants. Si, au contraire, ils trouvent  ma proposition prétentieuse et saugrenue, je lance le même appel à toutes les télévisions de nos différents groupes de presse.

 

Je ne fais montre d’aucune prétention. Je ne fais pas non plus de cinéma. J’appelle seulement à une action citoyenne. Qu’on me mette à l’épreuve !

Je suis d’ailleurs tenté de lancer le même appel aux nombreuses autres autorités publiques et à tous mes concitoyens. Notre capitale nationale mérite d’être secourue. Elle n’est pas seulement défigurée d’ailleurs, loin s’en faut, par les ordures ménagères, les gravats et les branchages. Elle traîne une autre plaie, celle-là aussi béante que les autres : l’indiscipline caractérisée des populations, pratiquement encouragée par la frilosité des autorités publiques, et dont l’ampleur dépasse nos frontières.

 

Dans une contribution à la « Commission éthique et des valeurs » des Assises nationales du Sénégal intitulée « Propos sur nos comportements quotidiens », je rappelais la tragédie du « Joola » en ces termes : «  La tragédie de la nuit du 26 septembre 2002 – pour revenir à elle  –, par-delà les centaines de morts qu’elle a entraînées et la douleur indicible qu’elle a engendrée, a été une honte pour notre pays et a porté un coup terrible à son image. Les images peu reluisantes du naufrage du  “ Joola” ont fait le tour du monde. Elles ont été relayées par de nombreuses télévisions étrangères et principalement françaises, commentées avec par moment des piques qui ne nous honorent point. Juan Gomes de RFI avait également consacré son émission “ Appel à l’Actualité ” des 1er et 2 octobre 2002 au malheureux événement. Un ressortissant français intervenant de Dakar avait, par-delà le naufrage du “  Joola ”, pointé un doigt accusateur sur l’indiscipline caractérisée des Sénégalais et principalement sur celle des conducteurs de cars rapides et de “ Ndiaga Ndiaye” qui sont, selon lui, de véritables bourreaux sur les routes. Il avait terminé son intervention par cette terrible assertion : “ Le Sénégal se complet de plus en plus dans la médiocrité et le laisser-aller”.  Une dame, résidant à Paris, ira dans le même sens en regrettant que son pays (le Sénégal), “ s’installe de plus en plus dans la culture du laxisme . Les Européens dont des ressortissants ont péri dans la catastrophe du 26 septembre, réfléchiront désormais longuement et profondément, avant de se décider à venir au Sénégal qui se révèle de plus en plus comme le champion mondial incontesté de l’indiscipline et de l’incivisme.  Nous nous comportons chaque jour qui passe comme une communauté de singes et d’hyènes adolescentes (que les walaf appellent “ nduulañ ”), communauté sans responsable où chacun fait ce que bon lui  semble et selon son instinct du moment, sans se soucier le moins du monde du tort qu’il peut porter au pays ou à son voisin immédiat. Quarante huit années après l’indépendance (ce n’était donc que ça ?), nous continuons de traîner comme un boulet, les maux que le Président Senghor appelait “ Les maladies infantiles du sous-développement ”, dont les plus courantes aujourd’hui sont l’indiscipline et l’incivisme. »

Ces plaies béantes qui nous collent comme à la peau se manifestent, notamment, dans les constructions anarchiques. Des contributions qui paraissent dans les différents journaux de la place les dénoncent quotidiennement, sans succès. Périodiquement nous assistons, le cœur gros, à des effondrements de bâtiments entraînant la mort de plusieurs personnes. Les métastases de l’indiscipline et de l’incivisme n’épargnent pas, non plus, les nombreuses cérémonies familiales et religieuses. Pratiquement, tous les jours, à l’occasion des baptêmes, des mariages, des décès, des retours de pèlerinage des Lieux saints, des tours de famille, des gamous-meetings, etc, des tentes poussent comme des champignons, souvent dans les rues les plus passantes et sans aucune autorisation.

Et que dire des fuurël et autres soirées dansantes et tann bèer organisés à tout bout de champ, en week-ends comme en jours de semaine, avec des baffles ouverts à plein régime et des tam-tams sur lesquels frappent à tue-tête des griots endiablés ? Les pauvres citoyens en arrivent à perdre le sommeil et, plus dramatiquement, à la longue, l’ouïe. Ce tableau serait d’ailleurs incomplet si on n’y ajoutait pas les ballons que nos enfants envoient rageusement frapper à nos fenêtres et les appels à la prière de certains muezzins zélés, aux environs de quatre heures du matin, avec des hauts parleurs qui portent leurs voix à des kilomètres à la ronde.

 

La politique n’est pas en reste. Nous comptons aujourd’hui bien plus de 200 partis politiques. Chacun de ces partis, même des plus insignifiants créés pour jouer les trouble-fête et, surtout, pour trouver sa place au soleil de la très « juteuse » majorité présidentielle, veut organiser son meeting, principalement pendant les campagnes électorales. Le problème se situe aux endroits et aux moments où ces meetings sont organisés. Généralement, les partis jettent leur dévolu sur les plus grandes rues et avenues. Ces meetings drainent en général beaucoup de monde et participent de la grande confusion de la circulation.

 

Dans les pays sérieux, les grandes démocraties, ces rencontres se déroulent dans des endroits fermés. Nous avons suffisamment de salles et de stades pour abriter ces meetings, dont nous pourrions d’ailleurs nous passer sans grands dommages. L’essentiel n’est pas, en effet, loin s’en faut, dans le grand monde qu’elles cherchent à mobiliser à tout prix. L’expérience a montré que toutes les grandes foules de curieux qui envahissent très tôt les meetings et qui sont les plus prompts à applaudir à tout rompre et à tout propos, ne sont même pas inscrits, dans leur grande majorité en tout cas, sur les listes électorales ou, lorsqu’ils le sont, ne se donnent même pas la peine d’aller voter le jour J. Ces grandes foules n’ont pas, de mon point de vue, l’intérêt qu’on leur accorde. Les partis politiques peuvent certainement continuer de tenir des meetings (hors des grandes rues et des avenues de préférence). Ils gagneraient davantage, cependant, à éduquer leurs militants et à les convaincre de la nécessité de s’inscrire massivement sur les listes électorales, à retirer tout aussi massivement leurs cartes le moment venu et, surtout, à voter effectivement et massivement. Ces différents gestes me semblent plus citoyens et beaucoup plus efficaces qu’une simple présence dans un meeting.

 

Un autre aspect des manifestations des partis politiques qui pose problème, ce sont les affichages sauvages pendant les campagnes électorales et même hors de celles-ci. Nos compatriotes, militants de partis politiques ou non, ont la fâcheuse habitude d’afficher et de faire des graffiti n’importe où : sur les murs des bâtiments publics ou privés et même chez de pauvres particuliers qui, parfois, ont à peine fini de peindre leurs maisons. Les tableaux de signalisation (stop, sens interdit, sens giratoire, etc) qui réglementent la circulation ne sont même pas épargnés, comme d’ailleurs les enseignes payées par différents services publics comme privés. En plus des torts qu’ils portent aux nombreux particuliers, les affiches et les graffiti anarchiques défigurent notre pauvre capitale nationale et d’autres villes de l’intérieur. Il faut absolument que l’Etat les organise et les encadre.

 

Toutes ces plaies béantes ont la vie particulièrement dure chez nous. Elles sont loin de dater d’aujourd’hui. Le président Senghor – nous l’avons rappelé plus haut  –, les a très tôt stigmatisées. Son successeur aussi qui, dans son message à la Nation au soir du 31 décembre 1999, dénonçait vigoureusement (verbalement tout au moins) l’indiscipline et l’anarchie qui s’installaient dangereusement dans le pays. Dès le lendemain, les forces de sécurité se mirent rapidement au travail et investirent les différents ronds points de la capitale nationale, qui étaient devenus de véritables casse-tête pour les pauvres automobilistes. Dans une contribution parue au journal « Sud quotidien » du 4 janvier de la même année et dont le titre était « Lutte contre l’indiscipline et l’anarchie : aller plus loin encore », j’encourageais et félicitais les forces de sécurité et souhaitais vivement que « ce début fracassant ne soit pas que ponctuel, un simple effet d’annonce destiné seulement, comme on nous y a habitués au Sénégal, à frapper les esprits et à s’évanouir ensuite comme un feu de paille ». J’allais plus loin encore dans ma contribution en ces termes : « Dakar a une multiple vocation qu’elle ne pourra réaliser dans le laxisme et l’anarchie que nous y connaissons actuellement. Il ne faut donc pas que nos braves policiers et gendarmes s’arrêtent en si bon chemin. Il ne faut surtout pas se faire d’illusion : la présence même régulière des forces de sécurité aux points les plus névralgiques de la ville, ne suffit pas à régler comme par enchantement les problèmes de la circulation ; Il convient d’aller plus loin : nos pandores et policiers ne peuvent pas être toujours présents partout où on a besoin d’eux. Les Sénégalais doivent apprendre à garder des comportements citoyens et républicains en toutes circonstances. » Je faisais remarquer aussi que «  le travail des forces de sécurité doit être jumelé à des actions pertinentes et soutenues de formation, d’information et de sensibilisation à travers les canaux qu’offre les différents médias du pays (…) ». Toutes ces mesures, même appliquées à la lettre, ne suffiraient évidemment pas : il convenait, il convient encore aujourd’hui, de renforcer notablement les sanctions contre les délinquants et de les appliquer effectivement. C’est à ce niveau-là que nous avons de réels problèmes. C’est à cause de la conscience de l’absence de sanctions ou même, si elles existent, de leur inapplicabilité, que les métastases de l’indiscipline et de l’anarchie infectent maints autres secteurs de la vie nationale.

 

Pendant 54  longues années, les autorités nous ont laissé faire. Elles ont assisté passivement à la sédimentation de nos épaisses couches de tares. Autorités et citoyens, nous sommes tous responsables de cette situation. Les autorités, celles d’hier comme celles d’aujourd’hui, le sont encore plus. Elles n’ont jamais osé prendre leurs responsabilités devant l’indiscipline caractérisée des citoyens. Elles les ont au contraire toujours ménagés pour des raisons proprement électoralistes. La perspective d’une réélection a toujours constitué pour nos gouvernants comme un gaz paralysant, devant la nécessité de sévir face à des comportements parfois inacceptables. Dans wax sa xalaat d’une radio privée, un intervenant, regrettant sincèrement leur passivité et leur complaisance coupables devant de tels comportements, faisait remarquer que « le seul homme ou la seule dame capable de diriger le Sénégal dans la vérité, la justice et la fermeté, est celui ou celle qui met sur le même pied d’égalité le maintien au pouvoir ou sa perte ».

 

Un ancien gouverneur de région, Ibrahima Malamine Tandian, nous rappelait fort opportunément dans une contribution à « Walfadjri » du 7 octobre 2002, ce qui suit : « La complaisance a la vie dure au Sénégal : le message à la Nation du président Wade rappelle ceux du président Senghor et du président Diouf qui mettaient souvent l’accent sur la capacité de nuisance de nos mauvaises habitudes sur la bonne gouvernance. » Dans l’édition du 10 octobre 2002 du même quotidien, l’énarque et économiste Moubarack Lo concluait une contribution en ces termes : « Après le naufrage (du Joola), l’Etat a préféré indexer les citoyens et les menacer de sanctions futures, plutôt que d’engager sa propre réforme. Or, celle-ci est le préalable et la première étape de tout chantier de transformation vertueuse des Sénégalais. Que l’Etat commence donc par ses propres faiblesses et remplisse rigoureusement ses prérogatives et les Sénégalais suivront son exemple, de gré ou de force. »

 

La conclusion de ma contribution du 4 janvier 1999 (citée plus haut) allait dans le même sens que mon concitoyen Moubarack Lo : l’exemple est effectivement attendu de nos gouvernants, qui doivent enfin prendre leurs responsabilités et appliquer rigoureusement à tous les citoyens les lois et règlements édictés, compte non tenu de leur appartenance politique, sociale, religieuse ou autre. 

Nos mémoires sont encore fraîches de la révolte des marchands ambulants de Dakar. Le président de la République d’alors, Abdoulaye Wade, avait donné publiquement des instructions fermes de les dégager des principales artères de la capitale nationale. Il avait affirmé que le gouvernement ne prendrait plus aucun arrêté, aucun décret, aucune loi pour cela, tous les textes existant et étant encore en vigueur. Il martelait surtout qu’il n’accepterait aucune intervention. Deux jours après, le Gouverneur de Dakar appliquait à la lettre les instructions du Président de la République et on connaît la suite : le politicien devant l’Eternel ayant pris peur, se rétracta et désavoua publiquement le pauvre gouverneur. Il recevra ensuite une délégation des marchands ambulants et affectera le pauvre gouverneur à Kaolack et son préfet à Mbour. Les marchands ambulants triomphants envahirent de nouveau toutes les rues d’où ils avaient été dégagés.

Cette image peu flatteuse que nous a laissée l’ancien président politicien doit s’effacer à jamais de nos mémoires. Il est vraiment temps que le Sénégal soit vigoureusement  repris en main. Il connaîtra difficilement l’émergence avec cette frilosité politicienne et électoraliste dont ont fait montre jusqu’à présent les dirigeants qui s’y sont succédé.

 

Dakar, le 6 septembre 2014

                                                                

Mody Niang, mail: modyniang@arc.sn



25 Commentaires

  1. Auteur

    Xing

    En Septembre, 2014 (09:51 AM)
    trés d'accord avec vous.

    La question est de savoir : Quel Homme (homme/femme) politique, est capable d'assumer cette ligne politique et de l'appliquer?

    je ne vois vraiment pas dans le panel qui s'offre à Nous...
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  2. Auteur

    Diam

    En Septembre, 2014 (10:08 AM)
    Mr vous devez demandez ou est la mairie de Dakar
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    Auteur

    Joobajubba

    En Septembre, 2014 (10:11 AM)
    Toujours cohérent, Mody... Personne ne peut enlever une virgule à ses affirmations... Encore bravo :up:  :up:  :up: 
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    Auteur

    Beug Sa Rew

    En Septembre, 2014 (10:31 AM)
    C EST LA MEILLEURE CONTRIBUTION JAMAIS POSTEE DANS SENEWEB CONCERNANT NOTRE PAYS, SI MAL AIME PAR SES PROPRES CITOYENS!!!

    CE SONT LA DES FONDAMENTAUX ET DES PREALABLES SANS LESQUELLES TOUTE MARCHE VERS LE DEVELOPPEMENT N EST QUE PURE UTOPIE!!!



    NB: MEME LORSQUE NOUS REPRESENTONS L AFRIQUE DIGNEMENT, ex du basket, DES CITOYENS TROUVENT LE MOYEN D INSULTER OU DE DEMOTIVER JOUEURS, ENCADREMENT ET DIRIGEANTS QUI ONT TOUT DONNE POUR NOUS FAIRE PLAISIR ET NOUS HONNORER; TOUT PAYS AFRICAIN AIMERAIT AVOIR CE RESULTAT A CE NIVEAU ET SE MOTIVER POUR LES ECHEANCES FUTURES ;

    RESSAISISSONS NOUS AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD
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    Auteur

    Civique

    En Septembre, 2014 (10:36 AM)
    Très bonne contribution;

    Le mal est très profond; les légats sont énormes

    Parcourez le Sénégal vous verrez et comprendrez les sociétés qui créer le désordre; la corruption ;etc

    Le développement ne rime pas avec certains franges ethnique; maraboutique; corporatiste. Le Sénégal est aujourd'hui un berceau de la médiocrité

    Le pays est aujourd'hui dirigé par les médiocres;les griots et les marabouts affairistes/
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    Auteur

    Moussandiaye2

    En Septembre, 2014 (11:01 AM)
    Belle contribution.

    J'y ajouterai pourquoi on accepte que Dakar héberge un peu partout les vendeurs de moutons. Aujourd'hui les moutons vont vers les populations alors que cela devrait être le contraire. Au moment où l'état cherche des milliards pour vaincre Ebola en faisant la promotion de la propreté, ce même état à travers ces municipalités autorisent des daarals partout. Le paradoxe est à Grand Yoff où les sénégalais ont choisi Khalifa Sall car il a montré une volonté notoire de vouloir embellir notre ville. Aujourd'hui, celui qui le représente à grand Yoff a autorise un daraal avec tout ce que cela comporte. Non seulement les moutons vont ternir cette allée allant de la VDN à liberté 6, mais aussi les nombreux vendeurs vont faire leurs besoins dans la rue pendant un mois.

    Recommandation : Revenir aux traditionnels darals comme celui de Hann, s'il est devenu insuffisant on peut prévoir des espaces isolées loin du centre ville pour que tous les montons soient parquées là-bas. Il y a qq années, tous ces vendeurs étaient au niveau des 2 voies du Point E. Auj, ce que le point E a refusé, Grand Yoff l'accepte. Khalifa on compte sur vous pour que grand Yoff soit propre....
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    Auteur

    Mouuma

    En Septembre, 2014 (11:33 AM)
    Bravo pour cet article et merci pour ta posture de sentinelle qui devrait inspirer chaque citoyen, car le Sénégal est nôtre. Ainsi, au delà de la simple appréciation, il faudra s'approprier cette contribution et se l'appliquer tous les jours.

    C'est dommage que le pays ne regorge pas d'hommes qui comprennent que leur seul intérêt se trouve dans la satisfaction de l’intérêt général dans le respect de l'éthique et des normes établies par la société pour le bien de tous.

    WA SALAM
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    Auteur

    Faye

    En Septembre, 2014 (11:36 AM)
    AJOUTEZ A CE TABLEAU DÉJÀ SI HIDEUX DE NOTRE PAYS ,LA MENDICITÉ QUI A ENVAHI LES RUES DE DAKAR ET DU SÉNÉGAL EN GÉNÉRAL.ON A L'IMPRESSION QUE LE SÉNÉGAL COMPTE PLUS DE MENDIANTS QUE DE TRAVAILLEURS.LE PLUS DÉSOLANT C'EST DE VOIR DES HORDES D'ENFANTS SALES PIEDS NUS ET VISIBLEMENT MAL NOURRIS PARCOURIR LES RUES ET TENDRE LA MAINS AUX PASSANTS ET AUTRES AUTOMOBILISTES.IL Y'A QUELQUES SEMAINES LE FOOTBALLEUR FRANÇAIS LILIANE THURAM EN VISITE A DAKAR DISAIT QU'IL ÉTAIT FRAPPE PAR LE NOMBRE IMPORTANT D'ENFANTS MENDIANTS QU'IL A VU CHEZ NOUS.IL AJOUTAIT QU'UNE SOCIÉTÉ QUI ACCEPTAIT DE TRAITER SES ENFANTS DE LA SORTE DEVRAIT SE POSER DES QUESTIONS.J'EUS VRAIMENT HONTE EN ENTENDANT CES PROPOS VENANT D'UN ÉTRANGER.ON SE RAPPELLE QU’APRÈS L'INCENDIE A LA MÉDINA DANS LEQUEL PLUSIEURS ENFANTS TALIBES AVAIENT PERDU LA VIE MACKY SALL AVAIT ANNONCE QU'IL ALLAIT PRENDRE DES MESURES CONTRE LA MENDICITÉ DES ENFANTS.MAIS MALHEUREUSEMENT IL A RECULE NET FACE AU LEVER DE BOUCLIER DES LOBBYS MARABOUTIQUES .ET LE PHÉNOMÈNE A REPRIS DE PLUS BELLE.AVEC DES DIRIGEANTS PAREILS QUI N'ONT PAS LE COURAGE D'AFFRONTER CES LOBBYS QUI NE SONT MUS QUE PAR LEUR INTÉRÊT PERSONNEL ON SERA TOUJOURS A LA TRAINE.CHAQUE JOUR VÉCU DANS CE PAYS ME CONFORTE DANS L’IDÉE QU'IL FAUT UN DESPOTE ÉCLAIRÉ COMME KAGAME DU RWANDA JERRY RAWLINGS QUAND IL DIRIGEAIT LE GHANA OU MEME YAYA DIAME DE GAMBIE POUR FAIRE AVANCER CE PAYS.CE N'EST PAS AVEC CETTE PARODIE DE DÉMOCRATIE QUI S'APPARENTE PLUTÔT A DE L'ANARCHIE QUE CE PAYS CHANGERA.ET D’AILLEURS NOUS DEVRIONS NOUS POSER LA QUESTION"A QUOI SERT NOTRE DÉMOCRATIE"?UNE DÉMOCRATIE QUI RIME AVEC PAUVRETÉ, CORRUPTION, MEDOCRITE,INCIVISME,SALETÉ,GRÉVE PERMANENTE ,ANARCHIE PARTOUT A QUOI SERT CETTE DÉMOCRATIE?JE PRÉFÈRE VIVRE DANS UN PAYS PROPRE OU LES CITOYENS SONT DISCIPLINES OU MES ENFANTS ÉTUDIENT BIEN SANS RISQUER LEUR VIE OU JE RENCONTRE PAS D'ENFANTS QUI TENDENT LA MAINS A TOUS LES COINS DE RUE.UN PAYS OU LES SERVICES DE SANTÉ FONCTIONNENT UN PAYS OU LES DENIERS PUBLICS NE PROFITERAIENT QU'A UNE MINORITÉ DE POLITICIENS ET DE FONCTIONNAIRES OISIFS UN PAYS OU LE MOT ÉMERGENCE NE SERAIT PAS QU'UN SIMPLE SLOGAN BREF UN PAYS DIFFÉRENT DU SÉNÉGAL MEME S'IL DEVAIT ÊTRE UNE DICTATURE.
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    Auteur

    Faye

    En Septembre, 2014 (12:05 PM)
    SUITE

    DE L'ANARCHIE QUE CE PAYS AVANCERA.ET D’AILLEURS NOUS DEVRIONS NOUS POSER LA QUESTION"A QUOI NOUS SERT CETTE DÉMOCRATIE DONT NOUS VANTONS TANT"?UNE DÉMOCRATIE QUI RIME AVEC PAUVRETÉ SALETÉ MÉDIOCRITÉ ANARCHIE CORRUPTION DÉTOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS A QUOI SERT VRAIMENT CETTE DÉMOCRATIE? JE PRÉFÈRE VIVRE DANS UN PAYS PROPRE, OU LES CITOYENS CULTIVENT LE CIVISME ET LA DISCIPLINE,UN PAYS OU MES ENFANTS POURRONT ALLER A L’ÉCOLE Y RECEVOIR UNE BONNE ÉDUCATION SANS RISQUER D’ÊTRE TUES,UN PAYS OU JE VERRAI PEU OU PAS DE MENDIANTS DANS LES RUES UN PAYS OU LES SERVICES DE SANTÉ FONCTIONNENT,UN PAYS OU LES RESSOURCES DE L’ÉTAT NE PROFITERAIENT QU'A UNE BANDE POLITICIENS PROFESSIONNELS BREF UN PAYS DIFFÉRENT DU SÉNÉGAL MEME S'IL DEVAIT ÊTRE UNE DICTATURE.
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    Auteur

    Mama

    En Septembre, 2014 (12:53 PM)
    Bonjour, comme toujours excellente contribution qui met à nu nos tares et mauvaises habitudes. Que DIEU vous protège et vous guide.

    Notre problème à nous sénégalais c’est l’absence de sanctions et ce sont les autorités chargées d’appliquer ces sanctions qui les premières violent les lois et règlement : Président de la République qui pardonne amnistie ou gracie ou refuse de poursuivre des gens soupçonnés de vols ou de détournement de deniers publics (en terme de millions ou de milliards) alors que M. X voleur d’une poule (qui ne vaut pas deux mille francs) est pris et mis en prison pour deux ans, magistrats, policiers, gendarmes, autorités religieuses, maires. Le Président de la République n’a pas le droit de pardonner à des gens qui ne sont pas encore jugés … il pardonne quoi ?

    Allez sur l’avenue Faidherbe du côté de Pétersen, allez sur l’avenue Blaise DIAGNE du côté de Keur Serigne bi et de Sandaga et alentours, allez du côté du marché des HLM de Tilène et autres marchés les marchands dits « ambulants » sont sur la chaussée (le goudron) car le trottoir bne leur suffit plus ils sont sur le goudron et plus aucun véhicule ne passe et pourtant les autorités chargées de faire respecter la loi le voient et le côtoient tous les jours sans piper mot. Où est la Mairie ? Est-ce que le Président de la République acceptera que les marchands dit ambulants avec leurs tables viennent s’installer sur le trottoir du Palais de la République ?

    Ces gens qui nous dirigent n’aiment pas le Sénégal seul la jouissance du pouvoir les intéresse. A l’entrée et à la sortie de chaque ville de ce pays ce sont les tas d’ordures qui vous accueillent et qui vous disent au revoir. C’est visible

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    Auteur

    Baba

    En Septembre, 2014 (13:48 PM)
    et la place de l independance rien n a jamais ete faite depuis 2009 ? je pense que la mairie ne joue pas son role , moi je ne crois pas a khalifa sall ou j arrive pas a le comprendre
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    Siga

    En Septembre, 2014 (15:01 PM)
    SEUL UN DICTATEUR peut mettre de l'ordre au SENEGAL. :cry: 

    Il faut des actes forts,et non des discours en permanence.

     :tala-sylla:  :tala-sylla: 
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    Indigné

    En Septembre, 2014 (15:17 PM)
    Force est de reconnaître que la très grande majorité de la population de Dakar, originaire de la campagne, n'a pas été préparée et éduquée à vivre en ville, y compris certaines élites. Il y a quelques décennies, lorsqu'on arrivait en ville, on faisait profil bas, le temps de comprendre et d'apprendre. De nos jours, le lendemain de son arrivée, on s'habille branché, on devient arrogant et indiscipliné pensant que c'est la règle en ville. On pense alors que la ville n'appartient à personne, ignorant qu'elle appartient à tout le monde. Devant la démission des Autorités et des Forces de l'Ordre, imaginez un peu les dégâts que tout cela peut créer. Nous ne sommes pas sortis de l'auberge, croyez-moi.
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    C.ndoye

    En Septembre, 2014 (16:06 PM)
    contribution pertinante commentaires eclaires merci.il faut dire que le senegalais en general connait et apprecie les bonnes choses;mais s il est necessaire de se battre pour acquerir une position il faut continuer l effort pour la conserver.resaisissons nous chers compatriotes,il y va de notre survie
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    Lopine

    En Septembre, 2014 (16:40 PM)
    un groupe indonésien,après une audience avec le président macky sall annonce de recapitaliser les ICS à hauteur de plus de 200 millions de dollars et qu'il allait injecter 100 millions avant le 27 aout 2014,qu'en est'il?Le peuple a besoin de savoir.il ne faut pas faire comme abdoulaye wade,n’importe qui lui amenait des aventuriers qui lui promettaient monts et merveilles
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    Macdaalef

    En Septembre, 2014 (16:51 PM)
    très juste comme d’habitude. mais hélas le mal est si profond et les politiciens si peu préoccupés par le bonheur collectif, qu’il y a peu d’espoir de voir les choses changer positivement…
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    Auteur

    Atypico

    En Septembre, 2014 (17:01 PM)
    La contribution est excellente ! où sont les autorités en effet sinon en rain de parader sur les plateaux télé, en train de préparer les prochaines élections en magouillants dan les couloirs et les mosquées , en train de traiter les afaires de leur famille et de leur clientèle, en train de signer des contrats en échanges de commission occultes pour des services ou des infrastructures inutiles car en dehors d'une vision et d'une cohérednce d'ensemble, en train de se prosterner une foi dix foi cent fois et de donner des cadeaux pharaoniques aux marabouts , surtout de Touba ,pour tenter en échange d'obtenir le vote de leurs taibés serviles et idôlatres, en train de voyager en première classe à l'étranger, en train de jouer aux grands hommes qui ont tous les droits et même celui de retarder le vol d'un avion d'une compagnie étrangère à l'étranger à leur convenance, en train de boire le thé ave la première dame qui les a nommés à leur postes de ministres ou de conseillers , en train d'aiguiser leurs couteaux pour trahir et assassiner leurs amis et leurs frères alliéss de toujours....D'autorités il n'y en a pas, il n'y en a plus, il n'y a plus aujourd'hui que l'arbitraire, la magouille, la lâcheté, la bêtise, le ensonge d'état, les passe droits, les arrangements entre amis, les dessous de tables, la course à l'enrichissement personnel, car l'idéal républicain des anciennes autorités politique et les idéaux d'humilité et de désintéresement religieux, ont été piétinés pendant douze ans dans le cadre de la mondilaisation, par le néo - libéralime, l'affairisme, la montée des gangs mafieux chez les politiciens comme chez les marabouts premiers jouisseurs de bien terrestres. Pour changer cela ce n'est pas un homme providentiel qu'il faudrait mais sans doute une rébellion citoyene de masse contre tout ce système corrompu et corrupteur, pour promouvoir le retour au respect par tous de la loi de la république laïque et démocratique !
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    Latdeuguéne

    En Septembre, 2014 (17:49 PM)
    Bravo Mr Niang! c'est honteux ce qui se passe, Dakar est sale! à moins que les citoyens décident de lutter contre cette situation, faut une conscience citoyenne pour que cella change
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    D'accord

    En Septembre, 2014 (18:15 PM)
    Merci Mody. En dehors de votre chapeau d'etucateur que vous portez bien, vous venez de nous montrer aussi le role d'un bon citoyen qui s'implique dans la bonne marche de son environnement.
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    Abdoulaye Seck

    En Septembre, 2014 (18:53 PM)
    dans un pays il faut eduquer et instaurer la discipline c'est du civisme

    exemple

    1/a banjul toutes les rues sont propres et on ne voit pas de mouche

    2/ a ouagadougou les rues sont balayees tot le matin avant 7 h et les rues sont propres

    3/au senegal il faut donner au service d'hygiene les moyens necessaires pour qu'il joue son role

    4/ creer une une agence de proximite pour l'hygiene et la proprete

    5/le senegal est la capitale du laxisme vous allez dans n'importe quel bureau de l'administration les agents en majorite arrivent vers 9 ou 10 h et commencent a prendre leur petit dejeuner

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    Mody 2

    En Septembre, 2014 (19:09 PM)
    Je ne vais pas ajouter de commentaires sur cette excellente contribution. Je propose à M. Niang de créer l'association des sentinelles de la république et à tous les patriotes qui ne veulent pas que ce pays aille à la dérive où il s'achemine inexorablement d'y adhérer et de refuser d'être plongés dans la déchéance.
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    Tiedsey

    En Septembre, 2014 (07:22 AM)
    Je propose à tous les citoyens de commencer à dénoncer les mauvais comportements, pris en flagrant délit, par photo ou vidéo en les postant sur le net ou distribuer aux journaux.

    Soyons les soldats de notre environnement si l'autorité est inefficace.
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    Ok

    En Septembre, 2014 (09:50 AM)
    enfin les senegalais se rendent du complot nationnal contre l etat. PERSONNE NE FAIT SON TRAVAIL CONVENABLEMENT. L ARMEE LA POLICE LA DOUANES LA GENDARMERIE LES ENSEIGNANTS LES FONCTIONNAIRES EN GROS TOUT LE MONDE S OCCUPE S DE SA PROPRE POCHE PLUTOT QUE C ELLE DE L ETAT. ET PERSONNE NE FAIT RIEN TOUT LE MONDE SE PLAIT DANS CETTE SITUATION C EST INCROYABLE QUE L ETAT DU SENEGAL EST SURVECU JUSQU A PRESENT. QUAND JE PENSE QU ILS S ORGANISENT EN SYNDICATS POUR RECLAMER JE NE SAIS QUELS DROITS TCHIMMM.JE SUIS EN CONTACT PERMANENT AVEC LES TOURISTES ET ILS NOUS REPROCHENT TOUS D ETRE SALES ET INDICIPLINES. HELAS C EST LA TRISTE REALITE. LES MEDIAS NON PLUS NE JOUENT PAS LEURS PARTIRIONS CAR AVEC DES DOCUMENTAIRES DES DEBATS ILS DEVRAIENT POUVOIR MONTRER AU SENEGALAIS QUE PLUS AUCUN CONTINANT N EST SALE COMME LE NOTRE.
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    El Hadji Dia

    En Septembre, 2014 (20:04 PM)
    Ce sont peut-être des propos blessants de Luc Sarr à l’endroit du leader de Rewmi, Idrissa Seck, qui ont occulté les choses.Mais, le fait rapporté à votre journal Direct Info a failli échapper à la presse. Des militants de l’APR, catalogués des pro-Mimi,ont été écartés du séminaire organisé vendredi dernier par le parti au pouvoir alors que leurs noms figuraient sur la liste des participants. Un acte qui risque de compromettre toutes les tentatives de médiation visant à faire revenir Mimi Touré aux côtés du président de la République.







    Invités, puis écartés aux derniers moments. C’est la fâcheuse situation qu’ont vécue certains militants convaincus de l’APR, lors du séminaire du vendredi 5 septembre dernier intitulé « Journée émergence », tenu à l’hôtel Savana. Leur seul tort, c’est d’avoir une proximité avec l’ancien Premier ministre Aminata Touré. « Tous ceux qui ont montré leur attachement à Mimi Touré ont été tout bonnement écartésdu séminaire à la dernière minute », informe un des militants, première victime de la décision. Dénonçant cette pratique de « démimisation », notre interlocuteur trouve le fait « paradoxal »au moment oùil se dit que des bonnes volontés sont en train de s’activer pour renouer le dialogue entre le président Macky Sall et son ex-Pm Mimi Touré. Des noms de personnalités du pouvoir, tels que Mahmoud Saleh et Moustapha Diakhaté, sont citésdans cette médiation dont le but serait de faire revenir l’anciennepatronne de la Primature aux côtés du président de la République. Cette tentative a-t-elle toutes les chances d’aboutir ? En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que la mise à écart de tous militants de l’APR favorables à Mimi Touré, décrétée depuis le limogeage de l’ex-Pm, n’est pas pour faciliter les choses. Tout a d’ailleurs commencé tout juste après la passation de service avec son successeur. En effet, d’anciens collaborateurs de Mme Aminata Touré ont été virés de la Primature quelques jours après son départ.Lors de sa première réunion de prise de contact avec les différents services techniques, l’actuel Premier ministre Mahamad Abdallah Dionne avait eu des échanges très houleux avec un cadre de la Primature. Suite à une remarque qui lui a été faite par ce dernier qu’il a certainement jugée déplaisante, le troisième Pm de Macky Salllui avait taxé de pro-Mimi en ces termes : « Toi, en venant ici on m’a dit que tu es un proche de Mimi Touré ». Une déclaration de trop qui avait failli transformer la fameuse réunion de prise de contact de l’actuel Pm et ses collaborateurs en pétaudière. C’est dire que la « démimisation » est bien en marche au sein de l’APR avec ce qui s’est passé vendredi dernier, à l’hôtel Savana.

    Boubacar Demba SADIO
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    Que Dire De Plus?

    En Septembre, 2014 (15:44 PM)
    Mr Niang, je suis aussi écœuré que vous par ce qui se passe au "jardin Cambéréne". J'habite Hamo 2 et j'y passe chaque jour. De quelle beauté était ce coin! Ce coin était presque idyllique. Chaque fois que j'y passais, j'avais l'impression de m'être coupé un moment de cette ville pleine de bruit et de saleté qu'est le reste de Dakar. On avait la sensation d'être en campagne, dans un bois. On ressentait une sensation de bien être.

    Mr Niang, vous décriez les gravas, mais le pire ce sont les nouvelles constructions. Des habitations et des magasins de stockage ont commencé de sortir de terre. A la limite on se demande à quoi sert le ministére de l'environnement, à quoi sert le service des eaux et forêts.

    Mr Niang j'ajouterai à votre sombre tableau que vous décriez le "marché" à la sortie d'autoroute de Colobane. Le jour où un camion avec des produits toxiques ou inflammables va se renverser sur ces "ambulants-sédentaires" ce sera une catastrophe.
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