L'arrestation de Pape Alé Niang n’est pas un acte qui fait avancer notre pays. Il remet en cause le respect de l’État de droit. L’État laisse ainsi la cause pour s’acharner sur les effets
Il est le garant des institutions et incarne l’autorité de l’État. Aussi lorsque ce rôle central de père de la nation est mis en difficulté par le contexte politique, il doit prendre ses responsabilités et par son arbitrage, continuer à cimenter notre vivre-ensemble.
Mais la tâche est ardue, car où est la limite en démocratie et à quel prix doit-on préserver la sécurité d’un pays ? Où commence et où finit la liberté de chacun ? N’est-ce pas la République qui en est la frontière ?
Dans le cas du Sénégal, si la classe politique est un désastre pointé, la société, elle, sauve nos liens fédérateurs qui sont sabotés quotidiennement par des intérêts partisans et qui finissent par rendre impossible l’arbitrage de l’État en son intime conviction. Mais, sommes-nous parfaits, chacun d’entre nous dans nos comportements et exempts de tout reproche ? Et surtout, sommes-nous prêts à accepter l’autorité que nous nous sommes désignés ?
Bien sûr, c’est notre rôle de critiquer nos dirigeants, nous les avons élus pour cela. Ainsi, nous ne comprenons pas quand les autorités de l’État poursuivent un journaliste pour une information contraire « à la sécurité nationale ». Et là se trouve le vrai problème ! L’État ne soigne plus la cause mais s’acharne sur les effets pour punir la cause qui va engendrer des effets néfastes en chaine contre la cause !
C’est le moment de revenir à l’essentiel ! L'arrestation de Pape Alé Niang n’est pas un acte qui fait avancer notre pays ! Il remet en cause le respect de l’État de droit, car, aurait-il même publié un document sensible, le Sénégal est un pays respectueux en matière de liberté de la presse. C’est Macky Sall lui-même qui disait qu’il n’enverrait jamais un journaliste en prison. Les journalistes n’ont aucun risque au Sénégal, proclamait-il en 2015.
Macky Sall considère peut-être que la sécurité du pays ainsi que son développement économique exigent la stabilité politique que seul un régime sévère peut véritablement assurer avec efficacité. Il voudrait sûrement que la croissance économique engendre une amélioration générale de la vie matérielle de chacun, mais l’obtiendra-t-il au prix de la stabilité sociale ?
Soyons d’accord, le gouvernement doit faire face aux enjeux sanitaires, climatiques, économiques ou encore migratoires qui sont les nôtres, et la tâche est énorme. Mais nous attendons de nos gouvernants qu’ils nous parlent, et surtout qu’ils nous écoutent.
Depuis quand Macky Sall n’a pas déclaré sa flamme à la jeunesse, dit aux Sénégalais qu’il les aimait ? Aucune autorité ne peut s’exercer sans pédagogie, sans concertation ni explication.
Qu’il cesse donc d’écouter tous ces conseillers du désordre et cet entourage désinformé et qu’il nous reparle enfin avec son cœur et son instinct. Qu’il se remette à échanger avec nos jeunes sur un terrain de sport et qu’il court encore vers son peuple à côté de sa voiture blindée !
Nous avons pourtant des choses à nous dire et à fêter aussi parfois ! Les Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar par exemple, devraient être le prétexte à un grand chantier d’investissements tous azimuts à travers le pays, vers les jeunes, où il sera question, d’infrastructures, d’emplois, de créations d’entreprises, de financements de projets…
L’avenir d’un pays c’est sa jeunesse. Nos jeunes seront bien plus utiles chez nous que sur les mauvais chemins de l’émigration à entretenir des drames humains.
Je le dis donc ici comme je le pense. Non Macky Sall n’est pas toujours irréprochable et je considère que cette dureté inutile détruit son image. Son devoir d’humanité doit aussi s’exercer envers son peuple et envers sa jeunesse, à qui il doit transmettre sa foi dans la possibilité de changer les choses. C’est urgent !
Il est le garant des institutions et incarne l’autorité de l’État. Aussi lorsque ce rôle central de père de la nation est mis en difficulté par le contexte politique, il doit prendre ses responsabilités et par son arbitrage, continuer à cimenter notre vivre-ensemble.
Mais la tâche est ardue, car où est la limite en démocratie et à quel prix doit-on préserver la sécurité d’un pays ? Où commence et où finit la liberté de chacun ? N’est-ce pas la République qui en est la frontière ?
Dans le cas du Sénégal, si la classe politique est un désastre pointé, la société, elle, sauve nos liens fédérateurs qui sont sabotés quotidiennement par des intérêts partisans et qui finissent par rendre impossible l’arbitrage de l’État en son intime conviction. Mais, sommes-nous parfaits, chacun d’entre nous dans nos comportements et exempts de tout reproche ? Et surtout, sommes-nous prêts à accepter l’autorité que nous nous sommes désignés ?
Bien sûr, c’est notre rôle de critiquer nos dirigeants, nous les avons élus pour cela. Ainsi, nous ne comprenons pas quand les autorités de l’État poursuivent un journaliste pour une information contraire « à la sécurité nationale ». Et là se trouve le vrai problème ! L’État ne soigne plus la cause mais s’acharne sur les effets pour punir la cause qui va engendrer des effets néfastes en chaine contre la cause !
C’est le moment de revenir à l’essentiel ! L'arrestation de Pape Alé Niang n’est pas un acte qui fait avancer notre pays ! Il remet en cause le respect de l’État de droit, car, aurait-il même publié un document sensible, le Sénégal est un pays respectueux en matière de liberté de la presse. C’est Macky Sall lui-même qui disait qu’il n’enverrait jamais un journaliste en prison. Les journalistes n’ont aucun risque au Sénégal, proclamait-il en 2015.
Macky Sall considère peut-être que la sécurité du pays ainsi que son développement économique exigent la stabilité politique que seul un régime sévère peut véritablement assurer avec efficacité. Il voudrait sûrement que la croissance économique engendre une amélioration générale de la vie matérielle de chacun, mais l’obtiendra-t-il au prix de la stabilité sociale ?
Soyons d’accord, le gouvernement doit faire face aux enjeux sanitaires, climatiques, économiques ou encore migratoires qui sont les nôtres, et la tâche est énorme. Mais nous attendons de nos gouvernants qu’ils nous parlent, et surtout qu’ils nous écoutent.
Depuis quand Macky Sall n’a pas déclaré sa flamme à la jeunesse, dit aux Sénégalais qu’il les aimait ? Aucune autorité ne peut s’exercer sans pédagogie, sans concertation ni explication.
Qu’il cesse donc d’écouter tous ces conseillers du désordre et cet entourage désinformé et qu’il nous reparle enfin avec son cœur et son instinct. Qu’il se remette à échanger avec nos jeunes sur un terrain de sport et qu’il court encore vers son peuple à côté de sa voiture blindée !
Nous avons pourtant des choses à nous dire et à fêter aussi parfois ! Les Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar par exemple, devraient être le prétexte à un grand chantier d’investissements tous azimuts à travers le pays, vers les jeunes, où il sera question, d’infrastructures, d’emplois, de créations d’entreprises, de financements de projets…
L’avenir d’un pays c’est sa jeunesse. Nos jeunes seront bien plus utiles chez nous que sur les mauvais chemins de l’émigration à entretenir des drames humains.
Je le dis donc ici comme je le pense. Non Macky Sall n’est pas toujours irréprochable et je considère que cette dureté inutile détruit son image. Son devoir d’humanité doit aussi s’exercer envers son peuple et envers sa jeunesse, à qui il doit transmettre sa foi dans la possibilité de changer les choses. C’est urgent !