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Le second tour de l’élection présidentielle du Mali du 11 Août 2013 : L’indépendance et l’intégrité territoriale du pays en jeu ! Par Ibrahima Sène PIT/SENEGAL

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Le second tour de l’élection présidentielle du Mali du 11 Août 2013 : L’indépendance et l’intégrité territoriale du pays en jeu ! Par Ibrahima Sène PIT/SENEGAL

Contrairement à la Tunisie et à l’Egypte, ce n’est pas le sort de la République démocratique et laïque qui est en jeu au Mali, mais bel et bien l’existence de son Etat dans ses frontières de 1960, héritées du colonialisme, et la préservation de sa souveraineté internationale. Pour la seconde fois depuis la création de l’Oua, les peuples africains, après le Soudan, sont confrontés à la remise en cause du sacro-saint principe d’intangibilité des frontières héritées du colonialisme. Cette fois, c’est le Mali qui est ciblé avec la complicité de l’organisation continentale, l’Union africaine (Ua), dont la raison d’être est pourtant de conduire nos Etats à l’unité continentale à partir de ces mêmes frontières internationalement reconnues.

Comment en est on arrivé là au Mali ?

L’agression de la Libye par les forces de l’Otan, menées par la France et la Grande Bretagne, avec l’appui des Usa, a servi de prétexte à la France, sous Sarkozy, de mettre en œuvre ce vieux projet colonial de création d’un Etat souverain au Nord du Mali, que porte aujourd’hui le Mouvement de Libération nationale de l’Azawad (Mnla), au nom du peuple touareg, que l’on retrouve aussi au Sud de l’Algérie et au Nord du Niger. Ce mouvement a été créé de toutes pièces pour réaliser le vieux rêve du néocolonialisme français dans le but stratégique de protéger les intérêts énergétiques de la France dans cette partie de l’Afrique qui regorge de pétrole et, surtout, qui abrite au Niger l’uranium, exploité par Areva, pour fournir 40% de l’électricité consommée en France.

Cet uranium, qui fait de la France une grande puissance nucléaire et le principal exportateur de cette énergie, sans avoir son sous-sol un site quelconque de cette ressource. Les autorités maliennes ont toujours opposé une fin de non-recevoir à la France qui, depuis longtemps, voulait occuper, à cet effet, la plus grande base militaire de cette région, Tessalit. Le Mnla, dont le porte-parole réside à Paris, s’est récemment allié avec des islamistes venus de Lybie avec armes et bagages, dans une agression militaire contre le Mali.

Agression qui avait tourné rapidement à l’éviction du Mnla du Nord-Mali par ses alliés qui nourrissaient de faire de cette zone leur sanctuaire pour réaliser leur projet de « société islamiste » en Afrique. C’est grâce à l’intervention du Burkina pour exfiltrer les dirigeants du Mnla et leur donner asile à Ouaga,  que ce mouvement a pu survivre pour devenir, aujourd’hui, une force militaire occupant Kidal avec la bénédiction de l’armée française.

L’armée française, qui est intervenue au Mali pour arrêter l’avancée dangereuse des islamistes vers Bamako, a interdit formellement l’armée malienne de participer à la libération de cette partie de son territoire national. Pour cela, Paris a orchestré une campagne sournoise contre l’armée malienne, accusée d’exactions et même de « crimes racistes » contres les Arabes et autres Touaregs, soupçonnés d’avoir soutenu le Mnla et les Jihadistes ! Cette campagne, fortement appuyée par de nombreuses organisations humanitaires françaises et d’Occident, était parvenue à faire accepter à l’opinion internationale que la lutte du Mnla est une lutte de libération nationale pour justifier un droit à une sécession.

La France ne serait pas parvenue à transformer la rébellion du Mnla en mouvement légitime de libération nationale sans la complicité active du Burkina, bombardé « médiateur » dans la crise au Mali, de la Côte d’Ivoire, qui était à la tête de la Cedeao, et du Benin, qui dirigeait l’Ua. La partition du Burkina dans ce complot contre l’intégrité territoriale du Mali et sa souveraineté ne s’est même pas cachée : en effet, ce pays a donné refuge et appui aux dirigeants du Mnla, pourchassés par leurs ex-complices islamistes et inculpés officiellement par les autorités de la transition du Mali pour atteinte à l’intégrité de leur territoire, collision avec les « Jihadistes » dans leur agression contre le Mali et pour crimes perpétués dans le territoire malien. Celle de la France a été encore plus évidente lorsqu’elle a permis au Mnla de réoccuper militairement Kidal et lorsqu’elle a empêché l’armée malienne de participer à la libération de cette partie de son territoire.

Au plan international, la France est parvenue à instrumentaliser la Cedeao et l’Ua pour affaiblir et isoler l’armée malienne, coupable à ses yeux d’avoir renversé le pouvoir défaillant du président Att pour créer les conditions de reprise en main de l’Etat et défendre sa patrie agressée et meurtrie, mais abandonnée à son sort pour des préoccupations électoralistes de fin de mandat. Cette réaction patriotique du 22 mars 2012 de l’armée malienne était ainsi présentée par la France, la Cedeao, l’Ua et les Usa comme une remise en cause des acquis démocratiques du peuple malien qu’il fallait régler en boutant les putschistes hors du pouvoir avant toute libération du Mali de ses agresseurs.

Cette position africaine et occidentale a encouragé les partisans du président déchu et ceux qui étaient frustrés par ce frein à leur ambition de conquête du pouvoir, à créer un front « anti putschiste » pour rétablir l’ordre constitutionnel et traduire les putschistes en justice, et organiser de nouvelles élections. C’est pour cela que ce front a appuyé les sanctions imposées par la Cedeao contre le gouvernement provisoire. Ces sanctions visaient à affaiblir l’armée, sans égard à l’avancée des « jihadistes» dans leur conquête du Mali. Ce front montrait ainsi que, dans ses préoccupations, le risque de partition de leur pays par les « Jihadistes » venait bien après la satisfaction des ambitions personnelles de conquête du pouvoir !

Ainsi, avant de tenir de nouvelles élections, le peuple malien était placé devant le choix : libérer d’abord le pays des envahisseurs, ou, d’abord, bouter les militaires hors du pouvoir ! Les « anti putschistes » choisirent la seconde alternative, de concert avec la France, l’Ue, la Cedeao et l’Ua, alors que les « pro putschistes », forts de leur contrôle du gouvernement de transition, avaient choisi la première alternative. Cependant, tous les efforts de la Cedeao pour rassembler et déployer une force armée sous régionale pour chasser les putschistes et rétablir l’ordre constitutionnel se heurtaient à des réticences de chefs d’Etat de la sous région comme le Ghana, la Guinée et le Sénégal avec l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.

De même, ces efforts, appuyés par l’Ua et la France, pour un soutien des Nations unies à une intervention d’une force militaire africaine, se heurtaient aux divergences d’appréciation entre la France et les Usa, et le refus de la Chine et de la Russie, échaudés par l’agression de la Libye sous couvert de leur feu vert au Conseil de Sécurité de l’Onu. En effet, pour la France, échaudée par l’expulsion du Mnla du Nord-Mali par les « Jihadistes », il fallait les chasser tous, alors que les Usa faisaient une distinction entre « islamistes modérés », qu’aurait représenté Ansar Dine, qui devait faire partie de la solution d’une négociation de sortie de crise, et « islamistes radicaux » qu’auraient incarné le Mujao et Aqmi, qu’il fallait isoler et chasser du territoire malien. Les Usa ne voulaient pas tenir compte du fait qu’Ansar Dine, en chassant le Mnla, devenait la véritable entrave aux projets géostratégiques de la France, une fois que les militaires maliens seraient chassés du pouvoir.

L’incapacité de la Cedeao à mobiliser une armée africaine, et les contradictions géostratégiques entre la France et les Usa ont contribué, par le maintien de leurs sanctions contre les nouvelles autorités du Mali, à enfoncer le pays dans la crise et à revigorer les islamistes, qui ont repris du poil de la bête après avoir sanctuarisé le Nord-Mali (Kidal, Toumbouctou, Gao). C’est ainsi qu’ils lancèrent une nouvelle offensive vers Bamako sans comprendre que la France venait de changer de main avec l’arrivée au pouvoir du socialiste Hollande.

II)    Les nouvelles autorités françaises face à la crise au Mali

La nouvelle offensive « jihadiste » vers Bamako a vite fait comprendre à François Hollande, pour les intérêts stratégiques de la France, le danger que représente l’extension jusqu’à Bamako du pouvoir d’Ansar Dine dans un contexte où la Cedeao est incapable de réagir militairement. D’où sa décision unilatérale de lancer l’« Opération Serval » qui, en coopération avec l’armée malienne et d’autres forces africaines, a permis de bouter dehors les islamistes, prenant ainsi le contre pied des espoirs des « anti putschistes » et des « hommes lige » de l’Etat français à la tête de la Cedeao et de l’Ua. Cette offensive contre les jihadistes a présenté la France comme un pays libérateur du Nord-Mali.

La France fut ainsi saluée et adulée par les populations du Mali, notamment celles du Nord, et soutenue par tous ceux qui, en Afrique et dans le monde, avaient conscience du danger de transformer le Mali en « sanctuaire jihadiste ». Mais en même temps, l’armée française, soutenue par le Burkina, préparait le retour à Kidal du Mnla, en empêchant l’armée malienne de se déployer partout au Nord, sous prétexte de « violations de droits humains » que les « droit-de-l’hommistes » lui collaient au dos, en occultant que c’est le Mnla qui, en était accusé, et que certains de ses dirigeants faisaient l’objet de mandats d’arrêt émis par les autorités judiciaires du Mali. Mais devant la détermination du gouvernement de transition sous l’influence des « pro putschistes », la France dût accepter, comme préalable à la tenue de nouvelles élections, le retour de l’armée et de l’administration malienne à Kidal.  Ce fut alors, pour l’armée malienne et les « pro putschistes », une très grande réhabilitation devant ceux qui exigeaient leur départ et leur poursuite judiciaire avant la tenue de nouvelles élections.

Mais cette victoire était amoindrie par l’obligation que la France, appuyée par le Burkina, leur avait fait d’accepter le cantonnement du Mnla à Kidal, avec armes et bagages, sous la supervision de forces armées onusiennes, y compris de l’armée française. La France était ainsi parvenue à garder un « marron au feu » pour, après les élections, peser sur les négociations de paix au Mali.

C’est dans ces circonstances que le premier tour de l’élection présidentielle s’est tenue le 28 juillet 2013 sur toute l’étendue du territoire malien, sur insistance de la France soutenue en cela par les « anti putschistes » pressés d’avoir l’occasion d’accéder au pouvoir. La France était convaincue qu’il fallait battre le fer quand il est chaud. En tenant l’élection présidentielle dans la foulée de sa victoire militaire contre les « Jihadistes », elle entretenait l’espoir de voir les forces « anti putschistes » les gagner pour avoir longtemps essayé de se présenter à l’opinion malienne comme les défenseurs de la démocratie et de l’Etat de droit contre les « pro putschistes », présentés comme leurs fossoyeurs. Elle croyait que les jeux étaient déjà faits en faveur des « anti putschistes » dès le premier tour. Et c’est pour cela qu’elle se démenait, comme un beau diable, pour vaincre le scepticisme ambiant dans l’opinion française et africaine quant à la fiabilité du système électoral et le déroulement du processus électoral dans la paix. Pour la France, il fallait juste exiger la nécessité pour les candidats d’accepter les résultats, malgré quelques problèmes inévitables dans un pays qui sort d’une crise aussi grave.

Mais les résultats du premier tour étaient décevants pour la France puisqu’ils donnaient une très large avance au candidat « pro putschiste » que les premières tendances donnaient même gagnant à ce stade de la compétition.

Ces premiers résultats avaient jeté le désarroi dans le camp des « anti putschistes » parmi lesquels Soumaïla Cissé, arrivé second. Ce dernier, contrairement à ses engagements pré-électoraux, remettait en cause, comme tête de fil de ce camp, les résultats, en dénonçant des fraudes massives. Ainsi, le système électoral présenté comme fiable à forte dose de propagande par la France, devint subitement non fiable, installant ainsi les germes de la contestation des résultats du second tour. Cependant, le système est suffisamment fiable puisqu’il a été en mesure de déceler des bulletins de vote à annuler à hauteur de 11% du suffrage exprimé et les a écartés des résultats publiés. Une telle performance devrait plutôt renforcer la confiance en ses capacités. Il ne faut pas entretenir un climat de suspicion pour fonder des contestations ultérieures et créer au Mali, le « scénario ivoirien », de triste mémoire, d’autant plus que c’est le sinistre Général Saint Quentin qui s’est tristement illustré dans le génocide rwandais, qui est aux commandes de l’Armée française au Mali.

La France et les « anti putschistes », qui voulaient donner à ces élections un enjeu démocratique, ont été surpris par la réaction du peuple malien, qui a fait de ce scrutin un enjeu de libération complète de leur territoire et de recouvrement de leur souveraineté. D’où leur vote massif à l’étranger pour le candidat du camp des « pro - putschistes », incarné par Ibrahima B. Keïta, (Ibk), et dans sept (7) des neuf (9) circonscriptions électorales du pays. Mais, contrairement à ce que la presse française a voulu faire croire, ce vote du peuple malien n’a pas été un vote entre Sud et Nord, puisque la région de Kidal et celle de Gao, qui sont les épicentres du territoire dit de l’Azawad, ont été gagnées respectivement par Ibk, avec 30,66% du suffrage exprimé, contre 18,89% pour Soumaïla Cissé, et 33,36% contre 29,86% ! Cette volonté de la France, y compris de sa Presse, de montrer, par tous les moyens et à toutes les occasions, l’existence d’un Nord-Mali hostile au Sud, est le facteur déterminant de la crise qui a secoué ce pays depuis les premières attaques du Mnla contre l’Armée malienne.

Les atrocités infligées par le Mnla à l’armée malinenne à Aguelhok, sous les yeux impuissants de l’ancien président du Mali, avaient tellement choqué le peuple malien que l’ancien président fut renversé par un putsch dont le but était de faire face à cette rébellion armée. Cette responsabilité de la France est encore plus évidente après ce premier tour de l’élection présidentielle, pour avoir permis à Moussa Ag Assarid, le représentant du Mnla, de déclarer ce 3 août depuis la Corse : « Nous allons proposer, après les soixante jours de négociations prévus dans le cadre de l'accord préliminaire à la présidentielle qui prévoit un cessez-le-feu, un projet d'autonomie au pouvoir central de Bamako », ... « Nous continuons le combat de façon démocratique, mais, s'il le faut, nous reprendrons les armes ». Devant le risque que le vent tourne, très discret au premier tour, le Mnla a ainsi été autorisé à prendre date avant la tenue du second tour, avec cet aveu de taille : « son mouvement a quelque chose à négocier avec la France sur la base de l'expérience de ceux qui ont été sur le terrain » ! Il est donc clair que si le MNLA entravait les objectifs géostratégiques de la France au Mali, il allait subir le même sort que Madame Aminata Touré et Monsieur Oumar Mariko. Le gouvernement socialiste français avait refusé l’entrée en France à ces derniers pour avoir compris très tôt la double facette de l’« Opération Serval », qui est celle de « chasser les islamistes pour installer les sécessionnistes », et pour avoir ouvertement condamné la France pour cela. Donc, tous ceux qui tiennent à l’intégrité territoriale du Mali et au recouvrement de la souveraineté de son peuple, au Mali et partout en Afrique, devraient se mobiliser pour barrer la route aux projets funestes de la France dans ce pays avec la complicité évidente des « anti-putschistes » sous la houlette de Soumaïla Cissé.

Cette bataille de la deuxième indépendance du Mali devrait donc être celle de tous les « pan-africanistes » comme étant un signal fort en direction des pays francophones d’Afrique qui continuent, cinquante (50) ans après les indépendances, d’être soumis à la tutelle économique et politique de la France, par le biais de leur « Compte d’Opération " au sein du Trésor public de la France dans le cadre de la Zone Franc et par la Francophonie. Le deuxième tour des élections du 11 Août au Mali nous interpelle tous,Africains et Français !


Dakar le 5 Août 2013



21 Commentaires

  1. Auteur

    Dxb

    En Août, 2013 (21:40 PM)
    Pa bi aka khayadi !
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  2. Auteur

    Diaw

    En Août, 2013 (22:13 PM)
    SEH-TEH-TEH ,J'AI BIEN COMPRIS ET C'EST TRES VRAI .REVEILLEZ-VOUS .REVEILLONS-NOUS AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD. VIVE LE MALI .VIVE L'AFRIQUE LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS .EMBAS LA RECOLONISATION.GARE AUX TRAITRES PRESI AFRICAINS QUI TENTERONT DE VENDRE NOTRE DIGNITE.
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    Buur Basen

    En Août, 2013 (22:55 PM)
    Tiken Jah a raison Gauche & Droite meme combat.En 1987 c etait sous un pouvoir socialiste que Sankara fut assassine et en 2013 c est ce meme pouvoir socialiste qui dit liberer le Mali qui du coup s empare du butin et distribue les roles.Je m etais inquiete de l absence de l armee malienne au nord du pays laisse au soin des francais...La pseudo-specialiste de france24 commentant les resultats du 1er tour affirmait qu IBK avait beneficie du vote ethnique bambara.Faisons attention a la France car elle ne peut pas etre probleme et solution de l AFrique.Merci sene d avoir leve le voile pour nous autres qui ne suivons pas l actualite au quotidien.
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    Auteur

    Daaraji

    En Août, 2013 (23:11 PM)
    nous attendons bien de ce Mr Séne qu'il nous dise si la théorie qu'il a défendu pour l'Egypte vaut les 200 morts !
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    Auteur

    Ibrahima Sene Pit/senegal

    En Août, 2013 (01:14 AM)
    Daaraji, aucune théorie ne vaut un mort!
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    Auteur

    Jac

    En Août, 2013 (03:10 AM)
    Merci pour cette intervention aussi claire pour qui sait lire entre les lignes.
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    Dav

    En Août, 2013 (07:00 AM)
    Merci monsieur Sène. des interventions comme ça on en redemande.
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    Auteur

    Hady

    En Août, 2013 (08:46 AM)
    Semou est mort mais il vit á travers le PIT-SEnegal, á travers Ibrahima Sene. Ce sont des interventions dcument, l´ecole du parti est reste en vie. Merci Monsieur Sene
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    Mane Moussa

    En Août, 2013 (09:16 AM)
    Chers amis, malgré ce dur mois de ramadan, nous nous sommes réunis pour contrer l'injustice, la violence politique, l'arbitraire, l'égoïsme et la haine. Avec le renversement de la charge de la preuve, tout Sénégalais peut devenir membre de l'Action de Soutien et de Solidarité à Karim WADE et de ses compagnons d'infortune (ASS-KAW): "Je t'accuse d'être le propriétaire de ce bien et si tu soutiens le contraire, donnes moi la preuve que ce bien ne t'appartient pas; mais en attendant, je te mets en prison". La Cellule de communication de ASS-KAW vous souhaite une bonne et joyeuse fête de korité en dépit des difficultés actuelles que connait le Sénégal, notre cher pays.
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    Auteur

    Africainmalien Qui Aime L'afri

    En Août, 2013 (09:24 AM)
    Je me réjouis en tant que Africain d'abord et naissant au Mali de cette analyse qui englobe tout l'enjeux de cette "guerre" (crise) créée de toute pièce au Mali, à ce peuple de paix et de dignité par la seule et unique FRANCE.

    Mr SENE, pour cette analyse aussi limpide, pertinente qui fracasse touts projets funestes cachés sous la couverture à l'Élysée, vous avez touts mon respect.  :up:  :up:  :up:  :up:  :up: 

    Je me retrouve formellement dans votre analyse "pan-Africaniste" et suis fier de savoir qu'il y a des intellectuelles encore de votre trempe en Afrique, je m'en réjouis.



    En tant que Africain-malien, je vous dis MERCI tout simplement. Sans commentaire!  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  
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    Mane Moussa

    En Août, 2013 (09:41 AM)
    Chers amis, malgré ce dur mois de ramadan, nous nous sommes réunis pour contrer l'injustice, la violence politique, l'arbitraire, l'égoïsme et la haine. Avec le renversement de la charge de la preuve, tout Sénégalais peut devenir membre de l'Action de Soutien et de Solidarité à Karim WADE et de ses compagnons d'infortune (ASS-KAW): "Je t'accuse d'être le propriétaire de ce bien et si tu soutiens le contraire, donnes moi la preuve que ce bien ne t'appartient pas; mais en attendant, je te mets en prison". La Cellule de communication de ASS-KAW vous souhaite une bonne et joyeuse fête de korité en dépit des difficultés actuelles que connait le Sénégal, notre cher pays.
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    Pauvre Afrique

    En Août, 2013 (12:30 PM)
    Quand les "intellectuels" sénégalais de là-bas, ceux du triangle maraboutico féodal ( Dakar-Saint-Louis-Dakar) parlent de panafricanisme, ils partent du postulat de la "balkanisation" de l'Afrique. Postulat faux et impropre ( Senghor est un "intellectuel" mais pas un "historien") pour décrire la situation de l'Afrique en voie de colonisation et plus tard colonisé. La conférence de Berlin a fixé les règles du futur partage qui n'était nullement une division du continent en moult colonies! Au contraire et dans les faits les colonisateurs ont essayé de recréer les grands ensembles pré coloniaux pour en faire des entités viables par la taille et le fonctionnement. Ainsi l'AOF était fondée sur la centralité du Sénégal et de la Côte d'ivoire ( dans une moindre mesure) et la "provincialisation" des autres colonies en tant que périphéries fournisseuses de main d'oeuvre et de matières premières parfois ( le Soudan pour le Sénégal, la haute volta pour la Côte d'ivoire). Les colonies phares étaient les lieux de formation des fonctionnaires et points de redistribution de produits manufacturés. Le Sénégal bénéficiait donc plus de l'économie de traite coloniale. C'est l'éclatement des fédérations ( AOF et AEF ) qui a placé certains peuples en situation de majorité ou de minorité dans les futurs états post coloniaux ( exemple les touareg au mali, les mandé, les bambaras au Sénégal! Quand Senghor "s'opposait à la balkanisation c'était surtout pour préserver la position dominante du Sénégal. Si le Mali était resté dans la fédération, ses richesses risquaient fort d'enrichir d'avantage le Sénégal comme aujourd'hui les mines d'or de kédougou sont spoliées par l'état du sénégal maraboutico féodal. Alors le panafricanisme à la sauce mourido wolof fait ricaner....
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    Auteur

    Pauvre Afrique

    En Août, 2013 (12:43 PM)
    triangle maraboutico-féodal ( Dakar-Saint-louis-kaolack)
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    Auteur

    @lune

    En Août, 2013 (14:45 PM)
    tu es tout sauf intelligent .ta pensèe trip courte meme pour t'occuper de toi meme je ne parle pas d'occuper une certaine responsabilitè petite quelle soit.
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    Auteur

    Pourunefois

    En Août, 2013 (14:59 PM)
    Tavaritch pour une fois vous avez été clair, merci de ce rappel.

    "Les Nations n'ont pas d'amis, elles n'ont que des intérêts" De Gaulle. La FRANCE soigne ses intérêts, à nous de nous réveiller. :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up: 
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    Auteur

    Aadam

    En Août, 2013 (16:34 PM)
    Les Sénégalais aiment les longues phrases. Il faut pas se cacher derriere le panafricanisme pour cacher nos faiblesses. Il faut arrêter le discours qui déresponsabilise les Africains. Le Mali n'a pu défendre son territoire, c'est la faute aux autres. Si demain le Sénégal était attaqué on s'en prendrait aux autres Il faut qu'on réfléchisse et qu'on agisse pour notre sécurité au lieu de faire des stratégies à la petite semaine. Oui pour le panafricanisme mais il fait ici et maintenant s'occuper de la défense de nos pays
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    Auteur

    Fitaw_makonen

    En Août, 2013 (17:44 PM)
    Mr séne votre position quant au putsch du général al Sissi, je n'ai pu la comprendre. Peut-être est-ce parce que je n'ai aucune animosité vis à vis des Frères Musulmans. Je n'ai pas pu comprendre qu’Ibrahima Séne puisse aussi allègrement soutenir un coup d'état aussi brutal et les massacres qui lui ont été subséquents.

    En revanche, J’ai beaucoup apprécié la contribution que je viens de lire. Ce que je déplore c’est que pour brillante qu’elle soit, elle est venue très tardivement. Je suis même tenté de vous reprocher fraternellement de nous avoir laissé seuls (Africain221, Buju Banton, Mameediara, N'IMPORTE QUOI !, Farida, Prado, Veritee001 … Fitaw_makonen & C°) « sur la brèche » depuis près de deux ans. Pendant presque deux ans, nous avons averti contre ce qui semblait être une marche inexorable vers la partition du mali.

    Fitaw_makonen même allé jusqu’à se féliciter de l’insurrection des islamistes contre l’indépendance de ‘Azawad et leur volonté de faire du Mali intégral une république islamique . … Pourvu que l’intégrité territoriale du mali !

    Lui et d’autres ont pendant toute cette période attiré l’attention sur tous les aspects économiques et géostratégiques que vous mettez en exergue dans votre percutante contribution. Si seulement cet article était venu plus tôt !!!

    Plaise à dieu que le Mali sorte… COMPLET de tout cela !

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    Auteur

    Keita Landros

    En Août, 2013 (17:57 PM)
    Je suis trop fier de ce mr monsieur

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    Auteur

    From Belgium

    En Août, 2013 (19:17 PM)
    Quelle clairvoyance de la part de ce monsieur, la france veut tout simplement dominer cette partie du nord du mali pour pouvoir finaliser son grand projet de politique energetique. il s'agit par conséquent d'avoir sous sa coupole toutes les ressources minières ayant trait à l'energie pour donner une impression de puissance à l'instar des USA et de la Russie. Controler l'uranium et ses produits dérivés lui permettra d'avoir une etiquette d'etat incontournable dans le crise energetique que traverse le monde. Il est temps que les africains se reveillent et s'auto-determinent.

    Wassalam
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    Auteur

    Senswed

    En Août, 2013 (19:45 PM)
    Bonne amalyse Mr Sene
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    Auteur

    Jo Brax

    En Août, 2013 (12:34 PM)
    Le people et l'armee malienne ont ete trahis par les politiques. On accuse a tort les putschistes d'avoir favorise l'occupation des regions du Nord Mali. Qu'il y ait eu putsch ou non, le Nord Mali aurait fini par etre occupe car l'armee etait serieusement affaiblie, demotivee, mal equipee et mal formee. A l'impossible nul n'est tenu. Cette vaillante armee s'etait battue avec les maigres moyens qu'elle avait. Le pouvoir corrompu qui regnait au Mali est a l'origine de tous ces problemes.
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