[ Contribution ] La tortuosité a un visage et un symbole, Idrissa Seck

Personne n'a oublié la trajectoire de Djibo Ka dont le nom ne vaut plus rien dans ce pays et parfois provoque des vomissements. Depuis cette date, Djibo rase les murs, sa famille n'ose plus affirmer être du même sang que lui, son parti est devenu une secte où l'on cultive le reniement perpétuel et s'accroche aux autres partis pour exister car pas capable de remplir une salle de théâtre (militants et supporters confondus). Djibo a troqué tout ce qui fait la valeur d'un homme pour un simple poste de poissonnier dans un gouvernement où même un bouffon comme Farba Senghor a pu y devenir ministre, puis super ministre, avant d'y convoiter le poste de Premier Ministre en accentuant les singeries que lui a apprises son maître Abdoulaye Wade
 
Cette trajectoire pitoyable de Djibo Ka lui a valu d'être associé à juste titre à un mot du dictionnaire, la "tortuosité". L'auteur de cette association n'était autre qu'Idrissa Seck, l'être qui symbolise aujourd'hui au mieux cette tortuosité, reléguant les Djibo, Iba Der, Mbaye Jacques, Abdourahim Agne, Ousmane Ngom, etc…, aux rangs de novices en la matière. Ce qui singularise la tortuosité de Idy, c'est qu'elle atteint des limites insoupçonnées jusqu'à ce jour. A Thies ce 4 Novembre 2009, Idy déclare sans la moindre ride sur son visage qu'il accepterait d'être égorgé pour celui qu'il qualifiait récemment d'ancien spermatozoïde et de futur cadavre, celui qui l'embastilla 7 mois durant dans la canicule, embastilla bon nombre de ses proches, traqua sa femme et ses enfants, tortura ses amis, ruina ses collaborateurs, agressa ses militants, bref lui fit subir 100 fois pire que ce qu'aucun animal domestique, fut-il le plus fidèle des compagnons de l'homme, n'aurait accepté de subir sans se retourner contre son maître et l'achever.
 
Idy, lorsque qu'on le qualifiais soit de pourriture, soit de tortueux, n'acceptait pas ce jugement, sous le seul argument que lui est resté constant dans son discours, à savoir, répéter que sa famille reste le PDS. Alors que disait-il, Djibo qui avait renié sa famille socialiste pour en épouser une autre. Très léger, voire stupide comme argument lorsque le même personnage, resté constant ce seul point, s'enfonce par contre dans la tortuosité sur 100 autres points. Effectivement Idy ne s'était fixé aucune limite dans le mensonge, dans le reniement, dans la traitrise, dans le louvoiement, dans la manipulation, dans l'ingratitude, dans la basse manœuvre, dans le manque de morale, ….., pour retrouver cette famille libérale maudite dont le chef ravale continuellement ce qu'il a vomi la veille. A ce rythme, je vous laisse imaginer l'état et le contenu de l'estomac de ce chef, un contenu nauséabond hors duquel Idy dit ne pouvoir vivre longtemps.
 
Pour comparer rapidement la trajectoire de Idy et celle de Djibo :
 
1° Djibo est sorti d'un système décadent, celui du PS => Idy a été éjecté d'un système très vite pourri et immensément kleptocratique, celui de Wade
 
2° Djibo s'est retourné contre ce système et a donc rallié beaucoup de sénégalais à sa cause et non à sa personne  =>  Idy s'est retourné contre ce système et a donc rallié beaucoup de sénégalais à sa cause et non à sa personne
 
3° La descente aux enfers commence pour Djibo après sa traitrise spectaculaire de l'entre deux tours des élections de 2000  ===> La descente aux enfers de Idy débute un peu plus lentement après sa traitrise spectaculaire d'avant le 1er tour des élections de 2007, les fameuses audiences du palais.
 
4° Aux élections législatives qui ont suivi, Djibo vit disparaître plus de 75 % de son électorat de 1998. Et aux locales de l'année suivante, Djibo n'osa battre campagne que dans sa ville  ===> Aux élections législatives, Idy profita du boycott de l'opposition pour ne pas dévoiler son nouveau poids plume, et aux locales de 2009, il n'osa même plus battre campagne ailleurs qu'à Thies conscient de son électorat a fondu comme beurre au soleil au fur et à mesure de ses entrées et sorties du palais et du dégoût, voire de la haine qu'il pouvait subir ailleurs
 
5° Djibo sait qu'il ne sert plus à rien que lui et son parti aillent seuls à des élections. Ils s'accrochent alors lamentablement au PDS où ils y sont traités comme les garçons de course et des basses besognes, offrant leurs derrières à quiconque en veut   ===> Idy sait qu'il ne sert plus à rien que lui et son Rewmi aillent seuls à des élections. Il continue de plus belles ses audiences au palais, et est aujourd'hui lamentablement obligé de s'aplatir devant celui qu'il accusait de vouloir le tuer et contre qui il avait produit des CDs de témoignage qui jailliraient même une fois dans sa tombe
 
En clair, ces retrouvailles des grands bandits sont motivées par un constat évident et amer :
 
- Idy sait que sa tortuosité ne paiera pas plus que celle de Djibo Ka.
 
- Wade se rend compte que le mépris des sénégalais s'est transformé en haine
 
- Karim feint d'ignorer le dégoût des sénégalais face à ce qu'il symbolise
 
Alors il reste aux deux premiers perdants de combiner leurs esprits tortueux, leurs capacités de manipulation et d'imposture, et au troisième à la fermer pendant que les grands manœuvrent pour lui sauver la mise par la même occasion. Mais peine ne peut être plus perdue car Wade n'est plus seulement la risée du Sénégal mais du monde entier. Quant à Idy, son comportement et son discours de ce 4 Novembre 2009 à Thies  vont longtemps conserver le record de la traitrise et de la tortuosité dont il est désormais le pire symbole, et il ne peut inverser la logique qui a fait de Djibo Ka un déchet humain et son nom une insulte.
 
MARVEL
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