LETTRE OUVERTE
Il faut libérer l’opposant Ousmane SONKO…
Ce ne serait ni laxisme judiciaire ni impunité. Juste par devoir républicain et humanisme
A Monsieur le Président de la République,
Permettez-moi de me joindre à la longue liste de sollicitations et d’alertes, de cris de cœur et de cris d’alarme, d’appels au secours et d’appels à la paix d’ici et d’ailleurs pour la libération de l’opposant politique Ousmane Sonko et tous les prisonniers affiliés pour l’intérêt du Sénégal au-dessus de tous et de tout. La libération de cet opposant entre la vie et la mort, une question urgente qui en fait une demande nationale qui s’inscrit dans la tradition de démocratie humaniste et de concorde nationale du Sénégal. Rare sont ceux qui n’en parlent pas. Nombreux sont ceux qui sont préoccupés par le sort humain de ces dits détenus d’opinion tragiquement emprisonnés car de facto entre la vie et la mort.
Monsieur le Président,
Monsieur le Président,
Mon opinion est qu’il serait convenable et souhaitable de faire libérer le détenu Ousmane Sonko et consorts. Tout en étant d’emblée reconnaissante pour la libération récente de certains d’entre eux. Ce qui nous donne une raison d’espérer.
Monsieur le Président, l’heure est grave, beaucoup de clivages sur ces détentions, beaucoup de chagrin pour leurs familles biologiques et beaucoup de souffrances pour notre vivre ensemble assez crispé. Un temps gris et maussade. Un climat délétère. La menace d’une catastrophe pour des hommes et des femmes entre la vie et la mort est bien réelle. Et si l’impensable arrivait ? Et si l’irréparable se produisait ? Ce serait l’erreur fatale. Ce serait la tache indélébile pour l’histoire. La cruauté de cette situation tragique doit être dite et déplorée de cette manière crue et brute. En se référant à la pensée d’Albert Camus « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ».
Monsieur le Président,
Monsieur le Président, l’heure est grave, beaucoup de clivages sur ces détentions, beaucoup de chagrin pour leurs familles biologiques et beaucoup de souffrances pour notre vivre ensemble assez crispé. Un temps gris et maussade. Un climat délétère. La menace d’une catastrophe pour des hommes et des femmes entre la vie et la mort est bien réelle. Et si l’impensable arrivait ? Et si l’irréparable se produisait ? Ce serait l’erreur fatale. Ce serait la tache indélébile pour l’histoire. La cruauté de cette situation tragique doit être dite et déplorée de cette manière crue et brute. En se référant à la pensée d’Albert Camus « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ».
Monsieur le Président,
Ma conviction est que par devoir républicain et humanisme, en votre qualité de Chef de l’Etat et 1er magistrat de l’Etat nonobstant le respect de la séparation des pouvoirs (exécutif, parlementaire et judiciaire) et en votre qualité de Père de la nation, vous avez Autorité à répondre à cette demande de faire libérer l’opposant politique Sonko et tant d’autres au nom de la paix sociale et de la concorde nationale.
Faites que Mr Sonko puisse au plus possible respirer à l’air libre en pleins poumons.
Faites qu’il puisse retrouver sa pleine santé et son intégrité physique. Et pourquoi pas une libération assortie d’une prise en charge médicale pleine et entière en vous rappelant au bon souvenir du Président Wade prenant en charge les frais médicaux de ses opposants. Cette libération s’impose quoique cela vous coute. Quel que soit le prix politique.
Surtout, pour conjurer tout risque de noircir l’image du Sénégal dans sa légendaire exemplarité démocratique ou d’obscurcir l’exception démocratique sénégalaise par ricochet la Votre.
Monsieur le Président,
Faites que Mr Sonko puisse au plus possible respirer à l’air libre en pleins poumons.
Faites qu’il puisse retrouver sa pleine santé et son intégrité physique. Et pourquoi pas une libération assortie d’une prise en charge médicale pleine et entière en vous rappelant au bon souvenir du Président Wade prenant en charge les frais médicaux de ses opposants. Cette libération s’impose quoique cela vous coute. Quel que soit le prix politique.
Surtout, pour conjurer tout risque de noircir l’image du Sénégal dans sa légendaire exemplarité démocratique ou d’obscurcir l’exception démocratique sénégalaise par ricochet la Votre.
Monsieur le Président,
A votre tour d’être convaincu de ce sinistre état de fait.
La remise en liberté de l’opposant politique et consorts est plus qu’une nécessité. Elle s’impose par devoir républicain et par humanisme pour l’histoire. Par devoir de réalisme et de cohérence, par Amour pour vos compatriotes Vous qui avez le « Sénégal au Cœur » verbatim et surtout pour la grande histoire de notre glorieuse nation et pour Vous qui présidez aux destinées du peuple sénégalais.
Par devoir de réalisme et de cohérence, ma conviction est que la tragédie humaine de l’opposant politique entre la vie et la mort aujourd’hui est puissamment corrélée à votre postérité glorieuse de l’homme d’Etat pour demain. Cette funeste situation telle que décrite aujourd’hui dans les prisons et les centres hospitaliers dédiés est fortement reliée à ce que l’histoire retiendra de votre gouvernance. Ma crainte est que cette situation d’hommes et de femmes dont les états de santé sont préoccupants risque de ternir et d’anéantir votre mission d’Homme d’Etat dévoué à la cause du Sénégal et de l’Afrique dans le monde. Une situation triste qui risque de compromettre le couronnement d’une vie d’homme d’Etat éminemment dédiée à servir. Alors que vous devriez poursuivre votre vocation de serviteur pour le rayonnement du Sénégal et la fierté de l’Afrique dans le monde.
Monsieur le Président,
Ainsi, ne laissez pas des taches indélébiles noircir le tableau.
Refusez que des pages sombres soient écrites dans votre chapitre de l’histoire du Sénégal.
Refusez que l’histoire assimile la prison de REBEUSS, PAVIILON SPECIAL LE DANTEC OU PRINCIPAL AU CAMP BOIRO. Refusez que l’histoire classe le CAMP PENAL DE DAKAR et le CAMP BOIRO DE CONAKRY dans la même néfaste catégorie. Refusez que des martyrs soient acteurs de votre séquence historique. Pas de résurgence tragique en nous rappelant l’histoire de cette prison considérée comme le Goulag africain le plus tristement célèbre, aujourd’hui vestige de la période de terreur du Président Sékou TOURE avec son lot d’arrestations. Et bien paradoxalement, comment comprendre de telles dérives sous le sceau de l’homme du NON triomphal du 28 Septembre face au Général de Gaulle. Ceci pour nous rappeler la belle pensée Du philosophe allemand NIETZSCHE « L’enfer est pavé de bonnes intentions et le diable se cache dans les détails ».
Monsieur le Président,
Et surtout, soyez sourd aux murmures des conseillers laudateurs. N’écoutez point les chuchotements des collaborateurs flatteurs à fortiori les conseils des visiteurs du soir. Tous plus royalistes que le roi et qui marchent au gré du vent de leurs prébendes.
Et ceux qui crient urbi et orbi « force reste à la loi », « nervis intellectuels », alors qu’il est question d’humanisme et non de juridisme. Et pour le Président de la République de rassembler les siens autour de l’essentiel conformément à notre devise : un peuple, un but et une foi.
Il vous appartient de prendre seul vos responsabilités devant le tribunal de l’histoire.
Surtout que votre trajectoire républicaine mérite plus et mieux. D’abord parce que Vous êtes entré dans l’histoire de la République en majesté accédant à la magistrature suprême en 2012 avec une solide légitimité réitérée en 2019, vous n’avez d’autre issue que d’en sortir en royauté. Ensuite pour une vie entièrement dédiée à la conquête et à l’exercice du pouvoir dans un registre éminemment républicain, il serait encore une fois souhaitable de continuer à mettre cette expérience autrement et ailleurs au service du Sénégal et de l’Afrique.
Monsieur le Président,
Par devoir républicain et humanisme, il serait admirable de répondre à cette grande attente : la libération massive de l’opposant SONKO et consorts.
Puisque par un soir du 03 Juillet, dans un discours retentissant attendu de tous et entendu partout « après avoir longuement et murement réfléchi » vous avez décidé de ne pas être candidat aux élections du 24 février 2024 pour un 3ème mandat face à l’enjeu de concorde nationale et de paix sociale. Privilégiant le Sénégal au-dessus de tout et de tous.
A priori, vous avez voulu sacraliser le respect de la parole donnée et préserver votre dignité intuiti personae et votre grandeur d’homme d’Etat. « Je fais ce que je dis ».
A fortiori, vous avez puissamment pris en compte la sauvegarde du modèle républicain et l’exception démocratique sénégalaise à l’instar de vos prédécesseurs les Présidents SENGHOR, DIOUF et WADE.
Et ce fut un discours beau, lumineux, fleuri, plein de fraicheur. Qui est venu éclaircir les nuages amoncelés au-dessus du Sénégal et faire baisser la température.
Un discours qui a mis en joie le peuple sénégalais. Tous ont applaudi. En atteste cette foule chantant et dansant devant les grilles du Palais Présidentiel sur l’Avenue Léopold Sédar Senghor. Et hurlant leur bonheur comme si c’était un discours de victoire électorale. Cela se comprend car c’est ce qui était attendu.
Après un long moment de réflexion marqué par de nombreuses polémiques et moult spéculations sur le 3ème mandat. Une attente des partisans et des opposants, des Sénégalais et des étrangers. Et ce fut le grand soir pour les uns et la déflagration pour les autres selon.
In fine, le discours du 03 Juillet demeure anthologique et l’annonce s’y référent a été unanimement magnifiée par tous et partout. Et à partir de ce moment vous avez emprunté le chemin du Panthéon des grandes figures historiques qui font la fierté de l’Afrique.
Toutefois ce n’est que le début du chemin, le début du commencement. Le chemin ne sera pas un long fleuve tranquille. Il sera parsemé d’embuches et Vous avez devoir à l’atteindre. Donc nul besoin de s’encombrer de situations carcérales tragiques.
Surtout que dans un Etat de droit, l’on dit que compte tenu de la règle de présomption d’innocence jusqu’à l’étape finale de l’autorité de la chose jugée ; la détention est l’exception et la liberté provisoire est le principe. Alors pourquoi tant de souffrances ?
Vous avez pleinement et brillamment joué votre partition. L’on vous exhorte à fermer ce cycle en belle symphonie.
Par devoir républicain et par humanité, Vous êtes le Père de la nation sénégalaise soucieux de la famille républicaine, attentif à votre peuple.
Vous avez un devoir d’empathie et de compassion. Et c’est à juste raison que les dignes épouses de l’opposant Sonko bien dans leur rôle vous ont respectueusement sollicité pour la mise en liberté de leur époux.
Monsieur le Président,
L’on reste convaincu que par devoir républicain et humanité leur demande sera satisfaite. Chaque jour qui passe est de trop alors que l’enjeu crucial est de fermer votre chapitre de ce cycle historique triomphalement vous exonérant de tout martyr. Et vous attelant à passer le témoin paisiblement avec l’impératif de salubrité publique, de paix et de concorde nationale.
Au demeurant condition première pour des élections libres transparentes et inclusives qui seules vous permettront de transmettre le témoin à un autre sénégalais qui serait dépositaire de la confiance du peuple souverain.
Votre dernière marche pour couronner votre titre de Président d’anthologie c’est de privilégier la restauration d’un Sénégal uni et réconcilié avant tout rendez-vous républicain. Libérer les détenus, organiser des élections libres transparentes et surtout inclusives. Autre alerte sur ce point essentiel. Ni juridisme, ni démagogie républicaine. Il conviendrait de poursuivre le dialogue, de l’amplifier et de l’ouvrir à toutes les forces vives de la nation y compris l’opposant Ousmane SONKO pour un consensus solide pour le scrutin de février 2024 et pour conjurer tout risque de contestation post-électorale, tout risque d’instabilité et par ricochet d’insécurité voir de chaos. Que toutes les conditions soient réunies et que le temps requis soit consacré avant tout rendez-vous républicain.
Car force est de constater que l’avalanche des instabilités constitutionnelles et les putschs militaires découlent de tissus socio politiques fragiles et précaires.
Monsieur le Président,
La poursuite de ce dialogue n’est ni un choix, ni une option, c’est une nécessite première. Le compromis dynamique vanté par le Président SENGHOR est l’ADN de notre République.
Et cela relève de votre seule et entière responsabilité.
Donc certes, vous avez peut-être hâte de passer le témoin avec votre émouvant discours d’adieu républicain de Touba. Toutefois vous avez devoir à nous présider dans l’intérêt général jusqu’à la dernière seconde. Ne sacrifiez nullement le destin du Sénégal et les Sénégalais sur l’autel des ambitions politiques personnelles des uns et de la démagogie républicaine des autres. Les élections doivent bien, voire très bien se tenir pour permettre à notre belle République de continuer à tenir son rang.
Si je vous ai écrit une si longue lettre en pensant à la célèbre défunte écrivaine Mariama BA c’est pour vous exhorter à finir votre chapitre dans la tradition démocratique sénégalaise. Et de refuser toute tâche qui pourrait noircir et rendre minuscule votre œuvre. Et d’écrire en majuscule et en lettres d’or votre séquence historique avec des perspectives d’avenir pour le rayonnement du Sénégal et de l’Afrique dans le monde.
Que Vive la République.
Que vive le SENEGAL.
Mame Diarra SOW. Citoyenne
La remise en liberté de l’opposant politique et consorts est plus qu’une nécessité. Elle s’impose par devoir républicain et par humanisme pour l’histoire. Par devoir de réalisme et de cohérence, par Amour pour vos compatriotes Vous qui avez le « Sénégal au Cœur » verbatim et surtout pour la grande histoire de notre glorieuse nation et pour Vous qui présidez aux destinées du peuple sénégalais.
Par devoir de réalisme et de cohérence, ma conviction est que la tragédie humaine de l’opposant politique entre la vie et la mort aujourd’hui est puissamment corrélée à votre postérité glorieuse de l’homme d’Etat pour demain. Cette funeste situation telle que décrite aujourd’hui dans les prisons et les centres hospitaliers dédiés est fortement reliée à ce que l’histoire retiendra de votre gouvernance. Ma crainte est que cette situation d’hommes et de femmes dont les états de santé sont préoccupants risque de ternir et d’anéantir votre mission d’Homme d’Etat dévoué à la cause du Sénégal et de l’Afrique dans le monde. Une situation triste qui risque de compromettre le couronnement d’une vie d’homme d’Etat éminemment dédiée à servir. Alors que vous devriez poursuivre votre vocation de serviteur pour le rayonnement du Sénégal et la fierté de l’Afrique dans le monde.
Monsieur le Président,
Ainsi, ne laissez pas des taches indélébiles noircir le tableau.
Refusez que des pages sombres soient écrites dans votre chapitre de l’histoire du Sénégal.
Refusez que l’histoire assimile la prison de REBEUSS, PAVIILON SPECIAL LE DANTEC OU PRINCIPAL AU CAMP BOIRO. Refusez que l’histoire classe le CAMP PENAL DE DAKAR et le CAMP BOIRO DE CONAKRY dans la même néfaste catégorie. Refusez que des martyrs soient acteurs de votre séquence historique. Pas de résurgence tragique en nous rappelant l’histoire de cette prison considérée comme le Goulag africain le plus tristement célèbre, aujourd’hui vestige de la période de terreur du Président Sékou TOURE avec son lot d’arrestations. Et bien paradoxalement, comment comprendre de telles dérives sous le sceau de l’homme du NON triomphal du 28 Septembre face au Général de Gaulle. Ceci pour nous rappeler la belle pensée Du philosophe allemand NIETZSCHE « L’enfer est pavé de bonnes intentions et le diable se cache dans les détails ».
Monsieur le Président,
Et surtout, soyez sourd aux murmures des conseillers laudateurs. N’écoutez point les chuchotements des collaborateurs flatteurs à fortiori les conseils des visiteurs du soir. Tous plus royalistes que le roi et qui marchent au gré du vent de leurs prébendes.
Et ceux qui crient urbi et orbi « force reste à la loi », « nervis intellectuels », alors qu’il est question d’humanisme et non de juridisme. Et pour le Président de la République de rassembler les siens autour de l’essentiel conformément à notre devise : un peuple, un but et une foi.
Il vous appartient de prendre seul vos responsabilités devant le tribunal de l’histoire.
Surtout que votre trajectoire républicaine mérite plus et mieux. D’abord parce que Vous êtes entré dans l’histoire de la République en majesté accédant à la magistrature suprême en 2012 avec une solide légitimité réitérée en 2019, vous n’avez d’autre issue que d’en sortir en royauté. Ensuite pour une vie entièrement dédiée à la conquête et à l’exercice du pouvoir dans un registre éminemment républicain, il serait encore une fois souhaitable de continuer à mettre cette expérience autrement et ailleurs au service du Sénégal et de l’Afrique.
Monsieur le Président,
Par devoir républicain et humanisme, il serait admirable de répondre à cette grande attente : la libération massive de l’opposant SONKO et consorts.
Puisque par un soir du 03 Juillet, dans un discours retentissant attendu de tous et entendu partout « après avoir longuement et murement réfléchi » vous avez décidé de ne pas être candidat aux élections du 24 février 2024 pour un 3ème mandat face à l’enjeu de concorde nationale et de paix sociale. Privilégiant le Sénégal au-dessus de tout et de tous.
A priori, vous avez voulu sacraliser le respect de la parole donnée et préserver votre dignité intuiti personae et votre grandeur d’homme d’Etat. « Je fais ce que je dis ».
A fortiori, vous avez puissamment pris en compte la sauvegarde du modèle républicain et l’exception démocratique sénégalaise à l’instar de vos prédécesseurs les Présidents SENGHOR, DIOUF et WADE.
Et ce fut un discours beau, lumineux, fleuri, plein de fraicheur. Qui est venu éclaircir les nuages amoncelés au-dessus du Sénégal et faire baisser la température.
Un discours qui a mis en joie le peuple sénégalais. Tous ont applaudi. En atteste cette foule chantant et dansant devant les grilles du Palais Présidentiel sur l’Avenue Léopold Sédar Senghor. Et hurlant leur bonheur comme si c’était un discours de victoire électorale. Cela se comprend car c’est ce qui était attendu.
Après un long moment de réflexion marqué par de nombreuses polémiques et moult spéculations sur le 3ème mandat. Une attente des partisans et des opposants, des Sénégalais et des étrangers. Et ce fut le grand soir pour les uns et la déflagration pour les autres selon.
In fine, le discours du 03 Juillet demeure anthologique et l’annonce s’y référent a été unanimement magnifiée par tous et partout. Et à partir de ce moment vous avez emprunté le chemin du Panthéon des grandes figures historiques qui font la fierté de l’Afrique.
Toutefois ce n’est que le début du chemin, le début du commencement. Le chemin ne sera pas un long fleuve tranquille. Il sera parsemé d’embuches et Vous avez devoir à l’atteindre. Donc nul besoin de s’encombrer de situations carcérales tragiques.
Surtout que dans un Etat de droit, l’on dit que compte tenu de la règle de présomption d’innocence jusqu’à l’étape finale de l’autorité de la chose jugée ; la détention est l’exception et la liberté provisoire est le principe. Alors pourquoi tant de souffrances ?
Vous avez pleinement et brillamment joué votre partition. L’on vous exhorte à fermer ce cycle en belle symphonie.
Par devoir républicain et par humanité, Vous êtes le Père de la nation sénégalaise soucieux de la famille républicaine, attentif à votre peuple.
Vous avez un devoir d’empathie et de compassion. Et c’est à juste raison que les dignes épouses de l’opposant Sonko bien dans leur rôle vous ont respectueusement sollicité pour la mise en liberté de leur époux.
Monsieur le Président,
L’on reste convaincu que par devoir républicain et humanité leur demande sera satisfaite. Chaque jour qui passe est de trop alors que l’enjeu crucial est de fermer votre chapitre de ce cycle historique triomphalement vous exonérant de tout martyr. Et vous attelant à passer le témoin paisiblement avec l’impératif de salubrité publique, de paix et de concorde nationale.
Au demeurant condition première pour des élections libres transparentes et inclusives qui seules vous permettront de transmettre le témoin à un autre sénégalais qui serait dépositaire de la confiance du peuple souverain.
Votre dernière marche pour couronner votre titre de Président d’anthologie c’est de privilégier la restauration d’un Sénégal uni et réconcilié avant tout rendez-vous républicain. Libérer les détenus, organiser des élections libres transparentes et surtout inclusives. Autre alerte sur ce point essentiel. Ni juridisme, ni démagogie républicaine. Il conviendrait de poursuivre le dialogue, de l’amplifier et de l’ouvrir à toutes les forces vives de la nation y compris l’opposant Ousmane SONKO pour un consensus solide pour le scrutin de février 2024 et pour conjurer tout risque de contestation post-électorale, tout risque d’instabilité et par ricochet d’insécurité voir de chaos. Que toutes les conditions soient réunies et que le temps requis soit consacré avant tout rendez-vous républicain.
Car force est de constater que l’avalanche des instabilités constitutionnelles et les putschs militaires découlent de tissus socio politiques fragiles et précaires.
Monsieur le Président,
La poursuite de ce dialogue n’est ni un choix, ni une option, c’est une nécessite première. Le compromis dynamique vanté par le Président SENGHOR est l’ADN de notre République.
Et cela relève de votre seule et entière responsabilité.
Donc certes, vous avez peut-être hâte de passer le témoin avec votre émouvant discours d’adieu républicain de Touba. Toutefois vous avez devoir à nous présider dans l’intérêt général jusqu’à la dernière seconde. Ne sacrifiez nullement le destin du Sénégal et les Sénégalais sur l’autel des ambitions politiques personnelles des uns et de la démagogie républicaine des autres. Les élections doivent bien, voire très bien se tenir pour permettre à notre belle République de continuer à tenir son rang.
Si je vous ai écrit une si longue lettre en pensant à la célèbre défunte écrivaine Mariama BA c’est pour vous exhorter à finir votre chapitre dans la tradition démocratique sénégalaise. Et de refuser toute tâche qui pourrait noircir et rendre minuscule votre œuvre. Et d’écrire en majuscule et en lettres d’or votre séquence historique avec des perspectives d’avenir pour le rayonnement du Sénégal et de l’Afrique dans le monde.
Que Vive la République.
Que vive le SENEGAL.
Mame Diarra SOW. Citoyenne
23 Commentaires
Nianthio
En Septembre, 2023 (18:43 PM)Pour ne pas être trop long, je te conseille de la fermer pour la mémoire des disparus!
Jogjag
En Septembre, 2023 (20:34 PM)Vraiment je me demande ou elles sortent, je ne suis pas un partisan du pouvoir ou de l'opposition mais je fais mon propre pour comprendre et je pense que Dieu nous aime et c'est la raison, Il nous a devoile le vrai visage de ce gars.
Reply_author
En Septembre, 2023 (00:04 AM)Qui avait vu la Radio Mille Colllines tuer un seul Rwandais Tutsi ou Hutu en 1994 ?
Moom
En Septembre, 2023 (18:49 PM)Nando
En Septembre, 2023 (19:14 PM)Pas de deux poids deux mesures.La méme loi pour tous.
Surtout pour des indiscplinés qui passent leur temps à troubler notre quiétude.Le monde ne tourne pas autour de Sonko et consors.
Parle nous plutot de la vie chere et des problemes pour se soigner.C'est ça qui aide le sénégalais lamda; et non pas passer son temps à parler de ces prétentieux indixciplinés
Si tu veux remplacer adji sarr ,,,,,,, à sebi ??😀
Au lieu de soutenir ceux qui ont perdus leurs biens , au lieu de soutenir la pauvre adji sarr, au lieu de soutenir les filles brûlé vif dans un bus, et tout ça à cause de ce sinistre individu, cette conne se permet d'écrire des âneries pareils.
Pauvre pays.
Au lieu de soutenir ceux qui ont perdus leurs biens , au lieu de soutenir la pauvre adji sarr, au lieu de soutenir les filles brûlé vif dans un bus, et tout ça à cause de ce sinistre individu, cette conne se permet d'écrire des âneries pareils.
Pauvre pays.
Au lieu de soutenir ceux qui ont perdus leurs biens , au lieu de soutenir la pauvre adji sarr, au lieu de soutenir les filles brûlé vif dans un bus, et tout ça à cause de ce sinistre individu, cette conne se permet d'écrire des âneries pareils.
Pauvre pays.
Sénégal
En Septembre, 2023 (21:06 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (01:27 AM)Wooy
En Septembre, 2023 (21:21 PM)Wawawe ! Khana,les morts, les destructions occasionnées par les évènements de mars 2021 et juin 2023 ne vous interpellent pas ?
Votre humanité ne se manifeste qu'un faveur de sonko?
sonko est-il plus humain que les morts et sinistrés des évènements cités plus haut?
Indignation sélective, compassion sélective.
Dame
En Septembre, 2023 (23:46 PM)Jigjag
En Septembre, 2023 (00:25 AM)Vraiment je me demande ou elles sortent, je ne suis pas un partisan du pouvoir ou de l'opposition mais je fais mon propre pour comprendre et je pense que Dieu nous aime et c'est la raison, Il nous a devoile le vrai visage de ce gars.
Je te rappelle que l'ex President des Etats Unis Donald Trump n'est pas aller au Congress pour mener l'insurrection en personne au 6 Janvier 2020 mais aujourd'hui il est convoquer aux differents tibunaux pour repondre a tous ces crimes.
Des milliers de blessés
Un passeport pour exiler à Londres Adji Sarr la pute du complot aux frais du contribuable
Un autre passeport à Penda qui a insulté les wolofs à londres aux frais du contribuable
Un passeport pour exiler karim wade au Qatar pour le faire revnir bientôt pour contrer sonko et tenter de conserver le pouvoir
Des milliers de prisonniers politiques, le sénégal devient une prison à ciel ouvert
Internet coupé, Walf fermé, des journalistes emprisonnés
Des boutiques, commerces, entreprises rasées , des centaines de milliards perdus
Finalement pas de viol, la pute du complot est entretenue comme ses avocats avec nos impots
Trop c est trop
Le maquis en éternel comploteur qui manipule liquider des adversaires qu il n a pas le courage d affronter démocratiquement
Maquis n organise pas des élections mais des séléctions avec des candidats khoussmaniappes de son choix
Maquis empeche le vote des jeunes
Maquis sabote le vote à touba , en casamance et en zone wolof
Maquis par fraude industrielle fait voter des mauritaniens à matam et à podor qui deviennent bizarrement les plus grands bassins électoraux du sénégal
Maky se fait battre dans toutes les grandes villes lors des législatives par sonko
Maky se fait battre par la liste des remplaçants de sonko lors des législatives
Posez la grille ethnique pour lire le maquis ethnicisme émergent
APR alliance des poulars de la république
Amadou ba en roue de secours du maquis au cas où
Des nominations et recrutements politiques engendrant toucoulorisation de le république, néddo bandoum partout
Maquis a cassé la nation
Sonko ou rien
Sonko ou le chaos
Karim emprisonné par maky pour vol de 3000 milliards, Khalifa vole 3 milliards pour vol, Maky l emprisonne
Maky les réhabilite pour tenter de liquider SONKO qu n a jamais volé
Le peuple défendra l’ange SONKO face au monstre maquis
Maky pire que le nazisme qui assassine la démocratie par des arrestations, dissolutions de partis,
Maky n a jamais organisé d election , mais des selections
Maky manipule pour se faire remplacer par néddo banddoum à un halpoular qui va gagner la présidentielle de 2024 avec 70% au premier tour avec des candidats khoussmaniappe de son choix comme d’habitude
Maky défait avec les manifestations de mars 2021
Maky défait encore lors des elections locales
Maky défait encore avec législatives, battu par les remplaçants de SONKO
Maky humilié avec les manifestations de juin 2023
Maky capitule sans gloire ni honneur mais le combat continue
Maquis ne pas dissoudre le PASTEF
Maquis ne peut pas détruire les sénégalais
Maquis ne peut pas dissoudre la colère volcanique dans le cœur du peuple
Maquis champion du monde des coups d’état politique, électoraux, constitutionnels
Wékki Maky, kaala SONKO Président en 2024
SONKO s’est sacrifié pour le Sénégal, sacrifions-nous pour SONKO§
Faye
En Septembre, 2023 (07:18 AM)Faye
En Septembre, 2023 (07:18 AM)Jules
En Septembre, 2023 (07:35 AM)Tout cela pour vous dire que les senegalais le peuple senegalais n arrive pas à savoir avec quoi diable vous réfléchissez vous les sonkolais pestiferes ?
Mettez vous bien une fois pour toute ceci dans la tête : Sonko est un délinquant sexuel pervers adepte de la sodomie en plus de tous les autres délits criminels commis contre la souveraineté nationale et contre de simple et honnêtes citoyens .
Sonko comme tout autre délinquant, criminel est bien là où il est . Nous espérons que la République restera debout et mettra hors d état de nuire à tout ce ramassis de crétins qu était le parti pastef.
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