Aspirant, M. le Président de la République,
Dans l'horizon de votre éventuelle investiture présidentielle, je vous adresse cette missive sans détours ni dérobades. Non point pour vous flatter ou vous accabler, mais pour vous signifier les embûches qui guettent votre chemin, les attentes qui pèsent sur vos épaules et les aspirations de tout un peuple en quête d'un leader à la hauteur des défis du temps présent.
Je veux juste vous rappeler humblement, que le pouvoir suprême appartient à Dieu, et que celui qui est destiné à diriger un pays le fait par sa volonté divine et qu’il ne détiendra qu’une parcelle de son pouvoir.
Je vous mets en garde contre l’erreur de confondre le pouvoir politique et le pouvoir divin. Vous êtes appelé à servir le peuple avec humanité, humilité et intégrité. N’oubliez jamais que votre succès à la tête du Sénégal réside dans le service désintéressé rendu à votre nation.
Vous serez élu par une portion du peuple, mais, une élection ne fait pas un Président. Gardez toujours à l’esprit que votre légitimité ne se mesurera pas en pourcentage d’électeurs, mais en actes de courage, d’utilité, d'intégrité et de dévouement envers la nation. Vous serez appelé à servir tous les Sénégalais, sans exception avec un maximum d’objectivité, réduisant les tentations affectives et autres abus de favoritisme politique.
Vous devez vous rappeler toujours que le pouvoir politique est éphémère, mais que les conséquences de vos actions peuvent perdurer pendant des générations. Le pouvoir éphémère par essence, vous échoit non par droit divin mais par la volonté du peuple sénégalais. Votre appellation de « Père de la Nation », n’est qu’une métaphore qui ne doit pas vous égarer. Vous ne serez jamais un vrai "Père de la Nation", si vous ne reflétez pas l’image du bon père de famille, d’un gardien du temple, du guide éclairé et du serviteur juste, infatigable et performant.
Manifeste pour un Leadership éclairé
Tout le peuple comptera sur vous pour prendre des décisions éclairées et justes. Sous votre magistère, Il serait temps de rompre avec les pratiques du passé de politique-politicienne,de favoritisme partisan ou clanique, où les nominations politiques et le népotisme étaient la norme, et où les compétences étaient reléguées au second plan : évitez le parachutage complaisant de dirigeants politiques dans les services techniques ; favorisez la compétence sans coloration politique.
Le développement d’un pays ne peut pas se reposer uniquement sur des considérations partisanes ou affectives. Il est important de privilégier la compétence plutôt que l’appartenance politique dans vos choix aux positions gouvernementales et étatiques très stratégiques. Les Ministres, Conseillers, Directeurs Généraux et Nationaux ne doivent pas être promus uniquement sur la base de leurs affiliations ou de la volumétrie de leurs bases politiques. Cette pratique crée une culture où l’incompétence prospère au détriment de la compétence réelle. Ne laissez pas les politiciens de métier sans compétences avérées, comme c’est généralement le cas dans notre paysage politique, faire obstacle au progrès de la nation.
N'oubliez jamais que vous êtes le Président de tous les Sénégalais, pas seulement de ceux qui vous ont soutenu lors des élections. Soyez à l'écoute des besoins de tous les citoyens, sans des marginalisés ou des oubliés.
Vous avez l’obligation de considérer les demandes sociales telles que la réédition des comptes, l’impunité, la gouvernance équilibrée et éclairée, la mise au repos des fonctionnairespoliticiens, retraités qui s’éternisent au pouvoir et donner un souffle nouveau à notre Administration.
Vous devez également restaurer la confiance dans le système judiciaire sénégalais. Garantir l’indépendance de la justice en la protégeant contre toute ingérence politique ou pression extérieure. Promouvoir la transparence et la responsabilité dans le fonctionnement du système judiciaire en rendant les processus judiciaires plus accessibles au public et en assurant que les décisions judiciaires soient fondées sur le droit et les faits, plutôt que sur des considérations politiques ou personnelles. Œuvrer pour la séparation des pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif. Prendre des mesures efficaces pour lutter contre la corruption au sein de l’administration, en enquêtant sur les allégations de corruption, en sanctionnant les coupables et en mettant en place des mécanismes de surveillance pour prévenir les abus futurs.
Vous devez instaurer un dialogue régulier constructif, avant toute crise, avec la société civile, les groupes de défense des Droits de l’Homme et d'autres parties prenantes pour cerner, entre autres, les problèmes persistants dans le système judiciaire et élaborer des solutions adaptées aux besoins de la population.
Il est ironiquement rappelé que l'article 80, est souvent brandi comme un instrument de répression contre toute critique envers le chef de l'État. Cet article ne fait pas honneur au Sénégal. En effet, il serait opportun de le considérer ou de le supprimer tout simplement car non seulement il entrave la liberté d'expression, mais il constitue également un obstacle à l'avancement démocratique du pays.
En mettant en œuvre ces mesures, vous pourrez sans aucun doute restaurer la confiance du public dans la justice sénégalaise et renforcer l'état de droit dans le pays.
Faire du numérique une priorité absolue pour votre gouvernement
Par ailleurs, l’existence des caisses noires ou blanches, réservées aux hautes autorités des institutions, est une pratique inacceptable dans une société où la transparence et la responsabilité devraient primer. Ces dignitaires y compris vous, déjà bénéficiaires de tous les privilèges tels que le logement, la nourriture, la mobilité, et des salaires exorbitants…, ne devraient pas avoir accès à des fonds occultes exorbitants. Il est grand temps de mettre un terme à cette opacité financière et de rétablir la confiance du peuple en garantissant une gestion publique irréprochable et éthique.
Je vous exhorte à œuvrer pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques. Toute personne ayant occupé un ou plusieurs postes stratégiques doit être tenue de justifier l'origine de sa fortune, afin de restaurer la confiance du peuple à ses dirigeants.
Par ailleurs, il est grand temps de reconnaître et de valoriser ce qui revient légitimement au Sénégal. Le sous-sol sénégalais est riche en ressources minérales et halieutiques, pourtant, ces richesses sont largement exploitées par des entreprises étrangères, privant ainsi le peuple sénégalais de ses propres bénéfices. Tandis que les ressources naturelles abondent, les citoyens peinent à trouver des produits de première nécessité comme le gaz et le poisson, qui sont devenus rares et excessivement chers sur le marché local.
En sus, pendant que notre peuple souffre de la faim et de la précarité, l'administration sénégalaise reste figée dans des procédures obsolètes, exigeant des citoyens des documents qu'elle produit elle-même. Autre égarement, sans une industrie locale dynamique, le Sénégal demeure un simple consommateur, incapable de participer activement au développement économique régional et mondial. Les pressions exercées par des institutions financières internationales telles que la Banque mondiale et le FMI entravent notre souveraineté économique en nous obligeant à accepter des prêts conditionnés qui n'apportent souvent que des contraintes supplémentaires.
Dans le domaine du numérique, malgré son potentiel pour transformer notre société, le Sénégal demeure en retard, se débattant dans une "soupe kandja" numérique alors que cette technologie devrait constituer une priorité absolue pour notre gouvernement.
Il est donc urgent d'agir pour que le Sénégal puisse enfin récolter les fruits de ses propres richesses et se hisser vers un avenir de prospérité et d'indépendance économique.
Un petit rappel Son Excellence, M. le Futur Président
Le Président SALL, à ses débuts, semblait avoir pris conscience de l’importance de ne pas être coupé du peuple ; il n’y a pas, pour autant, perduré. Ses prédécesseurs ont malheureusement été isolés de leur peuple ; Ils l’ont d’ailleursregretté.
M. Abdoulaye WADE a révélé, en septembre 2012, à l'occasion d'une rencontre avec une délégation du Forum de la Renaissance africaine (Fora) à Versailles, avoir été « emmuré à la Présidence ». Il a déclaré : « Tous les jours, j'étais en colère avec tout le monde. C'était très difficile de me voir. Des collaborateurs proches s'organisaient et mettaient un mur entre les gens qui veulent me voir et moi. Même si je donne ma carte de visite à quelqu'un pour qu'il vienne me voir, on le bloque. Le pouvoir, c'est très compliqué. Ça m'a fait mal d'être coupé des gens, de mes amis ».
Avant lui, le Président Abdou Diouf, lors de la présidentielle de 2000, a laissé perplexes de nombreux Sénégalais par sa réponse énigmatique sur les ondes de la radio privée Sud FM. Face à des questions cruciales concernant la vie nationale, sa déclaration évasive de « je ne le savais pas » a suscité des interrogations quant à sa connaissance et son engagement envers les enjeux du pays.
En somme, ces deux précédents Présidents ont pu être conduits, à la fin de leur magistère, à des difficultés à trouver le bon lien entre leurs militants originels, les technocrates et ceux qui les ont rejoints après leur accession au pouvoir. L’autre élément est qu’ils avaient laissé leur entourage agir de sorte à les déconnecter des réalités du peuple.
Quant au regretté Président Léopold Sédar Senghor, paix à son âme, ses paroles visionnaires sur l'évolution de Dakar vers une ville comparable à Paris résonnent encore aujourd'hui. Cependant, en cette année 2024, la réalité nous rappelle cruellement que l'émotion peut être nègre, mais que la raison « Hellène » a omis de poser les jalons nécessaires pour que cette prophétie devienne réalité. Dakar, bien que vibrante et colorée, reste encore loin du prestige et de l'élégance de la Ville Lumière. Une invitation à méditer sur les rêves inachevés et les défis persistants de notre chère capitale."
En somme, je vous adresse ce cri du cœur dans l'espoir qu'il résonne au plus profond de vous-même. Vous tiendrez entre vos mains le destin d'une nation tout entière. Seriez-vous le président que le Sénégal attendait depuis si longtemps ? Seul l'avenir le dira. Ainsi, dans cette quête perpétuelle de progrès et de justice, puissiez-vous être guidé par la force de vos convictions, la clairvoyance de votre vision et la noblesse de vos desseins. Puissiez-vous être le phare qui éclaire les ténèbres, le rempart qui protège les plus faibles, le flambeau qui illumine le chemin de la prospérité pour tous.
P.S. : A vous de jouer, cher futur Président. Le destin de notre nation sera bientôt entre vos mains. Seriez-vous celui qui fera basculer le cours de l'histoire vers un avenir radieux pour tous les Sénégalais, ou seriez-vous un simple spectateur des événements ? Le choix vous appartient.
Que votre mandat soit marqué par l'audace, l'humilité et la grandeur.
Time will tell…
Wack NDIAYE,
Citoyen sénégalais
Acteur du Numérique
Dans l'horizon de votre éventuelle investiture présidentielle, je vous adresse cette missive sans détours ni dérobades. Non point pour vous flatter ou vous accabler, mais pour vous signifier les embûches qui guettent votre chemin, les attentes qui pèsent sur vos épaules et les aspirations de tout un peuple en quête d'un leader à la hauteur des défis du temps présent.
Je veux juste vous rappeler humblement, que le pouvoir suprême appartient à Dieu, et que celui qui est destiné à diriger un pays le fait par sa volonté divine et qu’il ne détiendra qu’une parcelle de son pouvoir.
Je vous mets en garde contre l’erreur de confondre le pouvoir politique et le pouvoir divin. Vous êtes appelé à servir le peuple avec humanité, humilité et intégrité. N’oubliez jamais que votre succès à la tête du Sénégal réside dans le service désintéressé rendu à votre nation.
Vous serez élu par une portion du peuple, mais, une élection ne fait pas un Président. Gardez toujours à l’esprit que votre légitimité ne se mesurera pas en pourcentage d’électeurs, mais en actes de courage, d’utilité, d'intégrité et de dévouement envers la nation. Vous serez appelé à servir tous les Sénégalais, sans exception avec un maximum d’objectivité, réduisant les tentations affectives et autres abus de favoritisme politique.
Vous devez vous rappeler toujours que le pouvoir politique est éphémère, mais que les conséquences de vos actions peuvent perdurer pendant des générations. Le pouvoir éphémère par essence, vous échoit non par droit divin mais par la volonté du peuple sénégalais. Votre appellation de « Père de la Nation », n’est qu’une métaphore qui ne doit pas vous égarer. Vous ne serez jamais un vrai "Père de la Nation", si vous ne reflétez pas l’image du bon père de famille, d’un gardien du temple, du guide éclairé et du serviteur juste, infatigable et performant.
Manifeste pour un Leadership éclairé
Tout le peuple comptera sur vous pour prendre des décisions éclairées et justes. Sous votre magistère, Il serait temps de rompre avec les pratiques du passé de politique-politicienne,de favoritisme partisan ou clanique, où les nominations politiques et le népotisme étaient la norme, et où les compétences étaient reléguées au second plan : évitez le parachutage complaisant de dirigeants politiques dans les services techniques ; favorisez la compétence sans coloration politique.
Le développement d’un pays ne peut pas se reposer uniquement sur des considérations partisanes ou affectives. Il est important de privilégier la compétence plutôt que l’appartenance politique dans vos choix aux positions gouvernementales et étatiques très stratégiques. Les Ministres, Conseillers, Directeurs Généraux et Nationaux ne doivent pas être promus uniquement sur la base de leurs affiliations ou de la volumétrie de leurs bases politiques. Cette pratique crée une culture où l’incompétence prospère au détriment de la compétence réelle. Ne laissez pas les politiciens de métier sans compétences avérées, comme c’est généralement le cas dans notre paysage politique, faire obstacle au progrès de la nation.
N'oubliez jamais que vous êtes le Président de tous les Sénégalais, pas seulement de ceux qui vous ont soutenu lors des élections. Soyez à l'écoute des besoins de tous les citoyens, sans des marginalisés ou des oubliés.
Vous avez l’obligation de considérer les demandes sociales telles que la réédition des comptes, l’impunité, la gouvernance équilibrée et éclairée, la mise au repos des fonctionnairespoliticiens, retraités qui s’éternisent au pouvoir et donner un souffle nouveau à notre Administration.
Vous devez également restaurer la confiance dans le système judiciaire sénégalais. Garantir l’indépendance de la justice en la protégeant contre toute ingérence politique ou pression extérieure. Promouvoir la transparence et la responsabilité dans le fonctionnement du système judiciaire en rendant les processus judiciaires plus accessibles au public et en assurant que les décisions judiciaires soient fondées sur le droit et les faits, plutôt que sur des considérations politiques ou personnelles. Œuvrer pour la séparation des pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif. Prendre des mesures efficaces pour lutter contre la corruption au sein de l’administration, en enquêtant sur les allégations de corruption, en sanctionnant les coupables et en mettant en place des mécanismes de surveillance pour prévenir les abus futurs.
Vous devez instaurer un dialogue régulier constructif, avant toute crise, avec la société civile, les groupes de défense des Droits de l’Homme et d'autres parties prenantes pour cerner, entre autres, les problèmes persistants dans le système judiciaire et élaborer des solutions adaptées aux besoins de la population.
Il est ironiquement rappelé que l'article 80, est souvent brandi comme un instrument de répression contre toute critique envers le chef de l'État. Cet article ne fait pas honneur au Sénégal. En effet, il serait opportun de le considérer ou de le supprimer tout simplement car non seulement il entrave la liberté d'expression, mais il constitue également un obstacle à l'avancement démocratique du pays.
En mettant en œuvre ces mesures, vous pourrez sans aucun doute restaurer la confiance du public dans la justice sénégalaise et renforcer l'état de droit dans le pays.
Faire du numérique une priorité absolue pour votre gouvernement
Par ailleurs, l’existence des caisses noires ou blanches, réservées aux hautes autorités des institutions, est une pratique inacceptable dans une société où la transparence et la responsabilité devraient primer. Ces dignitaires y compris vous, déjà bénéficiaires de tous les privilèges tels que le logement, la nourriture, la mobilité, et des salaires exorbitants…, ne devraient pas avoir accès à des fonds occultes exorbitants. Il est grand temps de mettre un terme à cette opacité financière et de rétablir la confiance du peuple en garantissant une gestion publique irréprochable et éthique.
Je vous exhorte à œuvrer pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques. Toute personne ayant occupé un ou plusieurs postes stratégiques doit être tenue de justifier l'origine de sa fortune, afin de restaurer la confiance du peuple à ses dirigeants.
Par ailleurs, il est grand temps de reconnaître et de valoriser ce qui revient légitimement au Sénégal. Le sous-sol sénégalais est riche en ressources minérales et halieutiques, pourtant, ces richesses sont largement exploitées par des entreprises étrangères, privant ainsi le peuple sénégalais de ses propres bénéfices. Tandis que les ressources naturelles abondent, les citoyens peinent à trouver des produits de première nécessité comme le gaz et le poisson, qui sont devenus rares et excessivement chers sur le marché local.
En sus, pendant que notre peuple souffre de la faim et de la précarité, l'administration sénégalaise reste figée dans des procédures obsolètes, exigeant des citoyens des documents qu'elle produit elle-même. Autre égarement, sans une industrie locale dynamique, le Sénégal demeure un simple consommateur, incapable de participer activement au développement économique régional et mondial. Les pressions exercées par des institutions financières internationales telles que la Banque mondiale et le FMI entravent notre souveraineté économique en nous obligeant à accepter des prêts conditionnés qui n'apportent souvent que des contraintes supplémentaires.
Dans le domaine du numérique, malgré son potentiel pour transformer notre société, le Sénégal demeure en retard, se débattant dans une "soupe kandja" numérique alors que cette technologie devrait constituer une priorité absolue pour notre gouvernement.
Il est donc urgent d'agir pour que le Sénégal puisse enfin récolter les fruits de ses propres richesses et se hisser vers un avenir de prospérité et d'indépendance économique.
Un petit rappel Son Excellence, M. le Futur Président
Le Président SALL, à ses débuts, semblait avoir pris conscience de l’importance de ne pas être coupé du peuple ; il n’y a pas, pour autant, perduré. Ses prédécesseurs ont malheureusement été isolés de leur peuple ; Ils l’ont d’ailleursregretté.
M. Abdoulaye WADE a révélé, en septembre 2012, à l'occasion d'une rencontre avec une délégation du Forum de la Renaissance africaine (Fora) à Versailles, avoir été « emmuré à la Présidence ». Il a déclaré : « Tous les jours, j'étais en colère avec tout le monde. C'était très difficile de me voir. Des collaborateurs proches s'organisaient et mettaient un mur entre les gens qui veulent me voir et moi. Même si je donne ma carte de visite à quelqu'un pour qu'il vienne me voir, on le bloque. Le pouvoir, c'est très compliqué. Ça m'a fait mal d'être coupé des gens, de mes amis ».
Avant lui, le Président Abdou Diouf, lors de la présidentielle de 2000, a laissé perplexes de nombreux Sénégalais par sa réponse énigmatique sur les ondes de la radio privée Sud FM. Face à des questions cruciales concernant la vie nationale, sa déclaration évasive de « je ne le savais pas » a suscité des interrogations quant à sa connaissance et son engagement envers les enjeux du pays.
En somme, ces deux précédents Présidents ont pu être conduits, à la fin de leur magistère, à des difficultés à trouver le bon lien entre leurs militants originels, les technocrates et ceux qui les ont rejoints après leur accession au pouvoir. L’autre élément est qu’ils avaient laissé leur entourage agir de sorte à les déconnecter des réalités du peuple.
Quant au regretté Président Léopold Sédar Senghor, paix à son âme, ses paroles visionnaires sur l'évolution de Dakar vers une ville comparable à Paris résonnent encore aujourd'hui. Cependant, en cette année 2024, la réalité nous rappelle cruellement que l'émotion peut être nègre, mais que la raison « Hellène » a omis de poser les jalons nécessaires pour que cette prophétie devienne réalité. Dakar, bien que vibrante et colorée, reste encore loin du prestige et de l'élégance de la Ville Lumière. Une invitation à méditer sur les rêves inachevés et les défis persistants de notre chère capitale."
En somme, je vous adresse ce cri du cœur dans l'espoir qu'il résonne au plus profond de vous-même. Vous tiendrez entre vos mains le destin d'une nation tout entière. Seriez-vous le président que le Sénégal attendait depuis si longtemps ? Seul l'avenir le dira. Ainsi, dans cette quête perpétuelle de progrès et de justice, puissiez-vous être guidé par la force de vos convictions, la clairvoyance de votre vision et la noblesse de vos desseins. Puissiez-vous être le phare qui éclaire les ténèbres, le rempart qui protège les plus faibles, le flambeau qui illumine le chemin de la prospérité pour tous.
P.S. : A vous de jouer, cher futur Président. Le destin de notre nation sera bientôt entre vos mains. Seriez-vous celui qui fera basculer le cours de l'histoire vers un avenir radieux pour tous les Sénégalais, ou seriez-vous un simple spectateur des événements ? Le choix vous appartient.
Que votre mandat soit marqué par l'audace, l'humilité et la grandeur.
Time will tell…
Wack NDIAYE,
Citoyen sénégalais
Acteur du Numérique
3 Commentaires
Glory
En Février, 2024 (10:19 AM)Sénégalais
En Février, 2024 (10:36 AM)Merci.
Abdoulaye
En Février, 2024 (11:53 AM)Ensuite lui rappeler que le premier acte de chaque ablutions est de laver les mains pour se départir de tout ce qui n'est pas basé sur les recommandations divines.
Ensuite qu'il récite à chaque prière la sourate fatiha qui est un résumé du coran et le verset ' iyaka nah.....wa iyaka nastahinou' est un engagement qu'il doit respecter par son humilité et le respect de son peuple qui attent beaucoup de lui.
Poup
En Février, 2024 (12:44 PM)Participer à la Discussion