Enfin les têtes bien pensantes du CORED, ce nouveau machin, qui se veut le tribunal des pairs (sic) nous consent notre statut de journalistes que pas mal de confrères nous ont refusé l’été dernier quand 24 heures Chrono était dans l’impasse, refusant de nous soutenir dans un combat plus noble que celui-ci, la liberté de la presse.
Il est bien curieux que le CORED ne s’épanche que sur Walf et 24 heures Chrono, les deux organes qui ne se reconnaissent pas dans cette fameuse trouvaille de certains confrères en mal avec le pouvoir, puissent être les premières cibles. Il est également étonnant que ce tribunal ne convoque point les principaux concernés afin de les entendre sur les faits qui leurs sont reprochés. Sincèrement a-t-on de leçons à recevoir d’un organe constitué de certains journalistes peu scrupuleux qui tous les jours reçoivent enveloppes et pas mal de magot pour jouer aux plumitifs. L’un des principaux animateurs de ce CORED tarde à éclaircir son deal avec le nommé Thierno Lô sur une somme d’argent qui a fait polémique. Que disent l’éthique et la déontologie sur le droit de réponse ? « La réponse est en principe publiée dans des conditions comparables à l'article original. La réponse doit de préférence suivre l'original jusque dans le corps typographique et les nuances de typographie entre titre et texte. L'éditeur doit accepter une réponse aussi courte que l'article faisant l'objet du droit de réponse, il est libre d'accepter ou non un texte d'une longueur supérieure». Désolé, mais aucun organe de presse ne respecte ce critère. Dans le cas de Espace Auto, c’est bien la longueur du droit de réponse qui était en cause, mais également le sens même du texte qui ne contredisait rien de spécial. Bon enfin… On comprend que les confrères défendent Espace Auto gros pourvoyeur de pub, donc de sous, chez certains médias membres du CORED. On ne cessera de le dire : il y a deux presses au Sénégal. Ceux qui veulent terroriser en permanence le régime. Et tous les autres : indépendants, au fond les vrais, ni à la solde de lobbies ou de groupes, honnêtes dans l’information et qui ne font pas dans le chantage permanent. Désolé d’être radical, mais 24 heures Chrono ne se reconnaîtra jamais dans le CORED qui a été mis sur pied à son insu. Pis, ce tribunal faudrait-il le rappeler a foulé du pied le principe élémentaire du droit à la défense. Ne serait que par esprit de courtoisie, le CORED si respectueux de la légalité, devait nous envoyer une lettre pour recueillir notre version des faits. Un principe sacré de l’éthique et de la morale du journaliste. Autre fait, les journalistes de 24 heures Chrono refusent d’être jugés par des journalistes non indépendants et qui publient dans leur journal tout ce qui peut vendre un exemplaire de plus.
El Malick SECK,
Directeur de publication de 24 heures Chrono
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