Je me demande si je suis le seul à m’inquiéter de plus en plus de la mine qu’affichent nos champions de l’arène de nos jours. Ce gonflement spectaculaire dont se glorifient ces gladiateurs des temps modernes, est tout simplement suspect. Ce n’est juste pas possible de prendre autant de poids et de volume en quelques semaines ou quelques mois, pour quelqu’un qui pesait 2 fois moins juste 2 combats avant.
Je ne veux nommer personne mais la transformation morphologique de certains colosses qui font aujourd’hui l’actualité s’est faite en un temps record. Théoriquement impossible. Il y’a anguille sous roche. Quelque chose qu’on ne nous dit pas.
Plus les millions mis en jeu augmentent, plus le volume de ces mastodontes augmente également, comme par magie. Avez-vous remarqué ?
Et la raison ne devrait pas nous étonner. Venus pour la plupart des zones défavorisées de la capitale ou de l’intérieur du pays, ils ont trouvé un moyen rapide a travers leur force herculéenne, de prendre leur revanche sur une vie qui les destinait plutôt a une existence autre que celle d’un riche sportif adulé, couru et respecté. En l’espace de 2 ou 3 combats, ils peuvent s’acheter une ou des maisons, se payer plusieurs voitures de luxes ainsi que de changer leur vie et celle de leur famille.
Cependant, le font –ils au risque de leur santé, ou au péril de leur vie ? Thats the question.
C’est la question que devrait se poser aujourd’hui une entité comme la CNG qui fait office de police dans l’arène Sénégalaise. Leur absence de réaction sur la question est tout simplement alarmante. En outre, si « gouverner c’était vraiment de prévoir» dans notre Sénégal, ce débat aurait été même posé bien longtemps par nos «chers» parlementaires, avant que l’irréparable ne se produise. Des parlementaires dont on dit qu’en une année de législature, ils n’ont lancé aucune convocation sérieuse pouvant éclairer l’opinion publique sur d’innombrables questions lancinantes restées jusque la sans réponses.
Quand aux anabolisants, on l’a déjà vu. La consommation inadéquate, voire abusive, de produits dopants peut entraîner une mort brutale ou des accidents graves (que je ne souhaite a personne).
A l’occasion du 11eme Congres de la Société panafricaine de cardiologie qui s’est tenu cette semaine a Dakar, un cri du cœur a été encore une fois lancé par son président le Pr Aboul Kane, chef du service de cardiologie de l’hôpital de Grand Yoff : « Comme il est connu de tous, le dopage malheureusement existe dans le milieu sportif et la lutte n’échappe pas à la règle. Je crois que n’importe quel médecin ou cardiologue du sport qui regarde un peu ce qui se passe dans la lutte verra facilement que les modifications de poids et la façon de le faire sont devenues monnaie courante. Le dopage alourdit le sang, augmente la tension artérielle, rend le cœur plus lourd et favorise la fameuse arthritique cardiaque. Le dopage est donc l’une des causes majeures de mort subite. Et un jeune sportif qui se dope va devenir hypertendu, va faire également une crise cardiaque et à de fortes chances de perdre sa vie dans l’arène. »
Dans le monde, on ne compte plus les cas de grands athlètes épinglés dans des scandales de dopage, et le dernier et plus célèbre n’est autre que le cycliste américain Lance Armstrong qui a gagné frauduleusement 7 fois le tour de France. Ce n’est donc pas un simple hasard si la plupart de nos champions choisissent les états unis ou l’Europe comme lieu de prédilection pour leur préparation d’avant combat. D’ou ils reviennent souvent « gonflés » à bloc.
Par quel truchement ? Seul le bon Dieu le sait.
Selon les spécialistes, plusieurs raisons peuvent pousser un athlète à se doper mais les plus importantes sont censées accroitre et augmenter l’oxygénation des muscles et d’augmenter la puissance musculaire, de diminuer la sensation de fatigue et dans la plupart des cas, opérer des modifications morphologiques. Interrogé sur la question par un quotidien de la place, Abdou Wahid Kane, sociologue du sport et enseignant à l’Institut national supérieur de l’éducation physique et du sport de Dakar renseigne que « lorsque l’on remarque, en peu de temps, les changements morphologiques de certains lutteurs, on peut émettre des doutes sur l’absence de dopage. De plus conjugué aux manques de contrôle des lutteurs, le problème du dopage n’est pas à exclure. »
Mohamed Ndao Tyson reconnait dans le journal Lamb Ji que « Le problème, c’est que les contrôles n’existent pas à l’heure actuelle et que les sportifs sénégalais, dans le cadre de la lutte, n’ont pas la liste des produits permis et interdits. Le CNG ne dispose pas des techniques compétentes pour des vérifications de dopage. Donc, les rumeurs de dopage dans le milieu circulent. »
Se dopent-ils oui ou non? Je ne sais pas car après tout, ce n’est que mon opinion. Et elle peut être fausse. Cependant a l’allure ou vont les choses, protéger la santé de ces athlètes doit constituer l’une des principales raisons pour l’adoption des premières lois antidopage au Sénégal et l’instauration de tests de dépistage lors des combats. Pourquoi pas ?
Aujourd’hui c’est devenu plus qu’une priorité.
Mister Aw @ Le Mag du Boytown
4 Commentaires
Ghhuioopk
En Mai, 2013 (19:12 PM)Et puis il paraait en prenent ses comprimées le foie et l estomac devient gros raison pourlaquelle balla a un gros bidon
Cng
En Mai, 2013 (19:42 PM)Mass
En Mai, 2013 (22:38 PM)Pfff
En Mai, 2013 (05:51 AM)Participer à la Discussion