Dans ma contribution du 3 octobre 2002, je prenais acte, avec prudence, de la démission des deux ministres et de toutes les mesures prises ou annoncées par le Président de la République. J'attendais surtout la suite qui serait réservée à tout cela car, "je ne perdais quand même pas de vue que nous vivions au Sénégal, où on nous a habitués depuis bientôt quarante huit ans à des commissions créées plus pour nous endormir que pour faire éclater la vérité et situer les véritables responsabilités". La suite me donnera raison puisque, à l'arrivée, au moins 1800 victimes gisent au fond de l'Océan, sans qu'aucun responsable de cette tragédie n'ait été pénalement sanctionné. Cette absence de sanctions avait amené d'ailleurs la Justice française à mettre en examen de hautes autorités sénégalaises de l'époque dont le Premier Ministre Mame Madior Boye. Elles finiront d'ailleurs par bénéficier de non-lieux.
Je rappelais dans ma contribution du 3 octobre 2002 que ce n'était pas la première fois qu'une tragédie intervenait au Sénégal avec zéro responsable. En effet, on se souvient encore de la terrible catastrophe de la SONACOS intervenue le mardi 24 mars 1992, et qui avait fait environ 140 morts et des centaines de handicapés dont certains à vie. Les fautes étaient pourtant lourdes. "La citerne qui avait explosé à l'intérieur de l'usine, du laboratoire exactement, était bourrée de 27 tonnes d'ammoniac, pour une capacité de 22 tonnes autorisée. Elle était, en outre, rafistolée en de nombreux endroits", précisais-je alors. Devant la gravité des faits, une commission d'enquête avait été mise en place par les autorités, "plus par simple formalité que par volonté réelle de situer les responsabilités". Comme cela arrive souvent dans notre pays, la commission fut sans lendemain puisque le rapport, déposé entre les mains du Premier ministre (alors Habib Thiam), n'a jamais été exploité et aucune sanction n'a été prise, surtout pas contre le Président-Directeur général de la SONACOS (alors Abdoulaye Diop). Je signalais dans ma contribution du 3 octobre 2002 qu'il n'y avait rien d'étonnant dans cette absence de sanctions, puisque le Président de la République et le PDG de la SONACOS "étaient très proches, ayant grandi dans la même concession à Louga".
La tragédie de la nuit du 26 septembre 2002 – pour revenir à elle –, je m'en étais indigné en ces termes : "Par-delà les centaines de morts qu'elle a entraînées et la douleur indicible qu'elle a engendrée, a été une honte pour notre pays et a porté un coup terrible à son image. Les images peu reluisantes du naufrage du "Joola'' ont fait le tour du monde. Elles ont été relayées par de nombreuses télévisions étrangères et principalement françaises, commentées avec par moment des pics qui ne nous honorent pas. Juan Gomes de RFI avait consacré son émission "Appel à l'Actualité'' des 1er et 2 octobre 2002 au malheureux événement." Ce n'était pas tout. Un ressortissant français intervenant de Dakar "avait, par-delà le naufrage du "Joola", pointé un doigt accusateur sur l'indiscipline caractérisée des Sénégalais et principalement sur celle des conducteurs de "cars rapides'' et de "Ndiaga Ndiaye" qui sont, selon lui, de véritables bourreaux sur les routes." Et il avait terminé son intervention par cette terrible assertion : "Le Sénégal se complet de plus en plus dans la médiocrité et le laisser-aller". Une dame, résidant à Paris, ira dans le même sens en regrettant que son pays (le Sénégal), "s'installe de plus en plus dans la culture du laxisme".
De ces différentes interventions qui ne nous honoraient point, je tirais la conclusion suivante : "Les Portugais, les Hollandais, les Suisses, les Espagnols, les Belges, etc., dont des ressortissants ont péri dans la catastrophe du 26 septembre, réfléchiront désormais longuement et profondément, avant de se décider à venir au Sénégal qui se révèle de plus en plus comme le champion mondial incontesté de l'indiscipline et de l'incivisme. Nous nous comportons chaque jour qui passe comme une communauté de singes et d'hyènes adolescentes (que les walaf appellent "nduulañ"), communauté sans responsable où chacun fait ce que bon lui semble et selon son instinct du moment, sans se soucier le moins du monde du tort qu'il peut porter au pays ou à son voisin immédiat. Quarante huit années après l'indépendance (ce n'était donc que ça ?), nous continuons de traîner comme un boulet, les maux que le Président Senghor appelait "Les maladies infantiles du sous-développement", dont les plus courantes aujourd'hui sont l'indiscipline et l'incivisme."()
Ces plaies béantes nous collent encore à la peau aujourd'hui et se manifestent, notamment, dans les constructions anarchiques qui sont quotidiennement dénoncées et sans succès. Les métastases de ce cancer – c'en est un – n'épargnent pas, non plus, les nombreuses cérémonies familiales et religieuses. Pratiquement, tous les jours, à l'occasion des baptêmes, des mariages, des décès, des retours de pèlerinage des Lieux saints, des tours de famille, des gamous-meetings, etc., des tentes poussent comme des champignons, souvent dans les rues les plus passantes et sans aucune autorisation. On peut regretter ici l'organisation d'un gamou (ou ziaar) annuel par une famille religieuse qui, à l'occasion, dresse une tante gigantesque barrant une rue très fréquentée et abritant de surcroît un terminus de bus, pendant une longue semaine, obligeant ainsi de nombreux automobilistes à faire de grands détours, parfois pour accéder seulement à leurs domiciles. L'islam ne permet à aucun musulman, et quel que soit son rang, de porter préjudice à ses coreligionnaires.
Je ne m'attarde pas sur "les fuurël et autres soirées dansantes et tánn béer organisés à tout bout de champ, en week-ends comme en jours de semaine, avec des baffles ouverts à plein régime et des tam-tams sur lesquels frappent à tue-tête des griots endiablés", ni sur "les appels à la prière de certains muezzins zélés, aux environs de quatre heures du matin, avec des hauts parleurs qui portent leurs voix à des kilomètres à la ronde".
La politique, telle qu'elle se pratique chez nous, n'est pas en reste. Nous comptons aujourd'hui environ trois cents (300) partis politiques. On parle beaucoup de leur rationalisation, sans s'attarder sur les torts qu'ils portent aux populations, principalement pendant les campagnes électorales, avec leurs meetings et leurs caravanes qui drainent en général beaucoup de monde et participent de la grande confusion de la circulation et du désordre dans les grandes villes. Dans les pays sérieux, les grandes démocraties, ces rencontres se déroulent dans des endroits fermés. Nous avons suffisamment de salles et de stades pour abriter ces meetings, dont nous pourrions d'ailleurs nous passer sans grands dommages.
Un autre aspect des manifestations des partis politiques qui pose problème, ce sont les affichages sauvages pendant les campagnes électorales et même hors de celles-ci. Nos compatriotes, militants de partis politiques ou non, ont la fâcheuse habitude d'afficher et de faire des graffiti n'importe où : sur les murs des bâtiments publics ou privés et même chez de pauvres particuliers qui, parfois, ont à peine fini de peindre leurs maisons. Les tableaux de signalisation (stop, sens interdit, sens giratoire, etc.) qui réglementent la circulation ne sont même pas épargnés, comme d'ailleurs les enseignes payées par différents services publics comme privés. En plus des torts qu'ils portent aux nombreux particuliers, les affiches et les graffiti anarchiques défigurent notre pauvre "capitale de l'émergence'' et nombre d'autres villes de l'intérieur. Celui qui a remporté et de loin la palme pendant la dernière campagne électorale et bien avant celle-ci, c'est incontestablement le chef de la coalition gouvernante. Ses affiches géantes sont vraiment envahissantes, dérangeantes et rappellent, sur bien des points, Varsovie, Prague, Berlin, Moscou, Budapest, etc., des années 50.
Toutes ces plaies béantes ont la vie particulièrement dure chez nous. Elles sont loin de dater d'aujourd'hui. Le président Senghor – nous l'avons rappelé plus haut –, les a très tôt stigmatisées. Son successeur aussi qui, dans son message à la Nation au soir du 31 décembre 1999, dénonçait vigoureusement (verbalement tout au moins) l'indiscipline et l'anarchie qui s'installaient dangereusement dans le pays. Ce texte étant déjà long, j'y reviendrai dans une prochaine contribution, pour montrer à quel point autorités (d'abord) et nous citoyens, avons besoin de déployer d'immenses efforts, pour faire de notre pays une République moderne, avec des textes de lois et de règlements qui s'appliquent à tous et à toutes, quel que soit, par ailleurs, le statut des uns et des autres.
Dakar, le 27 mars 2019
Mody Niang
58 Commentaires
Diopallemand
En Mars, 2019 (01:37 AM)Mr NIANG, qu'attendez vous pour faire un roman. Vous êtes notre greffier du siécle, comme l'était BALZAC et ZOLA. Vous avez une patine d'écriture trés originale. un succès futur vous tend les bras, en tant que auteur.
belle contribution nous devons tous faire des efforts pour la proprete et lutter contre l'insalubrite.
Merci M. Niang.
Baye
En Mars, 2019 (02:14 AM)Dakar , c'est irrecuperable, l'urbanisation et amenagement du territoir ont été ratés depuis Abdou Diouf .
Les lebous ont vendu sauvagement la region sans respect urbanization comme dans leurs villages sans rue : Yoff, ngor, ouakam, yarakh, thiaroye, camberene, yeumbeul, malika etc.
Seule solution, quitter Dakar pour un nouveau pole urbain bien lotissé. Diamniadio comme example et d' autres.
Dakar est raté comme Lagos, Mumbai, etc.
Cinti
En Mars, 2019 (03:19 AM)La volonté du changement pour qu'elle soit effective viendra d'un Etat fort à l'image de Kagamé et du Rwanda.
Lors de mes dernières vacances au Senegal, j'ai vu des commerçants étalaient leurs marchandises sur le trottoir. Des citoyens qui jettent leur poubelle à la rue, d'autres attendent la nuit pour vider leur fosse sceptique devant la maison des autres.
" Accountability " n'existe nul part et dans tous les échelons de la socièté. "Pauvre de nous" comme dirait l'autre.
Depuis Calgary, Canada.
Haymout
En Mars, 2019 (03:19 AM)toujours avec verve et pertinence que vous touchez du doigts les mots qui gangrènent notre société. Vous avez mille fois raison.Les news qui vous viennent de l'Italie, de la France,des Etats-Unis ,de l'Arabie Saoudite ,de la Mauritanie ou d'ailleurs ne sont point reluisantes par rapport au comportement de nos citoyens. Le laisser-aller et le laisser-faire ont conduit à
ce que votre propos posent avec tant de relief.Je crois qu'il faut s'attarder sur l'éducation à la citoyenneté. Dans nos écoles, nous savons que les châtiments corporels sont formellement interdits depuis Décembre 1979 .Mais ,les instituteurs continuent de faire usage de violence physique et verbale au détriment de l'équilibre de l'enfant. Que dire des maîtres coraniques?Que dire des parents
et des domestiques qui martyrisent
les enfants? Chez nous,on éduque pas,on dresse.Malheureusement. Les conséquences sont immenses, incommensurables.Qui sème le vent récolte la tempête. Qui sème la violence récolte des violents.
Pourquoi aux USA,au Canada ,en France et ailleurs les enfants sont- ils strictement protégés et respectés contrairement à chez nous? "Yet
bu doon yar, mbaam du sëf ",
rappelait sagement Doyen Babacar Sedikh Diouf de l'école de la rue Thiers(devenue A A Ndoye).Littéralement traduit par un Ouolof acculturé et
assimilé Haalpulaar : Si le bâton pouvait éduquer, l'âne ne serait pas têtu.
S'il ne le fait pas, attendez vous à un forcing pour rempiler en 2024.
Faut il en rire ou en pleurer ?
Seul Dieu sait!
Faut il en rire ou en pleurer ?
Seul Dieu sait!
Haymout (suite)
En Mars, 2019 (05:18 AM)Merci encore M. Niang pour cette contribution.
Du sable partout.
Même sur la chaussée.
C'est très simple : Dakar est devenue une immense poubelle.
Et ce qui m'a étonné, c'est que ça semble déranger personne.
C'est tout simplement une honte !
Allemagne
En Mars, 2019 (06:28 AM)Tout le monde parade mais dans la crasse.
Sans gêne.
Ce peuple est bizarre, très bizarre !
Der Alt
En Mars, 2019 (06:56 AM)Je me suis finalement dit que pour nos dirigeants la solution était donc de tenir " ces gueux bien loin de leur vue" hors de leur ilôt de nantis sinon rien ne justifie ce laisser-aller. Exaspérant!
Oun
En Mars, 2019 (08:09 AM)Basta
En Mars, 2019 (08:19 AM)CE PAYS MARCHE SUR LA TETE.
ET QUE DIRE DE NOS MAIRES QUI PASSENT LEUR TEMPS A VENDRE LES TERRES DES POPULATIONS.
MACKY SALL IL FAUT ¨PRENDRE DES MESURES ET SANCTIONNER SÉVÈREMENT Y COMPRIS LES MAIRES VÉREUX.
NOUS SOMMES AU 21EME SIÈCLE ET NON AU MOYEN AGE. MÊME LE MOYEN AGE EST MIEUX ORGANISÉ.
PAUVRE SÉNÉGAL
Le problème de notre pays, c'est d'abord l'ordre et la discipline. Aucun pays au monde n’émerge dans le désordre et l'indiscipline et c'est malheureusement la règle au Sénégal.
Autres exemples :
- Les vendeurs ambulants et mendiants qui encombrent, dorment et font leurs besoins dans les rues en pleine ville à Dakar
- Les mécaniciens, menuisiers, boutiques Orange et autres...
- La vente des trottoirs à des automobilistes par les maires pour en faire des parking
Bref, c'est très grave et malheureusement la population pas plus que les gouvernants n'en prennent conscience.
Intact6
En Mars, 2019 (08:51 AM)Tous les efforts des uns pour mener le Sénégal vers l'émergence sont anéantis par d'autres qui n'en veulent pas.
Nous avons vu émerger la génération Boul Faalé. D'autres qui se sont enrichis facilement ou frauduleusement par des magouilles et des combines se permettaient de théoriser l'adage "xaliss kène dou ko liguèye, na niou ko lidieunti".
A Dakar, dans nos rues et marchés, c'est la pagaille. Il est difficile de marcher tranquillement à cause des vendeurs à la sauvette dits marchands ambulants et des mendiants où talibés.
Sur les routes où les feux rouge, dès qu'un automobiliste s'arrête, il est assiégé.
Au Centre ville, il n'y a pas de place pour se garer.
On ne peut même plus aller s'asseoir à la plage. Des gens ont disent-ils aménagé les plages et ils demandent 500 F ou 1.000 F pour profiter de la mer.
Cette concentration de personnes dans les places publiques ont deux conséquences :
Le mauvais classement du Sénégal (111ème / 157) dans les pays où il fait bon vivre.
La baisse du nombre de touristes.
A cela s'ajoutent une autre forme d'agression religieuse cette fois.
Des gens, sous prétexte d'organiser des thiant ou wazifa s'installent dans les rues et dérangent d'autres.
Personne n'ose broncher.
Vous savez tous que les mosquées ne manquent pas pour y tenir ces assises.
Il y'a deux ans, un soir, je suis entré à l'Université Cheikh Anta DIOP pour faire des photocopies. J'ai été surpris et déçu lorsque j'ai vu des étudiants ou des Baye Fall assis dans le hall d'un bâtiment servant de résidence, réciter à très haute voix des xassaïdes.
Encore merci Professeur
Dès Avril 2019!
Intolerance, indicipline , pays dans loi. C'est un honte.
Deugdji
En Mars, 2019 (09:45 AM)diarouta lire
ta haine de macky te tuera
pauvre vieux type
Citoyen
En Mars, 2019 (10:35 AM)Quand est ce que les sénégalais vont changer de mentalité?
Trés sincérement je n'ai plus espoir au changement de mentalité
Yalna Yalla Doli souteureu Allahouma Amin
M. Niang, vous avez juste oublié de mentionner les chiens errants, les autres non dressés dans les maisons, sans oublier les moutons et les coqs. Je n’ai jamais compris comment on peut cohabiter avec des animaux aussi dérangeants. Rien que de la nuisance sonore. Osez vous plaindre et vous aurez la réplique la plus désobligeante jamais reçue. Que dire des charrettes dans la circulation ?! Le sable dans nos quartiers dits résidentiels est un autre problème. Que de la poussière dans nos maisons. Posez des pavées a défaut de bitumer les rues. Mais que foutent donc tous ces ministres, préfets, maires, etc… ? Le plus inquiétant, c’est que tout cela ne semble pas les déranger, au contraire. Les politiciens ne connaissent que les rapports de force, et certains sénégalais ont jugé bon de reconduire les mêmes médiocres pour perpétuer les mêmes politiques. Allez donc dans certains pays africains et vous comprendrez l’ampleur des problèmes d’insalubrité et de nuisance que nous vivons au quotidien ici. Que personne ne nous parle plus d’émergence.
or le 2 plaies inguérissables donc les gangrènes du senegal sont les mourides et les castés
alors il n a qu à faire la leçon â ses parents et ses mbokkoum talibès et tous les problèmes du senegal seront règlés
C'est le partage du gateau
Mounas
En Mars, 2019 (11:57 AM)Aicha
En Mars, 2019 (12:00 PM)Sénégalais "si bopam lagnou wara yaraat!!!" regargez le Rwanda!!!!! Si les autorités ne sanctionnent pas le sénégal particulièrement Dakar "ni lay meusseu mele"!
Bravo Monsieur Niang pour avoir encore soulever ce cas de Dakar
Gueum Sa Bopp
En Mars, 2019 (12:05 PM)Fans De Gueum Sa Boop
En Mars, 2019 (12:26 PM)Taxawsiggil
En Mars, 2019 (12:36 PM)Rien que la légèreté de tels arguments suffisent à n'écouter monsieur Niang que d'une seule oreille.
Abdou Diouf a soutenu M. Diop parce que ce dernier avait des résultats à l'époque. Il a relancé la filière arachide après la catastrophe économique de l'ONCAD (Corruption, détournement, emprisonnement, ...) qui avait auparavant la charge de l'arachide au Sénégal.
C'est lui qui a démarré la Sonacos de toute pièce.
Bien sûr il a fauté en tant que gestionnaire sur cet accident, mais il ne faut pas mettre tout sur le compte du copinage comme si cela allait de soit. En fait M. Niang concède presque que c'est naturel de soutenir quelqu'un parce qu'on a grandit ensemble, dans la même concession. Et c'est cela qui montre le type de mentalité des sénégalais dont il est un échantillon représentatif.
légués par le colon. Les différentes institutions (Etat, assemblée nationale, gouvernement, conseil
constitutionnel...et autres, n'ont jamais été comprises par les politiques et les populations. La 1ère
tâche est de créer ce peuple responsable et détenteur du seul pouvoir. Nos politiques n'ont jamais été
au rendez-vous encore moins nos masses de populations.
Il faut partir de ce constat pour tout refaire. A Dakar, il faut d'abord désengorger cette ville monstrueuse
en encourageant les populations à retourner dans leurs régions d'origine. Vaste programme, nous avons
bien du pain sur la planche si nous voulons parler de développement.
Tra Youssouf
En Mars, 2019 (13:30 PM)Voue este un grand monsieur et un patriote. Le Sénégal a besoin de gens comme vous pour dénoncer ce qui ne va pas et conscientiser les masses. Lorsque nous étions jeunes étudiants, nous rêvions d' un Sénégal émergent et pensions que les nouvelles générations bien instruites et éduquées allaient participer a l’éclosion de ce nouveau Sénégal. Nous sommes obligés de constater que les choses se sont dégradées a partir des années 80. L’éducation est allée a vau l'eau et des slogans comme" chance mo guen licence" ont commencé a fleurir. Des nuisibles comme Youssou Ndour et les lutteurs ont commencé a tenir le haut du pavé. Pour couronner le tout le peuple sénégalais a choisi de s'inscrire dans dans ligne qui veut que " khaliss ken dou ligueuy da niou kay lidinali" . Malgré tous ces constats, aucune autorité ne s'est levée pour tenter d'endiguer cette dérive qui appelait a la malhonnêteté au laxisme, au dénie de l’éducation, de la culture et au civisme.
Vous avez raison Monsieur Niang. Si on y prend garde nous seront relégués au dernier rang des pays les plus nuls au monde. Tant avant nous étions fiers d’être sénégalaise et nous glorifions d'avoir produit des Senghor et autres cheikh Anta, tant aujourd'hui nous avons honte de décliner notre identité pour des raisons que vous avez largement énumérées dan s votre article. Merci encore pour vos importantes contributions
Jeune Leader
En Mars, 2019 (18:00 PM)POUR LE VRAI CHANGEMENT AU SENEGAL
CAR NOUS AVONS UN SYSTEME A CHANGER
PAR L’EXPERTISE DE NOTRE JEUNESSE AVEC
TOUT CE POTENTIEL QU’ON A DANS LE PAYS
Il n'a pas besoin de nous raconter sa vie, sa carrière, la vie d'autrui, l'histoire proche ou lointaine du Sénégal; on en sait plus que lui. Va travailler avec Bougane dans "Gueum Sa Bopp"; il y a de l'action la bas malgré le ratatatatatira.
Et en tant qu'inspecteur, pourquoi ne pas côtoyer les jeunes enseignants et l'école en général pour une meilleure éducation et instruction des enfants?
Mohamed Seck
En Mars, 2019 (21:37 PM)Mohamed Seck
En Mars, 2019 (22:00 PM)La Bible ou le Coran, Bamba ou ElHadj Malick, Senghor ou Cheikh Anta entre autres ont tout écrit; Youssou et Bob ont tout chanté. Mody, il reste à toute autre génération confondue que l'Action. Inspecteur, fais des manuels à enseigner aux enfants, des guides pédagogiques pour améliorer les enseignements pour des générations de ton rêves, cours partout animer des conférences, ateliers pédagogiques, etc. Mais de grâce laisse les environnementalistes, écologistes, sociologues, historiens, anthropologues, géographes, linguistes, architectes, ... leurs domaines !!! Que Allah vous bénisse.
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