En effet, le peuple sénégalais est menacé et ce n’est pas trop dire : pédophilie, crimes politiques, économiques et homosexualité tendent à se banaliser. Est-ce là tout ce que nous pouvons donner en exemples à nos enfants ? Pauvres petits qui, à ce rythme, risquent de ne plus avoir de qui tenir.
Le Sénégalais est tolérant de nature, mais il convient de ne pas trop pousser le bouchon. Si chacun a le droit d’être ce qu’il veut, alors chacun doit respecter la société dans son ensemble. Et l’intérêt de la société n’est sûrement pas dans la prolifération d’actes contre-nature, de surcroît médiatisés avec des risques d’influence négative sur la jeunesse par nature vulnérable. Sinon gare à la procréation, donc à la descendance ! Gare aux maladies et gare à la malédiction divine ! Les signaux sont déjà présents : qu’est-ce qui marche dans ce pays ? Si deux intérêts sont divergents, ne doit-on pas logiquement et objectivement penser d’abord à protéger la majorité ? Nous supplions les jeunes qui doivent rester vigoureux et sains d’esprit de se préserver pour avoir ‘un esprit sain dans un corps sain’. D’habitude, il y avait un territoire entre hommes et femmes mais certains garçons, peut-être naïvement ou par effet de mode, s’approprient ce qui était l’apanage des femmes en terre sénégalaise : boucles d’oreilles, tresses, sans compter les vices que sont l’alcool et la drogue. N’est-ce pas dangereux pour notre survie ? Il faut conjurer le glissement en ne s’amusant pas avec la queue du serpent, en n’entrant pas dans l’antre de Satan pour le provoquer. Que restera-t-il du sportif qui, au lieu de chercher à faire peur à son adversaire, se pare d’un attirail que lui envierait une femme ? L’artiste ne doit-il pas mettre en avant son talent ?
A un homme, il doit toujours rester un brin d’orgueil parce qu’il est appelé à défendre sa patrie si le besoin se faisait sentir, donc à défendre la femme et l’enfant. Nous ne devons pas avoir honte de notre culture au point de la renier et d’adopter systématiquement ce qui vient d’ailleurs sans faire le tri nécessaire à la distinction entre le bien et le mal, l’essentiel et le superficiel. Mes chers compatriotes, ressaisissons-nous afin de sauver ce qui peut l’être. Il est encore temps. La stabilité d’un pays n’est pas seulement d’ordre politique.
A ceux qui dirigent le pays, un appel solennel doit être lancé. Ils ont une lourde responsabilité car comptables aussi bien du ’passif’ que de ‘l’actif’. Il est de leur mission de tenter, au moins, de remédier à toute situation inconvenante. Ils sont grassement payés et ne doivent donc point se taire et se terrer pour cela. Mais encore faudrait-il qu’ils soient moralement au-dessus de tout soupçon. En effet, quand on a des poux que l’on veut cacher, l’on évitera de se gratter en public. Toute personne qui aspire à diriger, se doit d’être exemplaire, en tous les cas au-dessus de la moyenne. Cela dit, où sont-ils, ceux qui doivent parler ? Ana ñu ? Qu’ils s’expriment, bon sang ! Il est temps que les bonnes gens se liguent si elles ne veulent pas encourager l’intimidation, voire la dictature d’une minorité. Et si cette minorité, à force d’être encouragée, venait un jour à devenir majorité ? Le danger nous guette.
S’attaquer au directeur de publication du magazine Icône est déjà une forme d’aveu pour les auteurs des menaces. Ils reconnaissent implicitement que ce qu’ils ont fait, heurte la morale. Exercer des pressions qui pourraient aboutir à la fermeture d’une entreprise est extrêmement dangereux au moment où le pays est confronté à un fort taux de chômage. Le Sénégal serait-il tombé sur la tête ? Même les tristement célèbres protagonistes de ‘Guddi town’, au lieu de raser les murs, se bombent le torse et s’invitent dans les média. Non seulement ils ne font pas leur mea culpa, mais c’est à peine s’ils n’en tirent pas quelque fierté. C’est à croire que ‘jom amatul’. C’est la loi qui condamne de telles pratiques et la loi doit être considérée comme la volonté du peuple. Si la tolérance doit être de mise, elle ne doit pas non plus être signe de faiblesse au point de voir ceux (celles) qui, ailleurs, seraient persécuté(e)s, renverser la situation et persécuter à leur tour d’honnêtes citoyens.
Libres à ceux qui veulent consumer leur vie de le faire, mais ils n’ont pas le droit d’avoir une influence négative sur le peuple. Leurs défenseurs déclarés, soit par souci de tolérance ou de justice, par naïveté ou sous le coup de subventions venues d’ailleurs, ne doivent pas franchir le rubicond en banalisant ou suggérant la perversion. Dire que ce n’est pas grave, serait signe d’encouragement pour les faibles qui hésitent et équivaudrait à délivrer une licence à des enfants alors que ces derniers doivent être particulièrement protégés et avec la plus farouche détermination, malgré eux au besoin. C’est le devoir de tout adulte. Pas de méchanceté inutile, mais pas de silence coupable non plus. La société pourrait aider ceux (celles) qui le veulent à se réarmer moralement.
Mes chers compatriotes, on ne réalise rien de bon la peur au ventre, la lâcheté en bandoulière. Quand un danger guette la collectivité, nul n’a le droit d’être en reste et de déléguer le combat à d’autres. Ceci n’est point un appel à l’extrémisme, mais à l’impérieuse nécessité de rester soi-même, donc digne, face aux assauts de la mondialisation dans ses pires travers. Il s’agit juste de savoir se défendre, car un peuple n’est pas seulement attaqué au plan militaire ou économique. Il peut être agressé culturellement, sous l’angle des mœurs et c’est là où les dégâts seront le plus difficilement réparables. Sachons préserver nos valeurs, donc notre société, même si le modernisme et la forme laïque de notre République nous imposent la tolérance.
Mille excuses pour le ton. Il est seulement dicté par l’amour que nous vouons à notre patrie pour la défense de laquelle aucun sacrifice ne sera de trop. Mais enfin, pourquoi ne pas créer une Alliance pour la résistance culturelle afin de combattre le mal, surtout celui venu d’ailleurs, et aider nos frères et sœurs pris dans l’étau à s’en sortir ? La survie de nos valeurs ne vaut-elle pas cet engagement ?
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