OUI, ce président-là ne cesse de nous étonner, et de nous indigner. Au fur et à mesure des engagements qu’il prend et des actes qu’il pose, je me demande légitimement comment des compatriotes ont pu le réélire. Oui, il a été réélu même si, en amont, des moyens illicites et massifs ont été mis en œuvre pour faciliter cette réélection. Il m’arrive, devant certains des actes qu’il pose sans état d’âme, de me reporter à mes modestes archives pour m’assurer que c’est bien lui qui a pris tel ou tel autre engagement. C’est ainsi que je suis tombé, comme par hasard, sur la première grande interview de son quinquennat, qu’il a accordée à l’hebdomadaire JEUNE AFRIQUE du 03 juillet 2012. L’interview a eu lieu le 14 juin à 10 heures, dans les salons de la gouvernance de Kaolack. Ce jour-là, il y présidait son deuxième conseil des ministres décentralisés, le premier étant celui de Saint-Louis.
Voici la deuxième question que l’hebdomadaire lui a posée :
« Comment comptez-vous incarner la rupture promise, vous qui avez tout de même participé, comme ministre puis chef du gouvernement, au régime d’Abdoulaye Wade et compte tenu de votre marge de manœuvre économique et financière pour le moins étroite ? »
Notre président, celui que j’appellerai plus tard le président-politicien, répondit :
« La rupture n’est pas qu’un slogan. C’est un comportement, celui que les dirigeants de ce pays doivent adopter. Humilité, sobriété et rigueur doivent régir notre action politique. Je vous assure qu’il s’agit bien là d’une rupture, profonde, avec les pratiques en vigueur sous mon prédécesseur… AVEC MOI, TOUT VA CHANGER. J'AI RENONCÉ À DEUX ANS DE POUVOIR, en ramenant le mandat présidentiel de sept à cinq ans et en m’appliquant immédiatement cette mesure, comme je m’y étais engagé. J’ai tenu, pour la première fois dans l’histoire de ce pays, à déclarer publiquement mon patrimoine, malgré les polémiques entretenues à dessein par mes adversaires. Visiblement, il vaut mieux ne rien publier et cacher son patrimoine, cela attire moins de problèmes. À la fin de mon mandat, je ferai le même exercice, et l’on pourra comparer.
Les Sénégalais ont réclamé une gouvernance plus vertueuse, plus éthique. Nous avons L'OBLIGATION DE RENDRE DES COMPTES, de RÉDUIRE LE TRAIN DE VIE et les dépenses naguère somptuaires de l’État. J’ai, par exemple, pris la décision de vendre le second avion de la présidence ».
J'AI AUSSI TROUVÉ UN GOUVERNEMENT COMPOSÉ DE 38 MINISTRES EN ARRIVANT, ET JE L'AI RAMENÉ À 25. C’est désormais l’un des plus réduits d’Afrique, et je vous assure qu’il aurait été plus simple pour moi de distribuer plus largement les maroquins. Enfin, j’ai décidé de mettre fin à un certain nombre de projets qui n’ont que très peu d’incidence sur le développement du pays et illustrent un gaspillage de nos ressources dont les Sénégalais ne veulent plus.
J’ai supprimé plus de 60 agences et directions nationales[1] dont l’utilité n’était pas avérée. Autant de coupes qui ne réduiront en rien l’efficacité du gouvernement et de l’administration, bien au contraire…’’
Arrêtons-nous quand même un peu sur cette première réponse en considérant, parmi nombre d’autres engagements formels, les trois suivants :
1) « … AVEC MOI, TOUT VA CHANGER. J'AI RENONCÉ À DEUX ANS DE POUVOIR, en ramenant le mandat présidentiel de sept à cinq ans et en m’appliquant immédiatement cette mesure, comme je m’y étais engagé. »
2) « J’ai tenu, pour la première fois dans l’histoire de ce pays, à déclarer publiquement mon patrimoine, malgré les polémiques entretenues à dessein par mes adversaires. Visiblement, il vaut mieux ne rien publier et cacher son patrimoine, cela attire moins de problèmes. À la fin de mon mandat, je ferai le même exercice, et l’on pourra comparer. »[2]
3) « J'AI AUSSI TROUVÉ UN GOUVERNEMENT COMPOSÉ DE 38 MINISTRES EN ARRIVANT, ET JE L'AI RAMENÉ À 25. C’est désormais l’un des plus réduits d’Afrique…. »
Je ne commenterai pas ; j’en laisse le soin aux lecteurs et aux lectrices de se faire leur propre religion. En tout cas, c’est celui-là qui ose nous regarder aujourd’hui les yeux dans les yeux, sans aucune gêne. C’est celui que des chefs religieux, des imams et de ‘’grands’’ notables inondent de louanges et de prières. Lui, tout en sachant qu’il est loin, très loin vraiment d’incarner les qualités que l’Islam et la morale tout court attendent du kilifa, du. Notre regretté Serigne Abdoul Lahat Mbacké ne le compterait sûrement pas parmi les hommes avec qui avait des relations de confiance
Passons à la question suivante :
« Les Sénégalais souffrent et l’expriment. Ils éprouvent des difficultés à se nourrir, à se loger, à se soigner… Compte tenu de leurs attentes, immenses, ne craignez-vous pas de les décevoir ? »
Le président que nous ne connaissions pas encore répond :
« Je suis pleinement conscient de la difficulté de la tâche à laquelle nous sommes confrontés, mais je n’ai pas peur des défis. Il nous faut cependant, pour espérer changer les choses, modifier notre manière de gouverner et élaborer un nouveau paradigme en matière de conception de nos politiques de développement, avec plus d’efficacité. Il n’y a pas de miracle en la matière, seulement du travail, une vision, des compétences mises au service de l’optimisation de nos ressources. Pourquoi Taiwan, la Corée du Sud ou, plus près de nous, la Tunisie, qui étaient comparables au Sénégal au début des années 1960, ont-ils pu parcourir tout ce chemin et pas nous ? Pourquoi devons-nous toujours importer ce que l’on consomme dans nos assiettes ? Pourquoi ne pourrions-nous pas remplir les objectifs que nous nous fixons ? Rien ne sera simple. Il faudra beaucoup de sueur, de volonté, et consentir à certains sacrifices. J’ai pris des engagements durant la campagne et je mettrai tout en œuvre pour les tenir. Ensuite, les Sénégalais jugeront… »
Sept ans après, nous avons jugé, comme il nous y invitait. Nous sommes encore loin, très loin de Taïwan et de la Corée du Sud, même de la Tunisie. Le Sénégal est toujours compté parmi les 25 pays les plus pauvres et les plus endettés du monde. Pourquoi ces pays ont-ils pu parcourir tout ce chemin et pas nous ? Aucun mystère. Ils travaillent, avec des dirigeants qui montrent le chemin à suivre, privilégient largement le mérite, la compétence, l’intégrité morale plutôt que la proximité politique, familiale, ethnique, confrérique, régionale, etc. Les dirigeants de ces pays placent largement l’intérêt général au-dessus de toutes autres considérations, en particulier les considérations politiciennes.
« Pourquoi devons-nous toujours importer ce que l’on consomme dans nos assiettes ? », se demande-t-il, comme s’il ne connaissait pas la réponse qui coule de source. Au lieu d’investir massivement et intelligemment dans l’agriculture, l’élevage, la pêche et dans tous les autres secteurs productifs, celui qui allait devenir le président-politicien investit des centaines de milliards dans des infrastructures de prestige comme les Arènes de lutte de Pikine, l’Aréna et le Centre Abdou Diouf de Diamniadio et surtout ce fameux Train Express Régional (TER) qui nous coûte déjà les yeux de la tête et dont le chantier est aux arrêts, peut-être pour de longs mois encore[3]. Pour le Pr Makhtar Diouf, ses méga-réalisations sont des éléphants blancs, ‘’qui s’activent pour l’essentiel dans l’inessentiel’’ [4]
Le futur président-politicien se pose encore cette question : « Pourquoi devons-nous toujours importer ce que l’on consomme dans nos assiettes ? ». Pourquoi ? Il le sait parfaitement. Tout est le résultat de sa politique politicienne, de sa volonté de privilégier les infrastructures-bidons, les méga-réalisations, pour frapper plutôt l’imagination des pauvres populations et de s’assurer leurs votes le moment venu. Nous importons annuellement plus de 80 milliards de francs CFA de produits laitiers alors que, pendant l’hivernage, les éleveurs versent, la mort dans l’âme, l’excédent de leur lait dont ils ne savent que faire et ce, depuis bientôt soixante ans. Je passe sous silence nos lourdes importations de riz alors que ce président s’engageait, en 2015-2016, à nous assurer l’autosuffisance dans cette céréale si prisée au Sénégal. Pourtant, le Sénégal peut non seulement se nourrir, mais nourrir un pays comme les ÉTATS-UNIS, affirmait un diplomate nouvellement accrédité à Dakar. Il venait de faire le tour du pays (Saint-Louis, Podor, Matam, Iles du Saloum, la Casamance naturelle, etc.). On raconte aussi que le président Félix-Houphouët Boigny avait lancé à son homologue sénégalais d’alors cette boutade : « Donne-moi la Casamance et je nourris l’Afrique de l’Ouest ! »
Nous importons aussi l’essentiel des tissus que nous utilisons au Sénégal. La SOTIBA et nombre d’autres usines textiles ont mis la clé sous le paillasson. Rien de plus normal puisque, depuis 1960, la Société de Développement des fibres textiles du Sénégal (SODÉFITEX) peine à produire annuellement 50000 tonnes de coton. Pendant ce temps, à côté de nous le Mali, et un peu plus loin le Burkina Faso, produisent 500 à 600000 tonnes /an chacun.
Nous pourrions nous arrêter sur le maïs, avec lequel on produit une partie de l’aliment de bétail consommé au Sénégal. Avec cet hivernage tardif sur une bonne partie du territoire national, notre bétail est gravement menacé de famine. L’aliment de bétail coûtant très cher, rares sont les éleveurs qui peuvent nourrir leur bétail avec. Et pourtant, des centaines de milliers de tonnes de maïs pourraient être produits dans la vaste zone qui couvre les régions de Kaolack, de Kaffrine, d’une partie de Fatick, celles de Tambacounda, de Kédougou, la région naturelle de Casamance, sans compter la vallée du Fleuve Sénégal ! Il suffisait d’y mettre le prix, et ce prix existe bel et bien. Les Arènes de lutte de Pikine, l’Aréna et le Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio n’ont pas coûté moins de 100 milliards de francs CFA. Des observateurs avertis avancent même 120 à 130 milliards. Avec autant d’argent, peut-être avec moins, on pourrait démarrer un vaste programme de production de maïs, confiée à une agence (ou autre structure), animée par des hommes et des femmes qui n’ont vraiment rien de commun avec ceux et celles qui nous gouvernent aujourd’hui. Des hommes et des femmes choisis parmi les meilleurs d’entre nous, tant sur le plan de la compétence, de l’expérience, de l’esprit d’entreprise, que de l’intégrité morale. Ils auraient pour mission de nous produire, dans un délai raisonnable (cinq ans peut-être), autant de maïs qu’il nous faudrait pour nous auto-suffire en aliments de bétail comme pour les hommes. Il ne s’agit point-là du rêve fou et osé d’un profane. Ce rêve est bien réalisable, jusqu’à preuve du contraire, jusqu’au moment où des experts, de vrais, m’administrent la preuve de ma folie.
Revenons à la fameuse interview qui sert de prétexte à cette contribution ! La question suivante est celle-ci :
« Vous avez lancé une vague d’audits destinés à faire la lumière sur la gestion du pays pendant les années Wade (2000-2012), en précisant toutefois que vous ne souhaitiez pas qu’ils se transforment en chasse aux sorcières. Quel est l’objectif réel et quelles en sont les limites ? »
De sa réponse, nous retiendrons ceci : « Les grands chantiers de Wade, comme entre autres l’aéroport Blaise-Diagne, ont englouti d’énormes ressources. Comment les contrats ont-ils été signés ? Sur quelles bases ? Où en est l’exécution ? Comment l’argent public a-t-il été dépensé ? » Qu’a-t-il fait, en réponses à ces questions ? Rien, sinon que nous nous posons aujourd’hui les mêmes questions sur ces chantiers, notamment ceux du pétrole et du gaz. Ce président-là, vraiment …
Une autre question dont la réponse nous laisse de marbre :
« Y aura-t-il des personnalités intouchables ? Wade lui-même ou certains de vos proches ? »
Voici la réponse renversante de l’ex-mentor du vieux président-politicien: « Personne n’est au-dessus des lois. Le temps de l’impunité est révolu. » Personne vraiment ! Pas même les anciens directeurs généraux de la Société nationale de Poste et du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD ? Pas même les anciens responsables du PRODAC et de nombreux autres gestionnaires indélicats qui sont légion dans la dynastie Faye-Sall et ses suppôts de la coalition au pouvoir ?
Terminons par une dernière question sur le Mouvement ‘’Y en a marre’’ et à laquelle il répond : « Il faut rendre hommage à ce mouvement Y’en a marre, issu des cultures urbaines et du hip-hop, qui s’attache au changement des mentalités, qui s’adresse au chef de l’État comme aux jeunes des banlieues, et qui tente de faire évoluer notre société. Il prône le civisme, le respect du bien commun, la responsabilisation des citoyens, l’intérêt collectif, la solidarité entre les générations, le respect des droits fondamentaux dans un État de droit, etc. Je suis entièrement d’accord avec eux sur ces points (…).
Je renvoie le lecteur, la lectrice, à ce qu’il dit aujourd’hui de ‘’Y en a Marre’’, pour se faire vraiment une idée de ce président-là. Il a accumulé trop de passifs, des passifs très lourds. Dans tout autre pays, un pays sérieux en tout cas, avec des populations conscientes de leurs responsabilités citoyennes et une justice indépendante, il terminerait difficilement son premier mandat ou même, s’il y parvenait, éprouverait toutes les peines du monde à se faire réélire. Aujourd’hui en tout cas, il est empêtré, avec la dynastie Faye-Sall, dans ce qu’on appelle l’Affaire PETRO-TIM. Espérons que, quand la production du pétrole et du gaz commencera vraiment, il aura déjà quitté le pouvoir pour aller ‘’se la couler douce’’ à Houston ou dans un grand palais de luxe, qu’il se fera construire – si ce n’est déjà fait d’ailleurs – dans un lointain paradis fiscal.
Dakar, le 22 juillet 2019
Mody Niang
[1] Je lance un défi aux courtisans zélés du couple présidentiel : qu’ils me citent 20 agences et directions nationales qu’il a supprimées. Même 30, pour leur faciliter la tâche.
[2] Voilà six mois qu’il a été réélu, et nous attendons encore qu’il fasse sa déclaration, pour nous permettre de comparer. Il ne la fera probablement jamais, ne tenant pas à ce que nous nous rendions compte du fossé abyssal entre le patrimoine de 2012 et celui de 2019.
[3] Ce TER est une véritable escroquerie politique, plus exactement politicienne. Heureusement pour lui, il règne sur un peuple qui avale passivement toutes les couleuvres.
[4] ‘’Le gaspillage et les éléphants blancs sous Macky’’, 23 décembre 2018.
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53 Commentaires
Cerveau
En Juillet, 2019 (05:37 AM)Pa
En Juillet, 2019 (06:36 AM)Papi
En Juillet, 2019 (06:42 AM)VÉritÉ
En Juillet, 2019 (06:46 AM)REVEILLONS NOUS SÉNÉGALAIS
MERCI DOYEN MODY POUR L'ALERTE
MACKY IL N'EST PAS ENCORE TROP TARD POUR SE RECTIFIER
Lili
En Juillet, 2019 (06:50 AM)Degg
En Juillet, 2019 (06:54 AM)Qafa
En Juillet, 2019 (07:19 AM)Militate
En Juillet, 2019 (07:37 AM)Seneralleur
En Juillet, 2019 (07:54 AM)Là où je ne suis pas du tout d'accord avec votre intervention, c'est quand vous prenez des exemples de certains présidents, pays, marabouts et j'en passe... Pour moi, nous n'avons rien à apprendre de ceux-là, dans leurs pays, c'est pire que chez nous.
Le mal de ce pays est sa prise en otage par la mafia, la pègre locale qui est le trio : POLLYLITIGES CHIENS-MARABOUTS-SUCE TICE. C'est le mal du pays, ces trois-là sont les pilleurs, les fossoyeurs et le pire poison qui tue le pays chacun de là où il est participe au pillage de nos maigres ressources. Ils sont amis, alliés et complices du maintien de notre pays dans le sous développement, de la propagation de l'ignorance et de l'intimidation.
Non, ce président ne m'étonne pas du tout, je ne m'attendais rien de lui, je suis serein et lucide, je ne suis pas résigné ni désespéré.
Ils partirons tous et ce pays restera. La prise de conscience est lente mais elle est en route et balayera tout sur son passage. Un jour viendra, on les oubliera.
IL NE TIENT JAMAIS PAROLE
Maky Forever
En Juillet, 2019 (08:36 AM)IL va accomplir la prophétie avec l'aide des sénégalaises , des sénégalais et des étrangers
parmi nous qui sont tous utiles et peu bavards. vive le président , vive la république
et vive le Sénégal
Maky Forever
En Juillet, 2019 (08:37 AM)Djibril
En Juillet, 2019 (08:41 AM)Galsen
En Juillet, 2019 (08:56 AM)MAIS LE REVEIL SERA BRUTALE AVEC CE SALE CLAN FAYE SALL QUI OUVRIRA SES YEUX EN ENFER DEVANT DIEU
Anonyme
En Juillet, 2019 (10:07 AM)Oun
En Juillet, 2019 (10:34 AM)Bouba
En Juillet, 2019 (10:49 AM)Merci Mody Niang pour ces rappels si importants dans ces moments de gouvernance catastrophique...Un jeune dirigeant qui avait tout pour marquer son époque.
Vous êtes un patriote Mr Niang. Bonne continuation.
Vous qui avez la science infuse et l'étoffe d'un héros imaginaire, vous ne tiendriez pas une semaine dans le fauteuil d'un président.
Gouverner, c'est TENTER de concilier des idéaux avec une réalité complexe, dans une course d'obstacles faite d'individus paresseux, d'aigris, de cupides, de médisants, d'aveugles et d'enragés.
Il n'est pas possible de diriger sans faire de compromis, tant les intérêts des diverses forces en présence sont divergents.
Vous qui n'avez rien d'autre à diriger que votre régime alimentaire, vous vivez dans l'illusion que le Pouvoir exécutif est doté d'une puissance absolue.
Dans une république digne de ce nom il n'en est rien. Le président imaginaire dont vous rêvez serait un despote, tels que ceux qui ont dirigé ces pays que vous semblez étrangement admirer, pour ce qui vous semble être leur "développement". Allez demander au citoyen lambda, au bas de l'échelle sociale en Malaisie, de quoi est fait son quotidien, vivant dans 8 mètres carrés, travaillant dans une usine high tech pour 2000 francs de salaire quotidien.
Les problèmes du Sénégal ne seront pas réglés en un mandat, ni même en cinq. Redescendez de votre montgolfière s'il vous reste un peu de bon sens.
Le Sénégal malgré vos remontrances radoteuses, progresse inexorablement. Les projets coûteux dont vous ne comprenez visiblement aucunement la finalité, ne sont pas des fioritures mais des éléments à mettre en place nécessairement pour constituer un socle infrastructurel au Sénégal qui permette d'attirer ici les capitaux qui ont permis ailleurs d'industrialiser des pays comme Taiwan ou la Malaisie.
À votre âge vous ne comprenez toujours pas que 1000 francs qui vont dans un sac de riz, auront un pouvoir nutritif largement inferieur à 1000 francs qui vont dans des moyens de se procurer du riz indéfiniment. Vous mettez la charrue avant les boeufs et les Sénégalais avertis savent que derrière votre prose habile, il y a un désert d'idées constructives et une totale absence de compétences en politique et en administration. Critique vous avez toujours été et critique vous serez jusque dans votre linceul.
Macky Sall n'est pas un dieu; mais il est mieux placé que vous pour savoir les choses qu'il a voulu faire, celles qu'il a réussies, celles qu'il aurait voulu réussir et celles qu'il aimerait réussir. Macky Sall n'est pas un arrogant ni un beau parleur; il occupe une fonction ingrate, qui lui vaut d'oisifs de votre espèce des injures injustifiées.
Maintenant, libre à vous d'adhérer comme un sot à la démagogie des faux prophètes du champs politique Sénégalais, qui promettent la Lune sans décliner ne serait-ce que le début d'un programme politique, et qui ne savent faire rien d'autre que de se vautrer comme vous dans des discours à charge. Heureusement pour eux qu'ils n'ont pas le fardeau de prendre de vraies décisions: le peuple constaterait immédiatement leur ineptie.
Vous n'êtes qu'un beau parleur, spécialisé dans le ton pisse-vinaigre; c'est même là, littéralement votre fond de commerce.
Bonne continuation: Sachez qu'il n'y a pas que des analphabètes en face de vous.
Anonyme
En Juillet, 2019 (11:07 AM)Pape Laye
En Juillet, 2019 (11:46 AM)Johnson
En Juillet, 2019 (11:46 AM)Om
En Juillet, 2019 (12:03 PM)Xeme
En Juillet, 2019 (12:08 PM)Quant à son conseil des ministres décentralisé à Kaolack, je rappelle deux gros mensonges qui restent toujours des mensonges à ce jour.
- Macky Sall a annoncé, dans ces centaines de milliards qu'il promettait à Kaolack, un budget de réfection du Port de Kaolack qui serait transformé en terminal containers où les marchandises du Mali seraient directement débarquées. Son PM d'alors, Abdoul Mbaye, avait annoncé la recherche des moyens pour le faire. Son ministre de la pêche et des affaires maritimes d'alors, Pape Diouf, avait annoncé la budgétisation du projet pour 2013. Leurs robots de l'assemblée nationale avaient voté le budget, le ministre avait annoncé le début des travaux pour Mai 2013. Nous sommes en 2019 et rien de rien n'y est fait.
- Macky Sall avait reçu, lors de ce conseil des ministres décentralisé, le promoteur constructeur des centres commerciaux de Kaolack, en remplacement du marché central sujet à des incendies fréquents. Il l'avait reçu avec son partenaire la mairie de Kaolack, en la personne de Madieyna Diouf. Macky leur avait demandé d'arrêter le projet de construction des centres commerciaux qu'il compte lui-même prendre en charge. Depuis, cela fait 6 ans que Macky Sall n'y a pas construit une seule brique, et 6 ans que le projet est arrêté par sa dictature.
Diassane
En Juillet, 2019 (12:24 PM)Dia
En Juillet, 2019 (14:23 PM)Le Diola
En Juillet, 2019 (14:33 PM)Gaston Sankhare
En Juillet, 2019 (14:41 PM)Vous allez souffrir comme pas possible . Et peut etre vous attendez des chinois ou japonais pour venir manifester pour vous .
Malheureusement les sénégalais ne savent pas ce qu’ils veulent. Se plaindre de la situation du pays puis revenir voter pour cette personne c’est vraiment le comble...
Wayé nak que chacun assume... Tabaski 2019 j’ai déjà éconduit une dizaine de personnes. Ce sont tous des parents ou amis que j’avais conscientisé à la veille des élections mais, il disait vouloir donner une seconde chance au gars...
Motakh fou Golo xam n’a boté dji domame
X Tel Que X
En Juillet, 2019 (15:25 PM)Sénégalaise
En Juillet, 2019 (15:32 PM)Merci.
Disllo
En Juillet, 2019 (19:55 PM)Disllo
En Juillet, 2019 (20:18 PM)Sénégalaise
En Juillet, 2019 (20:26 PM)Des
En Juillet, 2019 (23:45 PM)Tor
En Juillet, 2019 (23:54 PM)Participer à la Discussion