L'affaire PetroTim est revenue sur le devant de la scène médiatique nationale. Cette entité détenue par un homme d'affaires roumain ne possédait aucune expérience avérée dans l'exploration pétrolière, ni de capacités techniques et financières lui permettant de respecter ses engagements de travaux dans les deux blocs de recherche qui lui ont été octroyés par décret en juin 2012. De fortes suspicions et interrogations portent sur le rôle joué par M. Aliou Sall, frère du Président de la République, dans ce processus. La justice, qui s'est saisie de cette affaire, devra édifier les Sénégalais propriétaires de ces ressources naturelles et devra, le cas échéant, sanctionner tout acte illégal.
Le Sénégal n'en est toutefois qu'au début d'une aventure pétrolière qui durera des décennies et doit donc se donner les moyens d'éviter que de tels cas ne se reproduisent. Dans cette optique et afin de préserver les intérêts économiques des Sénégalais ainsi que la paix sociale durement acquise au cours de notre histoire, nous ne pourrons pas faire l'économie d'une loi forte sur les conflits d'intérêts pouvant être liés à la parenté dans les ressources naturelles. En adoptant une telle loi, avant même le début de sa production de pétrole et de gaz, le Sénégal ferait à nouveau exception en Afrique.
Sur l'affaire PetroTim stricto sensu
Au vu de la chronologie des évènements (création de l'entité PetroTim post-signature du contrat et de PetroAsia, supposée maison-mère de PetroTim après cette dernière, disparition précipitée de PetroTim après le transfert de ses titres) et des éléments apportés par le rapport de l'Inspection générale d'État en circulation (violation de la procédure initiale d'octroi par M. Karim Wade, rapport précipité et inexact de M. Aly Ngouille Ndiaye), il apparaît que PetroTim n'aurait jamais dû se voir octroyer les blocs de Cayar Offshore Profond et de Saint-Louis Offshore profond car cette entité n'en avait pas les capacités techniques et financières, conditions fixées par notre législation pétrolière. Or, suite aux découvertes de gaz dans ces blocs entre 2015 et 2017 grâce aux travaux de Kosmos Energy, M. Frank Timis, l'homme d'affaires qui détenait directement ou indirectement PetroTim et Timis Corp, par ailleurs plusieurs fois condamné pour trafics et poursuivi pour des faits de corruption, s'en est tiré, sans avoir entrepris la moindre opération pétrolière, avec 250 millions de dollars, montant non démenti par le repreneur BP, ainsi que des royalties potentielles qui pourraient lui être versées à partir de 2022. Concernant ces futures royalties dont pourrait bénéficier Timis, le montant de 10 milliards de dollars évoqué par la BBC et démenti par BP, semble en revanche trop important au vu de la taille des réserves découvertes et de la rationalité économique des projets en cours, en particulier celui gazier de Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Quoi qu'il en soit, la justice s'est saisie de ce dossier. Elle devra confirmer ou infirmer les différents chiffres évoqués et situer les responsabilités des uns et des autres. Notre pays doit néanmoins aller plus loin en légiférant sur les conflits d'intérêts pouvant être liés à la parenté dans les ressources naturelles.
Pourquoi faut-il adopter une loi sur la parenté ?
Pour éviter de reproduire les mauvais exemples en Afrique
Adopter une telle loi se justifie d'abord par l'historique de l'immixtion désastreuse des familles de dirigeants politiques dans la gestion des ressources naturelles nationales. En Angola, Isabel Dos Santos, fille de l'ancien Président Dos Santos, entrepreneure bénéficiant de marchés d'État avait fini par être nommée Directrice Générale de la société nationale pétrolière (Sonangol). Alors toute puissante, elle y a multiplié les mauvaises décisions économiques et les conflits d'intérêts en relation avec des entreprises dont elle était actionnaire. L'économie angolaise est aujourd'hui dans de grandes difficultés et se relève de plusieurs années de mauvaise gestion de son secteur des hydrocarbures.
En Guinée équatoriale, Teodorin Obiang Nguema, fils du Président Obiang Nguema, et détenteur d'une société privée, la SOMAGUI, bénéficiait à travers celle-ci, selon son gestionnaire de fortune, de virements financiers de plusieurs dizaines de millions d'euros, provenant de l'octroi de concessions pétrolières par l'État à des compagnies privées. Ces revenus auraient pu servir à éduquer et à soigner les équato-guinéens dans un pays où les budgets de l'Education et de la Santé à peine 5 % du PIB.
Wilfried Nguesso, le neveu du Président congolais Denis Sassou Nguesso, est sous le coup d'une enquête pour bien mal acquis en France car il y a dépensé plusieurs millions d'euros qui proviendraient de la société congolaise de gestion portuaire, entité qu'il dirige et qui collecte les taxes maritimes payées par les navires de transport de pétrole brut.
Certes, d'un point de vue démocratique le Sénégal a des acquis plus solides que l'Angola, la Guinée équatoriale et le Congo, mais en raison de la confusion des genres entre l'État, la famille et le privé, les populations de ces pays où d'importantes découvertes pétrolières ont été effectuées, vivent aujourd'hui de grandes difficultés et connaissent une pauvreté extrême.
Pour bien gérer les futurs revenus du pétrole et du gaz
En l'état actuel des découvertes, le Sénégal ne dispose pas de ressources pétrolières et gazières qui feraient de lui l'équivalent d'un émirat ou qui, en valeur relative, pèseront beaucoup dans l'économie nationale. En effet, une récente étude du FMI, portant sur les retombées potentielles des gisements GTA (gaz) et SNE (pétrole), prévoit que les revenus du pétrole et du gaz constitueront autour de 6 % du PIB sénégalais pour la période 2023-2040, et environ 26 % des recettes d'exportations alors qu'ils constituent respectivement 90, 95 et 99 % des recettes d'exportation au Congo, en Angola et en Guinée équatoriale.
Ainsi, même si les revenus pétroliers et gaziers de GTA et SNE pourraient rapporter autour d'un milliard de dollars par an à l'État du Sénégal, soit environ 15 % du budget actuel, ils ne seront pas directement d'un apport significatif dans la structure de l'économie nationale. L'intensité actuelle du débat peut sembler disproportionnée au regard de cette aride réalité des chiffres mais elle est justifiée car ces montants demeurent importants en valeur absolue pour un pays pauvre comme le nôtre. Elle est également justifiée parce qu'il s'agit là de ressources symboliques, nationales sur lesquelles chaque Sénégalais, quel que soit son niveau d'éducation et de connaissances a un droit de regard et même mieux, un droit de propriété. Outre la future loi sur l'encadrement et la répartition des revenus dont le Sénégal se dotera sous peu, adopter une loi restrictive sur les conflits d'intérêts liés à la parenté dans ce secteur serait un acte qui, au-delà de préserver les intérêts du pays, rassurerait les citoyens sénégalais et les partenaires économiques du Sénégal.
Pour se mettre au niveau des standards internationaux de transparence
Une revue du Code minier, du Code pétrolier de 1998 et de son décret d'application, montre que les dispositions luttant contre les conflits d'intérêts liés à la parenté y sont incomplètes voire inexistantes. Or la notion de conflits d'intérêts, particulièrement ceux liés à la parenté, devient une préoccupation majeure dans toutes les grandes démocraties, les organisations internationales et les grandes entreprises. Le Sénégal ne saurait rester en marge de ce mouvement d'ensemble vers plus de transparence, lui qui a adhéré aux normes de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) en 2013.
Aux États-Unis par exemple, les fonctionnaires de l'État fédéral et tous ceux agissant au nom du Gouvernement dans le cadre de marchés publics ou de contrats sont soumis à une charte intitulée "Ethics & Procurement Integrity" qui proscrit l'octroi ou la signature de contrats par des fonctionnaires en faveur d'entreprises où leur famille (époux, enfants etc.) est partie prenante.
Au sein des multinationales du secteur pétrolier, les procédures de recrutement excluent les liens de parenté entre candidats et recruteurs voire dans certains cas entre candidats et dirigeants de ces entreprises.
Pour assainir le secteur des ressources naturelles et apaiser le climat socio-politique
Sur le plan politique, cette loi épargnerait à la majorité des justifications récurrentes pour absoudre, à tort ou à raison, un dirigeant politique et sa famille. Elle permettrait à l'opposition de veiller davantage à d'autres problématiques centrales de la gouvernance pétrolière comme la surveillance environnementale des opérations, la mise à niveau des ressources humaines de l'État, la surveillance effective des coûts pétroliers, l'encadrement de l'utilisation des futurs revenus entre autres enjeux qui ne sont pas moins importants que les procédures d'octroi des blocs. Cela permettrait également aux fonctionnaires, directeurs et ingénieurs de l'administration du secteur énergétique de poursuivre dans la sérénité le travail ingrat mais précieux qu'ils ont entamé depuis des années afin que le Sénégal soit prêt lorsque débutera la production de ces ressources à partir de 2022.
Sur le plan économique, cette loi garantirait au secteur privé national et aux cadres sénégalais de tous bords, notamment dans le cadre du "contenu local", un égal accès aux opportunités d'emplois et d'affaires dans la chaine de valeur pétrolière.
Sur le plan social et démocratique, elle consacrerait réellement l'appartenance des ressources naturelles au peuple et constituerait un garde-fou, une garantie dans la gestion méritocratique et transparente de ces ressources. Il s'agirait de la traduction dans la loi des slogans politiques "Un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous" et "Li ñëpp bokk, Ñëpp jot ci".
Une pétition pour accompagner la proposition de loi sur la parenté
La loi sur la parenté est une loi d'intérêt général qui mettra sur le même pied d'égalité tous les Sénégalais. Elle doit donc être soutenue par tous ceux qui, sans distinction d'appartenance politique, souhaitent voir une gouvernance saine, rigoureuse et dépassionnée des ressources naturelles. Nous devons au moins cela aux générations futures.
Soyons 10 000 citoyens à signer une pétition qui déclenchera et accompagnera la soumission d'une proposition de loi sur la parenté à nos députés. Le pétrole et le gaz sont encore loin sous nos pieds, mais notre destin demeure lui pleinement entre nos mains.
Pour signer la pétition, rendez vous sur : bit.ly/loisurlaparente
Fary Ndao
Ingénieur géologue
Auteur de "L'or noir du Sénégal : comprendre l'industrie pétrolière et ses enjeux au Sénégal"
19 Commentaires
Diouf
En Juin, 2019 (09:08 AM)Deug One
En Juin, 2019 (09:14 AM)Il faut corriger les failles du code pétrolier
Kikii
En Juin, 2019 (10:44 AM)Thiey senegal il faut avoir la grande gueule pour se faire connaitre.....
Ceedo Patriote!
En Juin, 2019 (11:40 AM)Mais j'avais des questions et contributions à vous soumettre. Le pétrole est stratégique pour un pays...comment fait-on pour préparer nos jeunes à la gestion de cette ressource? Je sais pas qu'il y a l'INPG mais existe-il d'autres initiatives? Comment peut-on négocier devant ces géants si autour de la table les experts sont rares?
Concernant l'approche en général, je trouve que ce pays manque d'ambitions... nous ne forons pas et ne participons à aucune effort de recherche...l'ancien Code pétrolier de 1998 permettait à n'importe qui de faire de l'exploration même une personne physique! Mais c'est grave! Ce rom là en a profité avec la complicité de nos "dirigeants". Nous pomper plus de 130 milliards! sans honorer aucun de ses engagements c'est extrêmement GRRRRAVE! Votre société PETROSEN manque d'ambition à mon avis, elle fait plus dans le courtage...toujours à se contenter des 10% d'actions gratuites...c'est le même schéma que L'OR avec des contrats plus LEONINS!!! Nous resterons toujours pauvres!
Pensez-vous qu'avec le nouveau code pétrolier nous aurons 60%? Moi franchement non le facteur R là il ne bougera pas...KOSMOS ou autres seront à plus de 100km de nos cotes et pourrons bien nous déclarer ce qu'ils veulent!
Ce monde là le savoir c'est le POUVOIR!
Omzzo
En Juin, 2019 (11:53 AM)Toufa Diop
En Juin, 2019 (11:58 AM)Abdou Bassene Dit Che
En Juin, 2019 (12:40 PM)Les Sénégalais appréhendent très mal la valeur de un seul milliard de FCFA. Voici donc un scénario vrai: Si une personne possède 1 000 000 000 FCFA et donne 25 000 FCFA de dépense journalière à sa femme, ils vont vivre avec cette somme pendant 115 années. Que dites vous alors de ceux ont 10 ou 20 milliards de FCFA généralement acquis dans des conditions douteuses? Croient ils réellement à DIEU. Pensent ils réellement aux pauvres?
La parole est dans votre camps.
MERCI
LE MOUVEMENT CHE
s'agit'il de Fary Ndao qui fait du slam? Juste pour savoir
Anyway, je n'ai pas encore lu toute la contributation, donc ne peut donner d'avis la-dessus.
Cependant, je suis d'avis, que nous jeunes sénégalaises et sénégalais, spécialisés dans un domaine bien determine, osions nous prononcer sur ces domains nous concernant.
Ne gardons pas nos connaisances, notre savoir, uniquement pour nous-mêmes, ne nous limitons pas à acquérir un savoir juste pour trouver de l'emploi, et ensuite nous ranger.
il est important que nous partagions nos connaissances, car je constate de jour en jour, que beaucoup de gens se prononcent sur des choses qu'ils ne maitrisent pas, alors que des experts dans ces domaines existent.
n'ayons pas peur des critiques
si fary Ndao est géologue, rien de plus normal qu'il donne son avis sur un sujet qu'il maitrise, pourvu que celà soit fait de facon objective
que Dieu veille sur notre Senegal
wa salam
Benewaye5
En Juin, 2019 (14:04 PM)Mais comme on dit, il n'est jamais trop tard de revenir en arriere,...aujourd'hui il a vu juste quand meme!
Dans la vie, il faut etre patient et une carriere se construit. Pourquoi tu n'avais pas obtenu un contrat a Petrosen? par ce que tu as trop tot affiche tes ambitions et ton envie d'en connaitre plus que les autres. Alors forcemment, les gens n'ont pas voulu te garder. Car il voyaient (sans doute) en toi un jeune un futur rival qui allait tout faire pour leur chipper leur place. Tu devais etre plus humble, faire tons tage, trouver un contrat comme ingenieur petrolier/geologue, allait sur le terrian, gerer des projet d'introspection, travailler avec des collaborateurs. Apres 5 ans d'experience, tu pourrais ecrire ton livre et t'engager. Tu a voulu mettre la charrue avec les boeufs, et cel te pote prejudice car bcp voient en toi un jeune qui se prend pour un expert dans un domaine qu'il ne connait que par sa formation.
Si j'ai un conseil a te donner, ce serai d'essayer de trouver une vraie experience dans le domaine, eviter de trop parler dans les media, car les enjeux du petrole feront que les gens ne voudront pas travailler avec un jeune comme toi qui s'affiche trop et croit en savoir plus que les autres.
Ceedo Patriote!
En Juin, 2019 (15:25 PM)Là est tout l'enjeu! le contrôle de la production! Comment peut-on contrôler des firmes aussi puissantes qui opèrent à des centimes de km de nos cotes, si nous ne faisons aucun effort à la base? Elles pourront nous déclarer ce qu'elles veulent! A l'image de ce qui se passe depuis très longtemps avec l'or...on laisse faire car c'est trop compliqué! "Sénégalais de base: lou yomb rek ak beugue xalis..." C'est très grave quand on comprend les ENJEUX!
Sur quelle base dites-vous que nous aurons 65%? Vous pensez que ces compagnies nous aideront à maîtriser TOUS les coûts pétroliers si ça ne les arrange pas? Vu leur fort pouvoir de négociation? (technicité, savoir faire, moyens humains et logistiques...)
Alioune Badara Seye
En Juin, 2019 (15:33 PM)Dans la vie, il faut etre patient et une carriere se construit. Pourquoi tu n'avais pas obtenu un contrat a Petrosen? par ce que tu as trop tot affiche tes ambitions et ton envie d'en connaitre plus que les autres. Alors forcemment, les gens n'ont pas voulu te garder. Car il voyaient (sans doute) en toi un jeune un futur rival qui allait tout faire pour leur chipper leur place. Tu devais etre plus humble, faire tons tage, trouver un contrat comme ingenieur petrolier/geologue, allait sur le terrian, gerer des projet d'introspection, travailler avec des collaborateurs. Apres 5 ans d'experience, tu pourrais ecrire ton livre et t'engager. Tu a voulu mettre la charrue avec les boeufs, et cel te pote prejudice car bcp voient en toi un jeune qui se prend pour un expert dans un domaine qu'il ne connait que par sa formation.
Si j'ai un conseil a te donner, ce serai d'essayer de trouver une vraie experience dans le domaine, eviter de trop parler dans les media, car les enjeux du petrole feront que les gens ne voudront pas travailler avec un jeune comme toi qui s'affiche trop et croit en savoir plus que les autres.
Fmi5
En Juin, 2019 (16:09 PM)Je voudrais juste rajouter que le phenomene est bcp plus répandu en Afrique et constitue un énorme Qques autres exemples ci-dessous:
- Angola: il y avait aussi Santos fils qui etait PDG du Fonds Souverain d’Investissement Angola
- Uganda: Fils, femme, gendre, neveu du Président Museveni
- Cameroune: Biya fils
- Togo: Gnassingbe fils
- Nigeria: Mme Patience Jonathan/ femme de l’ancien président
- Afrique du Sud: Zuma fils
- Senegal: Wade fils et Wade fille
- RDC: Kabila fils
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je suis quelqu'un qui travaille dans l'une des sociétés qui ont la charge d'exploiter ces ressources, je vous félicite pour votre contribution et votre proposition qui fait sens. le seul point sur lequel je ne suis pas d'accord avec toi c'est quand vous dite que Timis a gagné de l'argent sans avoir respecté aucun de ses engagement. comme vous le savez la première étape de l'exploration c'est la sismique, or Timis a eu a investir dans la sismique et ayant compris qu'il fallait plus d'investissement qu'il pensait pour faire les forages il a sauté sur l'opportunité que Kosmos lui offrait et c'est ça avoir le sens du business encore qu'ici ce qu'il a vendu ce sont ses engagements d'investissement donc il n'y a pas eu de transaction financière. cette pratique comme tu dois le savoir est courante dans ce milieu d'ailleurs Kosmos a fait la même chose quand il a fait des découverte car l'exploitation nécessite des investissements colossaux. de la même façon CAIRN a vendu a Woodside après avoir fait des découvertes. Mis si les conditions évoluent et que des décuvertes ont été faites dans les blocs les investissement de timis et de Kosmos ne pouvaient plus avoir la même valeur et ceux qui avaient pris des risques pour investir de l'argent ne pouvaient pas vendre au même prix donc Timis était en position de force pour pouvoir gagné un peu plus et cela n'engage que lui et Bp et l'Etat n'avait aucune raison de s'y opposer d'autant plus qu'il garde ses parts intacts et avait l'opportunité de se débarrasser de Timis,
au plaisir de poursuivre la discussion si vous le voulez Beaucoup de personnes qui comprennent parfaitement et savent refuse d'entrer dans ces débats pour ne pas se faire insulter par des personnes qui n'écoutent pas et ne voient que leur désir de vengeance sur le pouvoir
Ba Oumar
En Juin, 2019 (15:44 PM)Si on interdit aux proches de chacun l'accés à des marchés dont ils sont compétents, on va aussi interdire pas seulement c'est parents, mais son ethnie, sa localité, sa région, etc.
On peut bien octroyé des marchés à tous dans la TRANSPARENCE.
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