Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des ministres lundi 30 octobre 2017 à 10 heures au Palais de la République.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Nicolàs MADURO, Président de la République du Venezuela, avec résidence à Brasilia ;
• Monsieur Momar DIOP, Ambassadeur du Sénégal aux Pays - Bas, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Kersti KALJULAID, Présidente de la République d'Estonie, avec résidence à la Haye ;
• Monsieur Oumar DIALLO, Inspecteur général d'Etat, est nommé Directeur général des Douanes, en remplacement de Monsieur Pape Ousmane GUEYE, appelé à d'autres fonctions ;
• Monsieur Isma SECK, Commissaire de police divisionnaire de Classe exceptionnelle, précédemment Adjoint au Directeur de l'Inspection des Services de Sécurité, est nommé Directeur de l'Inspection des Services de Sécurité, en remplacement du Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle Cheikh Mohamed Fadel DIOP, appelé à d'autres fonctions ;
• Monsieur Doudou NDIAYE, Commissaire de police divisionnaire de Classe exceptionnelle, précédemment Conseiller technique à la Direction générale de la Police nationale, est nommé Directeur des personnels, en remplacement du Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle Bernard Seck DIOM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Le Secrétaire général du Gouvernement, Porte-parole
9 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (20:33 PM)TA PLACE DEVRAIT ETRE LA PRISON . OUI LA SANTE EST MALADE A CAUSE DE PERSONNES COMME TOI.
VOLEUR-POLTRON*-GRANDE GUEULE-HORS LA LOI
JOURNALLEQUOTIDIENDU15 MARS 2015
Des caisses parallèles, entraînant une déperdition de recettes
Aussi, les répercussions sur la fonctionnalité des services médico-techniques et administratifs sont-elles tangibles. «Les tensions de trésorerie ont comme conséquences entre autres, les ruptures fréquentes de consommables dans tous les services, entraînant l’établissement de Conventions (avec l’Assad), signées en violation de la réglementation et qui bénéficient à quelques personnes au détriment des autres agents et des usagers de la structure. Cette situation de sinécure perdure avec l’instauration de caisses parallèles, entraînant une déperdition de recettes», relèvent les enquêteurs. Qui ajoutent : «Au moment où nous faisions notre vérification, le véhicule affecté au directeur du Chan était toujours détenu par le sortant. Au service radiologie, la développeuse était en panne ainsi que la radio de la grande salle. Au bloc opératoire, il est signalé un manque de respirateur d’oxygène et souvent de l’oxygène. La buanderie ne fonctionne plus. La réparation des deux machines est entamée. Les blanchisseurs, à cause de la dette élevée que leur doit le Chan ne font plus de crédit. Le directeur trouve des alternatives avec les buanderies des autres Eps de temps à autres.»
Anonymetutelle
En Octobre, 2017 (20:39 PM)17 mars 2015
La cuisine du Centre hospitalier Abass Ndao (Chan) sent également des odeurs de malversation. Selon l’Iaaf, la lecture de la facture Egtf n°267 d’un montant de 1 million 338 mille 120 francs Cfa, qui a été comptabilisée pour un total de 5 millions 146 mille 500 francs, donne des frissons.
D’autant plus que ce montant a fait l’objet de l’ordre de paiement n°762 en date du 3 avril 2012 ; alors que d’après le procès verbal de la commission interne, seul un total de 1 million 338 mille 120 francs a été réceptionné. Ce qui alimente plus les soupçons, c’est que des pièces du dossier ont été subtilisées. «Nous avons eu recours au double du dossier détenu par l’Acp pour le prouver», font remarquer les enquêteurs dans le rapport. Pour eux d’ailleurs, il faut que cette situation soit clarifiée et le plus rapidement possible.
Aussi, «l’immixtion du comptable» dans les fonctions de l’ordonnateur par le règlement d’une facture de 30 millions de francs Cfa au profit de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) sans un titre de paiement émis par l’ordonnateur, a-t-elle été relevée dans le document.
Observations de Dr Youssou Ndiaye sur le rapport : La fiabilité de l’enquête remise en cause
Sur le rapport n°1/2015 portant mention Mission interministérielle de vérification au Centre hospitalier Abass Ndao (Chan), sont annexées les observations de Dr Youssou Ndiaye que Le Quotidien propose in extenso.
«Il est troublant que pendant toute la durée de votre vérification, que vous n’ayez ni souhaité me rencontrer, ni consulté tous les actes de gestions (notes de services, décisions, courriers ordinaires et confidentiels etc…) pris par moi en ma qualité de directeur du Chan. Vous n’en faites en réalité aucune référence alors que dans votre rapport, il est aisé de voir que vous reprenez mot pour mot des courriers diffamatoires à mon endroit et rédigés par l’Acp.
Vous parlez aussi de caisses parallèles que j’ai autorisées, en citant textuellement la lettre que l’Acp avait écrite dans le but de me diffamer et de cacher son incompétence dans la gestion de trésorerie. Pourtant une réponse au courrier de l’Acp existe et n’a pas connu de suite, venant contredire et prouver ses affirmations. Aussi, je vous (l’Iaaf) demande de me donner les preuves montrant que j’ai autorisé l’ouverture de caisses parallèles….
Vous auriez dû à défaut de me rencontrer, aller aux archives de la direction pour y trouver tous les actes administratifs et les courriers de la tutelle de l’Acp, le rappelant à l’ordre et à un comportement adéquat. Ce qui vous aurait certainement évité les erreurs d’appréciation, les conclusions hâtives empreintes d’une subjectivité qui me font douter de leurs intentions réelles...
Vous dites que le Ca n’est pas consulté sur les décisions prévues par l’article 8 et vous citez les points 1, 3, 4, 6, 8 et 13 de votre rapport. Je vous mets au défi de me démontrer cette assertion. Vous prouvez encore que vous n’avez pas pris la peine de consulter les budgets des exercices 2011, 2012, 2013…
Tous les points que vous évoquez ont été débattus et adoptés au moment de l’examen et de l’adoption des budgets. Par ailleurs, tous nos budgets ont été approuvés par la tutelle…
Pour ce qui est du licenciement de l’employé X et de la radiation des effectifs de Y (nous taisons volontairement leur nom), il est évident que vous n’avez pas lu leurs dossiers encore moins les actes qui ont prononcé ces sanctions. Sachez que ces actes respectent le Code du travail et toutes les procédures qui y sont rattachées.
Pour ce qui est du Professeur El Hadji Niang, titulaire de Chaire d’imagerie médicale, sa présence se justifie dans tous les hôpitaux qui ont signé une Convention hospitalo-universitaire (Chu). Je vous rappelle que le Chan est le premier Eps au Sénégal, à avoir signé une convention avec l’université. Et donc, le Professeur de même que ses assistants bénéficient de prime comme tous les universitaires. Il n’y a donc rien d’illégal…
Pour ce qui est de la cuisine, c’est l’Acp qui a doublement payé Emaf (le prestataire) en rapport avec le chef du service administratif et financier, son ami de la Fac dont la loyauté et le manque d’engagement sont de notoriété et qui m’a été affecté par une procédure que j’ai toujours dénoncée. Les recettes issues des activités de la cuisine et encaissées par l’Acp ont eu une destination que personne ne connaît. Vos investigations sur la cuisine devraient vous le révéler...
Etant donné que vous avez délibérément ignoré le principe sacro-saint de l’équilibre dans la recherche des informations, vous ne pouviez pas réussir de façon objective le diagnostic de la situation du Chan. Autrement, vous comprendriez que l’indiscipline, le sabotage, les comportements clandestins, la défense d’acquis contraires aux intérêts du service public sont la règle au Chan. Ceci dans toutes les catégories socioprofessionnelles et que le management que j’avais instauré et qui a fait des résultats que vous avez volontairement ignorés, sont à l’origine de la conspiration qui s’est manifestée deux ans plus tard…»
Le rapport transmis à la Présidence
Après le travail effectué par la Mission interministérielle de vérification au Centre hospitalier Abass Ndao, le rapport définitif a été transmis à la présidence de la République via l’Inspection générale d’Etat (Ige). Selon des sources dignes de foi, le ministre de la Santé et de l’Action sociale elle-même, a tenu à ce que la lumière soit faite dans cette affaire. «Le Pr Awa Marie Coll Seck a transmis le rapport à qui de droit, tout en espérant que toute la lumière soit faite», nous confie un de nos interlocuteurs.
Trois ordres de paiement de 16 millions à son «bénéfice» : L’IAAF demande à Youssou Ndiaye de rembourser
Au cours de ses investigations dans le budget, les finances et la comptabilité de l’hôpital, l’Iaaf dit avoir découvert trois ordres de paiement à Youssou Ndiaye, d’un montant total de 16 millions de francs Cfa, soit 5,6 millions deux fois et 4,8 millions de francs.
Comme justification, il est fait état d’un délibéré du Conseil d’administration en date du 11 juillet 2011. Les enquêteurs écrivent ceci : «Cependant, si ce délibéré admet le principe d’une rallonge proposée par un agent, il n’en précise pas le montant et ne parle pas de rétroactivité. Par ailleurs, même si cela se justifiait, le décompte recèle des erreurs. A partir de la date de prise de service dont le Pv fait état le 26 juillet 2010 jusqu’au délibéré du Ca, en date du 8 juillet 2011, les rappels portant sur les Ordres de paiement n°3529 en date du 22 mai 2014 et n°569 en date du 1er mars 2012, soit 11 millions pourraient se justifier, dans la mesure où cette rallonge dont le montant n’est nulle part mentionnée a été incorporée dans le salaire de l’intéressé à partir du mois d’août 2011 jusqu’à la fin de sa mission au Chan. Partant l’Ordre de paiement n°756 en date du 29 mars 2012, soit 5,6 millions de francs Cfa ne se justifie pas.» Par voie de conséquence, l’Iaaf demande à Youssou Ndiaye de justifier la base de perception de ces émoluments, à défaut, de rembourser les sommes perçues.
Dans cette même vaine, les enquêteurs ont déniché des caisses parallèles instaurées dans les services sans l’autorisation de l’Acp et échappant à son contrôle ainsi que l’existence de plusieurs comptes bancaires. Raison pour laquelle, ils demandent le respect des dispositions du décret n°2011-1880 du 24 novembre portant Règlement général sur la Comptabilité publique, en ses articles 121 et 122, selon lesquels «les fonds détenus par les comptables publics sont gérés selon le principe de l’unité de caisse. Ce principe s’applique à toutes les disponibilités des comptables qu’elle qu’en soit la nature.»
«C’est une cabale contre moi…»
L’ancien directeur de l’hôpital Abass Ndao est dans tous ses états, après que Le Quotidien l’a appelé par téléphone, pour lui faire part de l’existence de ce rapport et des charges qui pèsent sur lui. Dr Youssou Ndiaye est affirmatif : «C’est une cabale». «Je peux même dire que c’est une conspiration, organisée depuis le ministère de la Santé, car comment comprendre qu’on envoie l’Inspection des affaires administratives et financières (Iaaf) au Chan, après juste mon départ ? Je n’ai jamais vu une telle situation dans l’histoire de ce pays !»
Passé la colère et l’indignation, Dr Youssou Ndiaye fait valoir ses arguments : «Concernant les ordres de paiement d’un montant de 16 millions de francs, il s’agit de deux ordres de paiement (Op) qui figurent dans le document de passation de service que l’Iaaf a elle-même validé le 29 mai 2014. Alors, en prenant service le 26 juillet 2010 à la suite d’une sélection par appel à candidatures, je n’ai pas demandé immédiatement la nature des avantages qui seraient liés au poste, par décence et aussi en tant que citoyen engagé mû uniquement par la volonté de relever les défis de cet hôpital. J’ai donc trouvé que mon prédécesseur qui n’était qu’intérimaire touchait 200 mille comme prime de responsabilité, 200 mille comme prime de logement, 200 mille comme prime de chef. J’ai décidé en son temps de ne prendre que les deux premiers. Je n’ai donc pas perçu de prime de chef. Ainsi la Ca en sa séance du 11 juillet 2011, au vu des résultats positifs qui m’ont valu ses félicitations, décida souverainement de me mettre au même niveau de rémunération que mes collègues des Eps. Le Ca décida à l’unanimité et à huis clos de m’octroyer 600 mille comme prime de responsabilité et 600 mille comme prime de logement avec naturellement effet rétroactif étant entendu que cela aurait dû être fait, dès que ma sélection qui fut matérialisée par décret, avait été faite. Par conséquent, un reliquat de 800 mille francs m’est dû. C’est cela qui représente l’objet des deux Op qui figurent dans le document de passation et qui ne m’ont pas encore été payés.»
Anonyme
En Octobre, 2017 (20:47 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (20:57 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (21:15 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (10:27 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (13:10 PM)Fire de vous
Anonyme
En Octobre, 2017 (13:10 PM)Fier de vous
Sodio
En Novembre, 2017 (14:07 PM)rien na change dans les methodes: des gendarmes qui se promenent et accompagnent les proteges on déchire les billets medical pour refair dautre billets cest triste
corruption bonjour comme le salut militaire sodi
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