Le job en or de la Nasa qui offre 16.500 euros pour rester couché deux mois dans un lit

La Nasa, l'Agence spatiale européenne et le Centre allemand de l'aéronautique et l'astronautique mènent une expérience pour mesurer les effets de la gravité sur le corps. Pour le besoin de l'étude, ils recherchent des volontaires pour être allongés deux mois dans un lit. L'expérience est rémunérée 16 500 euros.

Depuis le 26 mars dernier, plusieurs instituts mènent une étude sur les effets de la gravité sur le corps et notamment l'atrophie osseuse et musculaire dont sont victimes les astronautes lors des longs séjours dans l'espace.

Pour participer à l'expérience, les volontaires devront rester allonger pendant deux mois dans un lit. 24 personnes (12 hommes et 12 femmes) ont déjà commencé le test. D'autres volontaires sont recherchés pour continuer l'expérience de septembre à décembre 2019. Le profil: des femmes âgées entre 24 et 55 ans, non fumeuses, mesurant entre entre 1,53 et 1,90 mètres et ayant une bonne maîtrise de la langue allemande.

Inclinée à 6 degrés
Baptisée l'Artifical Gravity Bed Study (AGBRESA), l'expérience se déroule à Cologne, en Allemagne. Au total, les volontaires y resteront 89 jours. L'expérience se déroule allongée sur une centrifugeuse, inclinée à 6 degrés, qui sert à créer la gravité artificielle et réalise une rotation chaque jour.

"Cette expérience nous permet de traiter le problème de l'atrophie musculaire causée par l'apesanteur. Mais aussi d'autres contraintes telles que le rayonnement cosmique, l'isolement, les restrictions spatiales et d'autres problèmes", explique Jennifer Ngo-Anh, chef d'équipe en exploration humaine et robotique à l'ESA.

Interdiction de se lever pendant 89 jours
Les volontaires n'auront pas la possibilité de se lever pendant la période. Les repas, la toilette, lire, regarder la télévision... tout devra se faire en position couchée, sans relever la tête. Des activités seront proposées comme l'apprentissage d'une nouvelle langue. Pendant ce temps, leur rythme cardiaque, leur sang et leur état physique général seront analysés. 

"Les mouvements des participants seront limités, de sorte que les muscles, les tendons et le système squelettique seront moins sollicités", explique le centre allemand dans un communiqué.