Nos camarades participaient à une rencontre publique, de la jeunesse africaine, où les uns et les autres devaient échanger sur leurs expériences respectives, de la lutte pour les droits des citoyens.
Sur invitation du mouvement, Falimbi, de nombreux jeunes congolais étaient venus dans les locaux de Eloko Makasi, à Masina, rencontrer leurs camarades sénégalais et burkinabés dont le courageux combat a permis de barrer la route à des autocrates Abdoulaye Wade et Blaise Compaoré qui voulaient s’éterniser au pouvoir.
En leurs qualités de précurseurs du militantisme de la jeunesse africaine pour ses droits, Fadel Barro, Aliou Sané, Malal Talla et Ouédraogo Sibiri dit Oscibi -du Balai citoyen Burkinabè- ont présidé la rencontre, en compagnie de Frédéric Bauma du collectif congolais LUCHA.
C’est au sortir de cette rencontre légale qu’ils ont été interpellés, en compagnie d’une trentaine de jeunes comme de journalistes, et conduits dans les locaux des services de renseignements du régime de M. Joseph Kabila qui cherche, par tous les moyens, à se maintenir au pouvoir alors que la Constitution de son pays le lui interdit.
Prenant acte de cette énième violation du Droit, l’Esprit Y’en à Marre de Paris interpelons l’opinion nationale et internationale sur le sort qui pourrait être réservé à nos camarades, dans ce pays où les droits les plus élémentaires de l’homme sont bafoués, impunément.
Solidaires de la cause de la jeunesse congolaise prête à tous les sacrifices pour faire valoir son droit à un Etat de Droit, Y’en à Marre Paris témoignons notre engagement indéfectible aux côtés de LUCHA.
Et manifestons notre soutien indéfectible à toutes les personnes détenues illégalement dans le cadre de cette affaire et exigeons leur libération sans condition et sans délai.
Paris, le 16 Mars 2015
Abasse Barro
Le Coordonnateur
Y en a Marre
Esprit Paris
7 Commentaires
Rdc News
En Mars, 2015 (01:58 AM)"Un Burkinabé qui fait la révolution au Burkina c’est un révolutionnaire. Un Burkinabé qui vient faire la révolution au Congo, c’est une agression", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
"On ne va pas laisser faire ça. C’est de l’aventurisme, c’est très grave", a ajouté M. Mende. Par ailleurs ministre des Médias, il a assuré que "les journalistes ne sont pas autorisés à couvrir" ce genre d’événements.
Un autre haut responsable gouvernemental a assuré que "le Burkina Faso ça ne marchera jamais ici (...) les services font leur travail"
Le Juriste
En Mars, 2015 (03:55 AM)ces gens sont entrains de voler la jeunesse senegalaise leur intelligence croyant qu'ils la représente et vivement qu'ils soient condamnés fermement.
Jamm
En Mars, 2015 (05:14 AM)Hat
En Mars, 2015 (08:11 AM)Aka
En Mars, 2015 (08:55 AM)V
En Mars, 2015 (11:09 AM)Mama
En Mars, 2015 (08:50 AM)Participer à la Discussion