Le Sénégal, en tout cas, ne manque pas de rebondissements. Le Pastef, avec Ousmane Sonko en tête, s’est vu accorder par les électeurs un mandat fort, sur fond de promesses et de slogans. La légitimité populaire, c’est le trésor qu’il a en main, une légitimité qui se traduit par un président élu, Bassirou Diomaye Faye, et une majorité de députés (environ 130 sur 165) à l'Assemblée nationale. Le peuple a parlé, et il a placé son espoir entre les mains du leader de Pastef, un espoir qui se mesure à l’ampleur de la mission qui lui incombe désormais : gouverner et transformer.
Et là, c’est un peu comme si le Sénégal se retrouvait à bord d’un bateau en mer agitée. Oui, le pays tangue, au rythme des crises politiques, économiques, et sociales. C’est un bateau que Sonko doit piloter avec prudence et habileté. Le capitaine est connu, mais la mer est pleine de tempêtes, et le voyage n’est pas gagné d’avance.
Maintenant que la page des discours et des grandes promesses est tournée, l’heure est à l’action. Il ne suffit pas de proclamer une nouvelle vision du Sénégal, de marteler des idées brillantes à la télévision ou d’arpenter les rues en multipliant les selfies avec les jeunes. Non. Il est temps de sortir des nuages et d’attaquer le concret. Il faut des actes forts, des décisions claires et des réformes visibles. Ousmane Sonko n’a pas seulement un programme ; il a une légitimité à justifier et une confiance à honorer.
Il faut bien comprendre une chose : les Sénégalais ne l’ont pas élu pour qu’il occupe le fauteuil du pouvoir en attendant que les vagues se calment. Non, ils attendent qu’il prenne les rênes du navire, qu’il montre qu’il a le cap, qu’il sache dans quelle direction naviguer, et surtout, qu’il sache quand il faut manœuvrer pour éviter les écueils.
Car, soyons honnêtes, une légitimité populaire, c’est un peu comme une robe en soie : elle est magnifique, elle brille sous les projecteurs, mais elle peut facilement se déchirer sous la pression des difficultés. Le peuple a placé un énorme espoir sur les épaules de Sonko, en particulier chez les jeunes, une génération avide de changement et de progrès. Mais cet espoir peut se transformer en désillusion rapide si l’action tarde trop à se concrétiser.
Bref, l’heure des belles paroles est révolue. L’action, seule, sera le juge de paix. Pour Sonko, le véritable défi commence maintenant : tenir la barre, éviter les écueils et faire avancer le Sénégal vers un avenir plus prospère, tout en gardant les pieds sur terre. Parce qu’au final, quand on prend la barre d’un bateau en pleine tempête, la mer n’attend pas… et les promesses non plus.
6 Commentaires
Ceux qui parlent de dualités ne comprennent rien aux institutions u pays. nous avons eu des premiers ministres qui n'assumaient pas leurs rôles.
L attelage Diomaye président Sonko PM le président défini les orientations et le premier ministre exécute et les transforment en réalités. Le contrôle du président est fait lors des réunions des ministres et du PM présidé par le président de la république pour rendre compte des réalisations, difficultés et orientations.
Le hic que j’ai noté pour le moment n’augure rien de mieux que ce qu’on a vécu avec les régimes précédent l et il faut accepter que notre justice actuelle n’inspire pas confiance
M.c.
En Novembre, 2024 (13:24 PM)Mbidou
En Novembre, 2024 (13:33 PM)Diarama, wa Fouta. Rester constant et digne quoi qu'il arrive!!!
Que la paix soit avec vous.
Nianthio
En Novembre, 2024 (14:08 PM)Posez vous cette question, " même si ses 2 jegg avaient vu leurs menstrues, pourquoi ne pouvait pas attendre au moins 6 jours?"
Tant que vous n enlevez pas le mot complot de vos gueules, vous mettez tjrs sonko mal à l aise.
C quoi ce torchon d article ? Un autre leche Q qui s appelle intellectuel
Le peuple c 18millions n'ont 4 millions ou - 3 millions qui ont voté pour pastef
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