Spectacle, voilà le mot qui sied à ce dont nous avons assisté lundi et mardi. Spectacle vaudevillesque, bruyant, affligeant et en même temps honteux. Ce dernier mot est souvent revenu dans les commentaires des Sénégalais ordinaires sur les réseaux sociaux. Honte d’avoir élu des représentants si peu respectueux de leur charge. Honte d’avoir assisté au viol et à la souillure en direct de la plus belle institution d’une démocratie. Honte de voir que le personnel politique ne cesse de repousser les limites de la médiocrité et de l’abjection. Après les députés faussaires, les députés boxeurs, place aux députés racailles.
Naboudashisation des esprits
Le spectacle offert par la 14ème législature n’est en soi d’ailleurs pas si surprenant, si l’on est attentif à l’évolution de la vie politique depuis quelques années. Les hommes politiques, à quelques exceptions près, ne se soucient pas de la tenue, du style, de la qualité du discours et de la pertinence des idées. Ce qui les intéresse, c’est le buzz, l’audimat, et ils se rabaissent à mesure que celui-ci augmente. L’on n’a rien compris de ce qui s’est passé ces deux derniers jours si l’on mésestime l’influence des réseaux sociaux dans la déliquescence de la parole et de l’action publique.
À l’école, l’on nous donnait, parfois, à commenter ou à disserter sur des discours d’hommes politiques du passé. Ceux-là avaient une haute estime d'eux-mêmes, de leur charge et cultivaient le souci de la postérité. Leurs héritiers, par contre, pensent d’abord à Youtube et à TikTok. L’extrait viral plutôt que les manuels scolaires. Ce n’est pas Lamine Gueye, mais Nabou Dash ou Rangou leur source d’inspiration. D’où cette manie à se donner en spectacle et à s’échanger des noms d'oiseaux. Au diable la proposition de loi originale, vive la parole qui mettra k.o l’adversaire et suscitera le maximum de partages sur les plateformes. La pittoresque Mame Diarra Fam est l’incarnation parfaite de cette tendance. Elle conçoit l’exercice parlementaire comme un live sur TikTok : l’habillement, le discours, la mimique, les saillies, tout est pensé et calibré pour faire le buzz.
Le bal des faux-culs
Mais la député libérale a, au moins, l’excuse d’être parfois drôle et sympathique. Tout le contraire de ses collègues d’une “certaine” opposition pour reprendre cette nouvelle façon qu’ont certains leaders politiques de qualifier la presse qui commet le crime de lèse-majesté de les critiquer. Au Sénégal, l’opposition est divine et parée de toutes les auréoles de gloire, de courage et de vertu. La critiquer relève du blasphème et vous range parmi les chiens de garde du pouvoir, selon la formule des maîtres censeurs de l’époque. D’où la complaisance, la lâcheté, les contorsions, et les demi-mesures de beaucoup de commentateurs et de membres de la société civile à l’heure d’analyser le comportement inacceptable d’une “certaine” opposition lors de l’installation de la 14ème législature. Pourtant, il suffisait d’ouvrir les yeux, tout simplement, pour voir que Guy Marius Sagna, Barthélémy Dias et quelques autres de leurs collègues, moins connus, ont été les principaux instigateurs de ce chaos indescriptible. En s’opposant contre tout bon sens à la présence des ministres dans l'hémicycle, ils ont pollué l’atmosphère dès le départ. Sans parler de leur comportement général : arrachage de micro, jets de bouteille, enveloppes déchirées, invectives. Comment s’étonner, dès lors, si le Maire de Dakar, un probable présidentiable, se comporte ainsi, que des élèves trouvent de bon goût de saccager leur lycée. On ne peut pas condamner fermement d’un côté et excuser de l’autre.
Dans ce désert général, la mesure, l’honnêteté de Pape Djibril et de Thierno Alassane Sall- que Barth a qualifié, hier de "soi-disant députés de l'opposition qui s'érigent en donneurs de leçons de morale ou en mannequin" - furent une bouffée d’oxygène. Je crains, hélas, que leurs voix modérées soient noyées dans le bruit et la fureur de leurs collègues.
Naboudashisation des esprits
Le spectacle offert par la 14ème législature n’est en soi d’ailleurs pas si surprenant, si l’on est attentif à l’évolution de la vie politique depuis quelques années. Les hommes politiques, à quelques exceptions près, ne se soucient pas de la tenue, du style, de la qualité du discours et de la pertinence des idées. Ce qui les intéresse, c’est le buzz, l’audimat, et ils se rabaissent à mesure que celui-ci augmente. L’on n’a rien compris de ce qui s’est passé ces deux derniers jours si l’on mésestime l’influence des réseaux sociaux dans la déliquescence de la parole et de l’action publique.
À l’école, l’on nous donnait, parfois, à commenter ou à disserter sur des discours d’hommes politiques du passé. Ceux-là avaient une haute estime d'eux-mêmes, de leur charge et cultivaient le souci de la postérité. Leurs héritiers, par contre, pensent d’abord à Youtube et à TikTok. L’extrait viral plutôt que les manuels scolaires. Ce n’est pas Lamine Gueye, mais Nabou Dash ou Rangou leur source d’inspiration. D’où cette manie à se donner en spectacle et à s’échanger des noms d'oiseaux. Au diable la proposition de loi originale, vive la parole qui mettra k.o l’adversaire et suscitera le maximum de partages sur les plateformes. La pittoresque Mame Diarra Fam est l’incarnation parfaite de cette tendance. Elle conçoit l’exercice parlementaire comme un live sur TikTok : l’habillement, le discours, la mimique, les saillies, tout est pensé et calibré pour faire le buzz.
Le bal des faux-culs
Mais la député libérale a, au moins, l’excuse d’être parfois drôle et sympathique. Tout le contraire de ses collègues d’une “certaine” opposition pour reprendre cette nouvelle façon qu’ont certains leaders politiques de qualifier la presse qui commet le crime de lèse-majesté de les critiquer. Au Sénégal, l’opposition est divine et parée de toutes les auréoles de gloire, de courage et de vertu. La critiquer relève du blasphème et vous range parmi les chiens de garde du pouvoir, selon la formule des maîtres censeurs de l’époque. D’où la complaisance, la lâcheté, les contorsions, et les demi-mesures de beaucoup de commentateurs et de membres de la société civile à l’heure d’analyser le comportement inacceptable d’une “certaine” opposition lors de l’installation de la 14ème législature. Pourtant, il suffisait d’ouvrir les yeux, tout simplement, pour voir que Guy Marius Sagna, Barthélémy Dias et quelques autres de leurs collègues, moins connus, ont été les principaux instigateurs de ce chaos indescriptible. En s’opposant contre tout bon sens à la présence des ministres dans l'hémicycle, ils ont pollué l’atmosphère dès le départ. Sans parler de leur comportement général : arrachage de micro, jets de bouteille, enveloppes déchirées, invectives. Comment s’étonner, dès lors, si le Maire de Dakar, un probable présidentiable, se comporte ainsi, que des élèves trouvent de bon goût de saccager leur lycée. On ne peut pas condamner fermement d’un côté et excuser de l’autre.
Dans ce désert général, la mesure, l’honnêteté de Pape Djibril et de Thierno Alassane Sall- que Barth a qualifié, hier de "soi-disant députés de l'opposition qui s'érigent en donneurs de leçons de morale ou en mannequin" - furent une bouffée d’oxygène. Je crains, hélas, que leurs voix modérées soient noyées dans le bruit et la fureur de leurs collègues.
23 Commentaires
Coucou
En Septembre, 2022 (10:42 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (10:46 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (10:53 AM)Dégoûté Et Triste
En Septembre, 2022 (11:12 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (11:37 AM)Pourquoi les gens sont devenus pereux de dénoncer alors que l'avenir du pays est en jeu. Oui dénoncer par tous les moyens que vous avez : compte facebook, statut watsapp dans les cars rapides, les ndiaga ndiaye....Dites haut et forts que ces gens se sont mal comportés quelque soit leur combat. Ils sont maintenant dans le lieu dédié pour faire preuve de la force de leurs argumentaires. Celui qui ne peut convaincre son frère sénégalais député comme lui par les arguments pourra t-il le faire dans des assemblées comme l'ONU, L'union Africaine ect.... Est ce que le modèle de gouvernance du sénégal de demain sera de BOUDER et sortir les MUSCLES à chaque qu'une situation nous est défavorbale. Donnons l'exemple à nos enfants...
N'ayez PLUS peur de vous faire insulter c'est de notre pays qu'il s'agit. Nous sommes en train dangereusement de franchir la ligne rouge et je vois que l'écrasante majortié, éduquée et cultivée des sénégalais sont intimidés par une minorité de racailles. Cette minortié est très forte en manipulation et menaces. Mais ne nous laissons pas faire !
J'ai profondément mal pour ce pays. Je quitte la banlieue tous les jours pour aller au travail et on peut constater tout le chemin comment les sénégalais prennent aux sérieux l'éducation de leurs enfants...tu peux voir comment même des bébés de 5 ans sont en tenue d'école. Je ne parle pas des universités.
Franchement est ce que Mame Diarra Fam, Ameth Aïdara et Bara Dolli sont l'image de tous les efforts que nous mettons dans l'éducation de nos enfants. Est ce que quelqu'un voudrait que son fils ou sa fille se comporte comme l'a fait publiquement Guy Marius Sagna et Barth?
Je ne suis pas de l'APR mais ma conviction est que nous sommes en train de donner des moyens légaux à des personnes qui ne savent pas et ne mesure pas la portée de leur mandat.
Yewwou Diotna
Reply_author
En Septembre, 2022 (11:51 AM)Respecte Dash Et Cie !
En Septembre, 2022 (13:15 PM)Je Ne Suis Pas étonné
En Septembre, 2022 (13:38 PM)Mdr
En Septembre, 2022 (14:10 PM)Sy
En Septembre, 2022 (15:06 PM)Reply_authordof
En Septembre, 2022 (15:38 PM)Clovis
En Septembre, 2022 (10:42 AM)Mdr
En Septembre, 2022 (14:13 PM)Voila la verite
Reply_author
En Septembre, 2022 (10:59 AM)Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2022 (11:23 AM)X
En Septembre, 2022 (11:23 AM)Leppaye Bakhe
En Septembre, 2022 (11:39 AM)Mor
En Septembre, 2022 (12:07 PM)Yero Sow
En Septembre, 2022 (12:11 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (12:35 PM)Mo
En Septembre, 2022 (12:33 PM)DIEU est juste
Le prophete PSL disait " Que les dirigeant sont à l'image de leur peuple.
Que voulez vous de plus nous sommes la sociéte et nous avons tous une part de responsabilité.
Les chroniqeurs je m'adresse à vous
Quand est ce que vous allez proposer des chroniques de solutions par rappport à plusieurs sujets:
Les inondations; la hausse des prix; le probleme de la cimenterie; le chomage; l'agriculture
Chronique politicienne par gnokhor par doudou par pathé par toto tape pathé ne nous interesse pas.
Bayilaine literrature bi aye naboudashisation on vous attends sur des sujets importants.
Bayilaine saine khel yi ngaine di gnopatti
Erreur & Confusion
En Septembre, 2022 (13:04 PM)C'est pourquoi, les jeunes comme Birame Souley Diop et Bara Gaye ont la responsabilité de sauver leur YAW. Il n'ya plus d'espoir avec leurs ainés. Or ces deux jeunes apparaissent comme plein de talents. La jeunesse, c'est l'avenir, donc vous avez tout le temps d'apprendre et de vous construire. Donc écarter de vos rangs toutes les personnes souillées, manipulateurs, corrompues, etc....
Reply_author
En Septembre, 2022 (13:49 PM)Qui est à l'origine de ce vide juridique
Qui devrait creer un gouvenement depuis tres longtemps.
S'il l'avait fait on ne se retrouverait jamais dans cette situation.
Bayilaine Barth et GMS c'est mieux de lutter contre des principes respecter les lois
Et Farba ngom, bougazelli faux trafiquants de passeports nolaine di deff
Baaye
En Septembre, 2022 (14:06 PM)Rimka
En Septembre, 2022 (14:44 PM)Les Sénégalais ont votés pour avoir des cas à débattre, ils n'ont pas voté pour changer ils ont juste votés pour avoir de quoi polémiquer chaque jour.
Cette image reflete aux sénégalais, ni la niou mél politiciens ak population bi yeup nio yam
Con con con con con con con mom laniou déf. Chacun se croit plus intelligent que son prochain, personne n'en confiance en personne motakhite douniou diogué ci ay cas......
En tout cas il y'a deux choses quivent arriver au sénégal
soit réw mi day dokh ba faw
soit mou takk dieupéte
La classe politique n'est plus à la hauteur d'une classe politique
nio khamani saganeté, wakhanté lou niaw, yakaneté dér comme ay tiaga, à la fin rancune mo ame ci séne diganeté, dou gni gnoy wakhtané problémou deuk bi pour guéné lene ci. BOpp Sa BOpp ou poussal ma tokk mais développement Sénégal takhouléne diogue au contraire dévéloppement personnel. C'est honteux et c'est malheureux.
Attendons le retour de KARIM WADE quand méme lui, il est classe, diplomate, avec une expertise avarée, qu'il avait dirigé la terre et le ciel du Séngal sans bruit ni trompétte.
Indignation illégitime
Je m’étonne de l’indignation et de l’étonnement des Sénégalais devant le spectacle que nos honorables députés nous ont offert lors de l’installation de la XIVe législature. Nous sommes dans un système de démocratie représentative et les députés sont nos représentants et sont donc à l’image de ceux qu’ils représentent et qui les ont élus pour les représenter. Le spectacle de l’installation de la XIVe législature est simplement ce que nous sommes devenus. Sur le plan politique, le Sénégal est passé à l’indépendance, du débat des agrégés avec Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop, Abdoulaye Wade, à Karim Xrum Xrax. Pour le Parlement, on est passé des aristocrates sur le plan intellectuel comme Fara Ndiaye du Pds, Abdourahim Agne du Ps, Ousmane Ngom du Pds, Djibo Ka de l’Urd, aux gladiateurs et insulteurs. La Société civile qui, heureusement, était entrée par effraction dans le débat public, dans la marche vers la première alternance 2000 et avait beaucoup contribué à l’éveil de la conscience citoyenne, est devenue aujourd’hui un repaire de rentiers de la tension.
On est passé de Mame Adama Guèye et ses jurys citoyens pour auditer les candidats à la Présidentielle et créer ainsi le débat, à l’inquisition du «Professeur» Cheikhou Oumar Diagne et à l’ignominie permanente de la double peine que les médias imposent à la famille du juge Babacar Sèye avec la présence médiatique de Clédor Sène. Ce monsieur, condamné pour le meurtre d’un juge constitutionnel, n’a pas sa place dans le débat public. L’image de Guy Marius Sagna, debout sur les tables de l’Hémicycle, illustre ce que le Sénégal de Senghor et Me Lamine Guèye est devenu. Ce n’est pas un problème de règlement intérieur ni de civisme, mais un simple problème d’éducation.
Nous sommes loin du Parlement britannique où une simple table sépare depuis des siècles, le Premier ministre du chef de l’opposition, ou du Congrès américain où, lors de l’assaut sur le Capitole, les furies sont venues de l’extérieur. Ce que nous avons vu hier à l’Assemblée est le reflet de ce que le Sénégal est devenu sur le plan politique, mais aussi sur le plan intellectuel. C’est pourquoi j’avais dit dans ces colonnes il y a quelques mois, que la grosse polémique intellectuelle entre le philosophe Souleymane Bachir Diagne et l’écrivain Boubacar Boris Diop était comme des vestiges d’un Sénégal qui n’existe plus, comme les ruines du Parthénon ou du Colisée qui témoignent de la grandeur de la Grèce et de la Rome antique.
Le spectacle de l’Assemblée nationale se joue de façon quotidienne dans la circulation, surtout au niveau des ronds-points, devenus de véritables labos de sociologie de l’incivisme. Le débat est l’âme de la démocratie. Au Sénégal, le débat n’est pas pauvre. Il n’existe presque pas. S’il existait, on en poserait un sur Guy Marius Sagna qui demandait le 13 mars 2012 sur sa page Facebook, «un référendum d’autodétermination de la Casamance avec l’accord du Mfdc». La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens, nous dit Clausewitz. La politique de profanation et de désacralisation de l’Etat et de nos institutions n’est rien d’autre que la continuation de la guerre du Mfdc par d’autres moyens politiques.
La XIVème législature tient déjà ses promesses. C’est déjà une Assemblée de rupture car c’est la première fois qu’un député se met debout sur la table et c’est aussi la première fois, ou l’une des rares fois, que les Forces de l’ordre interviennent dans l’Hémicycle depuis les évènements de 1962. «Le militant agissant comme député en votant dans un sens ou un autre, engage, au-delà du parti, la Nation tout entière… Le parti est une fraction du pays, il n’a autorité et juridiction que sur ses militants, tandis que les députés Ups et d’autres, en votant dans un sens ou un autre, engagent l’ensemble du pays.» Ainsi parlait, le 26 février 1963, le président Lamine Guèye devant le juge d’instruction comme témoin, comme le rapporte Ousmane Camara dans son livre Mémoires d’un juge africain.
Dans les années 1960, la fragilité de nos institutions a été compensée par la grandeur des hommes politiques qui voulaient hisser le Sénégal à leur niveau, alors qu’aujourd’hui, des institutions très solides compensent le manque de relief des acteurs. L’exception sénégalaise a été possible grâce à des hommes exceptionnels comme Senghor, Wade, Cheikh Anta Diop, Me Lamine Guèye, qui n’auraient jamais imaginé que le débat descendrait au niveau de Karim Xrum Xrax ou Kounkandé, car de leur temps, il y avait une frontière entre le marbre du Sénat et la poussière du Colisée.
Yoro Dia
yoro.dia@lequotidien.sn
On aura beaucoup de candidats en 2024 et on trouvera un remplacant au deuxieme tour, juste comme Macky Sall a ete choisi au deuxieme tour. Macky Sall sera bien au dessous des 50% au pemier tour parce que son temps est fini. On choisir un candidate contre qui qui va gagner au deuxieme tour.
Tout peut changer si Macky decide de ne pas briguer un 3eme mandat. Peut etre il y a un candidat de BBY qui peut etre choisi pas les Senegalais....Juste pas Macky Sall qui a deja fait ses deux mandats. Le Semegal n'acceptera plus 3 mandats de qui que ca soit et le comportement des depute de l;oppisitio ne changera pas ca.
Reply_author
En Septembre, 2022 (15:05 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (15:20 PM)L'opposition est vaste. Tous les Senegalais sont des opposants. Je suis un opponent. Tu es un opponent. On trouvera quelqu'un qui peut diriger le pays. Peut etre il/elle ne sera meme pas parmi les noms qu'on connait. Peut etre on a besoin d'un non politician pour diriger le pays. On verra parmi ceux qui vont aller au deuxieme tour.
Macky Sall a eu ses 2 mandats et c'est fini, Le Senegal n'est pas la Cote D'Ivoire. Macky n'a jamais ete aime comme A Wade et meme lui a ete renvoye...
Participer à la Discussion