C’est n’est pas la première fois que le président Macky Sall s’adresse à la presse internationale, à des médias étrangers pour parler des affaires intérieures et internes au Sénégal. Depuis son accession au pouvoir, en dehors d’un entretien qu’il a accordé à plusieurs organes de presse nationale réunis à Kaffrine en avril 2015, le successeur d’Abdoulaye Wade s’exprime en exclusivité sur des chaines étrangères. La dernière en date, une entrevue à la chaîne étrangère France 24 pour parler de la menace terroriste dans la sous-région mais également de la condamnation de Karim Wade et Khalifa Sall par la justice sénégalaise, sous son magistère.
Au-delà des questions de fond soulevées dans l’entretien en question, à savoir les réponses maladroites aux interrogations relatives à l’entêtement de l’Etat du Sénégal devant des décisions ou avis rendus par des experts indépendants, des juridictions supranationales auxquelles le pays de la téranga est lié par des conventions, il y a de quoi s’inquiéter quant à l’évocation par le président Macky Sall d’une grâce présidentielle hypothétique concernant ces célèbres détenus, Karim et Khalifa, lesquelles grâces ne pourraient intervenir qu’en cas d’un hypothétique second mandat selon les termes même du chef de l’Etat. Un chantage manifeste ? Ici, ce qui choque, c’est le fait d’ignorer voire de traiter par le mépris toute décision issue des instances comme la Cour de justice de la Cedeao ou le Comité des droits de l’homme de l’Onu qui ont sévèrement critiqué l’Etat dans Sénégal dans la manière de dérouler ses procès aux manquements multiples, qui ne respectent pas les droits de la défense, selon ces mêmes instances. Réfractaire à la critique, le président Sall gagnerait à se remettre en question, à faire preuve d'humilité et de lucidité, et à prendre acte des avis extérieurs car ne détenant pas à lui seul le monopole de la vérité.
A l’heure où le tintamarre porte sur les cartes d’identité de la Cedeao, toute décision émanant d’un organe afférent à cette instance sous régionale ne devrait faire l’objet d’aucune contestation de la part de l’Etat du Sénégal.
Est-il le lieu de relever, pour parler de la communication présidentielle, la persistance dans le choix de médias étrangers comme CCTV, Radio Chine internationale, Jeune Afrique et France 24 notamment, lequel remet en question la fibre supposée nationale que l’on pourrait prêter au président Macky Sall. En 2016, pour faire le bilan de ses 4 ans à la tête de l’Etat, c’est au magazine Jeune Afrique qu’il se confie. En décembre de la même année à la veille de sa visite en France, France 24. La même chaîne qui lui sert de tribune ce mois de novembre courant, pour parler de politique interne. Ce fait jadis reproché à Abdoulaye Wade semble devenir la règle chez son successeur dont l’attitude pourrait être assimilée à du mépris pour la presse et les médias nationaux.
Enfin, respecter la presse de son pays, c’est aussi lui faire confiance et la mettre en avant, mais surtout éviter de l’installer dans la propagande permanente pour le cas des médias d’Etat notamment. Mais pour un président qui relègue en arrière-plan le secteur privé national de son pays dans l’attribution des marchés publics, c’est logique. Chez Macky, quand c’est important, ce n’est pas dans la presse nationale, mais dans les médias étrangers. Jusqu’à quand ?
25 Commentaires
Checky
En Novembre, 2018 (15:19 PM)BIENTOT 2019
ET JE JURE QU'IL VA DEGAGER
Anonyme
En Novembre, 2018 (15:20 PM)La désinformation a ses limites.
Anonyme
En Novembre, 2018 (15:23 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (15:26 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (15:38 PM)Le "chroniqueur" pense t-il vraiment faire illusion de ses prétentions, de sa manipulation ou même de son assourdissant anonymat?
Anonyme
En Novembre, 2018 (15:41 PM)La LGV, pour une distance de 400 km reliant Tanger à Casablanca et une vitesse de 320 km/h, a elle coûté 1400 milliards de F CFA.
Le TGV nigérian, construit sur les mêmes normes techniques que notre TER coûte 552 milliards pour une distance de 187 km reliant la
capitale Abuja à la ville de Kaduna.
Anonyme
En Novembre, 2018 (15:43 PM)Bougnou réppé ba diokhaat ko bénéné mandat,dinegnou nekk esclaves ci souniou deukk ndakh dafay diokhé lifi dess yepp.
Anonyme
En Novembre, 2018 (15:48 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:01 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:02 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:06 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:16 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:41 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:44 PM)TRAIN EXPRESS RÉGIONAL EN SIX POINTS
Au moment où pour la ligne fret de marchandises, le Sénégal et le Mali ont presque fini de mobiliser des ressources pour la société DBF DAKAR BAMAKO FERROVIAIRE avec les partenaires pour la relance rapide du rail sur les plus de 1500 km, le TER avec le logo du PSE début8era ses phases d’essai dynamiques s’il plait à Dieu en janvier 2019 au Sénégal.
Auparavant, il s’agira d’assembler les bogies et les voitures à partir de l’aire de maintenance de Colobane à Dakar.
SIX QUESTIONS SONT IMPORTANTES pour éviter les amalgames et autres désinformations.
1- QUEL EST L’IMPACT DU TER ?
• 45 mn pour arriver à Diamniadio à une vitesse de 160 km/h
• 14 gares desservies dans toutes les zones entre Dakar et Diamniadio
• 115 000 passagers par jour
• Gain en efficacité et en efficience dans les déplacements et au plan économique.
2- Y A-T-IL EU APPEL D’OFFRES SUR LE TER ?
• Oui
• 65 entreprises de 19 nationalités dont 20 sénégalaises avaient participé à l’appel d’offres.
3- QUELLE PART POUR LES ENTREPRISES SENEGALAISES DANS LE TER ?
• Quatre grandes entreprises sénégalaises participent dans le cadre de Consortiums aux travaux de mise en place du TER
• CSE
• GETRAN
• CDE
• EIFFAGE SENEGAL
• Sans compter DES PME locales
• plus important, les travaux sur le tronçon Dakar-Diamniadio sont faits pour l’essentiel par des ouvriers, techniciens et ingénieurs Sénégalais qui certainement ont beaucoup appris avec cette première dans notre pays.
4- QUELS SONT LES LOTS DES MARCHÉS DU TER ?
• Le lot le plus important de 330 milliards (INFRASTRUCTURES) est confié au consortium composé de CSE du Sénégal, de Eiffage Sénégal et de Yapi Merkezi de la Turquie.
• Le lot 2 est attribué au groupement ENGIE INEO/THALES concerne le système, l’intelligence et l’électronique
• Le troisième lot est attribué au groupement CDE/NGE/TSO/CIM
et concerne le ripage de la voie
• Le lot 4 est constitué des 14 gares qui seront desservies par le train. Ce lot est attribué à des entreprises sénégalaises
• Le lot 5 concerne le matériel roulant de 15 trains avec Alstom entreprise française.
5- QUEL EST LE COÛT COMPARATIF DU TER ?
• Coût du TER 568 milliards FCFA en hors taxes dont 45 milliards pour la libération des emprises
• Ceux qui comparent le TER sénégalais avec le TGV du Nigéria font de l’amalgame
• Le TGV du Nigéria même avec 187 km est en voie unique, électrique, en rase campagne où il n y a pas beaucoup d’ouvrages. Ce TGV a une vitesse de 137km/h et n’est pas bimode.
• Le TER du Sénégal fait 160km/h sur deux voies de 55 km soit 110 km et est construit en pleine ville avec 14 gares et plusieurs ponts et passerelles
• Le TER qui est bimode électrique et diesel est largement plus moderne que le TGV du Nigéria.
6- FINANCEMENT DU TER ?
• Crédit à taux concessionnel de 2% sur plusieurs années (25ans)
• BID 197 milliards
•BAD 120 milliards
• France AFD 133 milliards
• Sénégal le reste soit environ 124 milliards
CONCLUSION
Le TER comme les autoroutes, les routes, les forages, les champs solaires, les ponts, les pistes rurales et autres programmes sociaux, sécuritaires et économiques du PR MACKY SALL nous hissent vers l’émergence.
Le PR MACKY travaille pour les générations actuelles et futures.
Anonyme
En Novembre, 2018 (18:00 PM)D.
En Novembre, 2018 (18:52 PM)A méditer.....
Anonyme
En Novembre, 2018 (19:25 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (19:25 PM)Doudou
En Novembre, 2018 (21:07 PM)Nous pensons que l article d abord nous parle d un constat:le président n echange pas beaucoup avec les journalistes sénégalais, il préfère ceux de l étranger plus particulièrement la France.
Ensuite il justifie ce fait par le manque de patriotisme du président. Allant jusqu'à le qualifier de complexe face aux français.
Peut être que l auteur crie son désaccord avec le président sur son choix .
Ou peut être aussi que l auteur veut tout juste nous (citoyens )mettre en mal avec notre président.Dans tous les cas toutes les paroles se valent donc pour nous c est l intention qui nous intéresse. Difficile mais possible si on se fige juste sur la rigueur de la logique.
De grâce et pour l amour de Dieu débattons sur des thèmes essentiels pour le devenir de notre nation.
D ailleurs contrairement au texte nous ne comptons pas sur les "journalistes"sénégalais pour réaliser ce besoin .
Parce que si la carence ne les résume pas le sensationnel complétera la corporation.
Aujourd'hui beaucoup de "journalistes "sénégalais collaborent avec les politiciens (peut être sans le savoir d où la carence desidees)sur cette stratégie de déstabilisation de nos institutions pour exister .
De mon point vue le président
n a point besoin de se justifier en les laissant en rade.
Loin de moi les idées partisanes.la république me suffit pour un Sénégal de paix et de prospérité.
Que Allah protège le Sénégal.
Rapha
En Novembre, 2018 (22:08 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (06:40 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (11:21 AM)Anonyme
En Mars, 2019 (22:03 PM)Anonyme
En Mars, 2019 (22:03 PM)il est incapable
avec Macky le Sénégal ne émergera jamais
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