Six, sept, huit, neuf…, et finalement onze morts ! Décidément, chaque jour, le Sénégal se réveille avec une tragédie qui devient à la longue banalisée. Les routes, censées être des artères de vie, se transforment en théâtre de mort. L’asphalte devient un cimetière ! Les accidents de la circulation, devenus monnaie courante, emportent chaque année des milliers de vies, plongeant des familles entières dans le deuil et la désolation. La série de chocs mortels, enregistrés ces derniers jours, remet sur la table cette problématique. Mais diantre que se passe-t-il réellement sur nos routes ?
Derrière les chiffres, des vies brisées. Selon les statistiques, plus de 500 morts sont dénombrés annuellement, et ce, sans compter les milliers de blessés souvent laissés à leur propre sort, marqués à vie par des traumatismes physiques et psychologiques. Mais ces chiffres, bien qu’alarmants, ne semblent plus faire sourciller grand monde, comme si le fatalisme avait pris racine dans la conscience collective.
Les causes de ces tragédies sont multiples et connues de tous : la vétusté des infrastructures routières, l’indiscipline notoire des conducteurs, et surtout, l’absence flagrante de contrôle et de sanctions. Il est révoltant de constater que sur de nombreux axes routiers, les panneaux de signalisation sont absents ou illisibles, les routes sont truffées de nids-de-poule, et les dispositifs de sécurité font cruellement défaut.
Les conducteurs, eux, ne sont pas en reste. Entre les excès de vitesse, les dépassements dangereux et l’état souvent déplorable des véhicules en circulation, il semble que chaque trajet sur les routes sénégalaises se transforme en une roulette russe. L’alcool au volant, l’usage du téléphone portable, et le non-respect des règles de base de la conduite sont des comportements qui n’ont rien de rares.
Pourtant, les contrôles routiers, quand ils existent, sont souvent laxistes ou purement formels, laissant libre cours à l’anarchie. Ce laxisme s’étend également à la justice. Combien de chauffeurs impliqués dans des accidents meurtriers sont réellement punis ? Très peu, pour ne pas dire aucun. Les procès, quand ils ont lieu, traînent en longueur et se soldent souvent par des sanctions dérisoires, ne faisant qu’amplifier le sentiment d’impunité.
Et que dire du rôle de l’État ? Bien que des campagnes de sensibilisation soient organisées sporadiquement, elles manquent cruellement d’impact. Il est urgent de mettre en place une véritable politique de sécurité routière, avec des mesures concrètes et applicables. La réhabilitation des routes, le renforcement des contrôles, l’éducation des conducteurs et l’application stricte des sanctions doivent devenir des priorités nationales.
Il est temps que le Sénégal prenne conscience de l’hécatombe qui se déroule sur ses routes. Ces accidents, loin d’être des fatalités, sont le résultat d’une accumulation de négligences, d’indulgence et d’irresponsabilité. En chaque victime de la route, c’est une famille qui est détruite, un rêve qui s’éteint. Il est encore possible de changer les choses, mais pour cela, il faut agir vite, et surtout, agir bien.
Le Sénégal mérite mieux que d’être un pays où la route tue plus que la maladie. Pour que chaque trajet ne soit plus un voyage sans retour, il est impératif que nous prenions nos responsabilités. Parce que derrière chaque accident, se cache une vie qui aurait pu être sauvée.
Derrière les chiffres, des vies brisées. Selon les statistiques, plus de 500 morts sont dénombrés annuellement, et ce, sans compter les milliers de blessés souvent laissés à leur propre sort, marqués à vie par des traumatismes physiques et psychologiques. Mais ces chiffres, bien qu’alarmants, ne semblent plus faire sourciller grand monde, comme si le fatalisme avait pris racine dans la conscience collective.
Les causes de ces tragédies sont multiples et connues de tous : la vétusté des infrastructures routières, l’indiscipline notoire des conducteurs, et surtout, l’absence flagrante de contrôle et de sanctions. Il est révoltant de constater que sur de nombreux axes routiers, les panneaux de signalisation sont absents ou illisibles, les routes sont truffées de nids-de-poule, et les dispositifs de sécurité font cruellement défaut.
Les conducteurs, eux, ne sont pas en reste. Entre les excès de vitesse, les dépassements dangereux et l’état souvent déplorable des véhicules en circulation, il semble que chaque trajet sur les routes sénégalaises se transforme en une roulette russe. L’alcool au volant, l’usage du téléphone portable, et le non-respect des règles de base de la conduite sont des comportements qui n’ont rien de rares.
Pourtant, les contrôles routiers, quand ils existent, sont souvent laxistes ou purement formels, laissant libre cours à l’anarchie. Ce laxisme s’étend également à la justice. Combien de chauffeurs impliqués dans des accidents meurtriers sont réellement punis ? Très peu, pour ne pas dire aucun. Les procès, quand ils ont lieu, traînent en longueur et se soldent souvent par des sanctions dérisoires, ne faisant qu’amplifier le sentiment d’impunité.
Et que dire du rôle de l’État ? Bien que des campagnes de sensibilisation soient organisées sporadiquement, elles manquent cruellement d’impact. Il est urgent de mettre en place une véritable politique de sécurité routière, avec des mesures concrètes et applicables. La réhabilitation des routes, le renforcement des contrôles, l’éducation des conducteurs et l’application stricte des sanctions doivent devenir des priorités nationales.
Il est temps que le Sénégal prenne conscience de l’hécatombe qui se déroule sur ses routes. Ces accidents, loin d’être des fatalités, sont le résultat d’une accumulation de négligences, d’indulgence et d’irresponsabilité. En chaque victime de la route, c’est une famille qui est détruite, un rêve qui s’éteint. Il est encore possible de changer les choses, mais pour cela, il faut agir vite, et surtout, agir bien.
Le Sénégal mérite mieux que d’être un pays où la route tue plus que la maladie. Pour que chaque trajet ne soit plus un voyage sans retour, il est impératif que nous prenions nos responsabilités. Parce que derrière chaque accident, se cache une vie qui aurait pu être sauvée.
7 Commentaires
Teuss
En Août, 2024 (09:48 AM)Opération " Dragons Bleus"
En Août, 2024 (13:39 PM)Xyz
En Août, 2024 (09:51 AM)Moussa
En Août, 2024 (09:53 AM)Les véhicules de transports sont vétustes plus de 50 ans d âge cas dès car clandos au rond point Liberte 6
La majeur partie des chauffeurs de transport sont des drogues et des alcooliques
Y’a aussi l usage du téléphone au volant
Il faut absolument assainir le milieu du transport
Nous en appelons à la responsabilité du président de la république et du PM
Des mesures urgentes doivent être prises dans sens
La voie secondaire BRT de Liberte 6 est entrain d être transformé en Cimetiere d épaves de véhicules par les cars clandos qui abandonnent tous les cars en panne sur la voie publique au rond point Liberte 6
Nous nous demandons où sont le préfet et le maire de Liberte 6
Le phénomène est entrain de prendre de l ampleur avec des motocyclistes qui agressent les citoyens
Les gens ne sont plus en sécurité au rond point Liberte 6
Izo
En Août, 2024 (10:02 AM)Hé!
En Août, 2024 (15:20 PM)Participer à la Discussion