À l'approche des élections législatives du 17 novembre, le parti Pastef/Les patriotes (Pastef) fait face à des tensions internes qui pourraient entraver sa dynamique électorale. Les investitures, tant attendues, s'avèrent être un véritable champ de bataille pour les ambitions personnelles. Dans des localités comme Ziguinchor, pas moins de 87 membres du parti ont exprimé leur volonté de se porter candidats. Une situation similaire se dessine à Touba, où plusieurs dizaines de postulants se bousculent pour obtenir l'approbation de la direction.
Cette effervescence, bien qu’indicative d’un certain engouement, révèle aussi un problème crucial pour Ousmane Sonko et son équipe. En effet, avec un nombre de candidats aussi élevé, il est évident que beaucoup resteront sur le carreau. La promesse de représenter les intérêts de la jeunesse et des militants actifs pourrait rapidement se transformer en désillusion, si les investitures ne sont pas perçues comme justes et transparentes.
Pour Sonko, cette situation représente un véritable casse-tête. D’une part, il doit naviguer entre les aspirations légitimes de ses membres et, d’autre part, la nécessité de maintenir l’unité du parti. La gestion des ambitions individuelles dans un contexte de compétition pourrait exacerber les frustrations et, par conséquent, miner la cohésion de Pastef.
Au-delà des tensions internes, le contexte politique est également complexe. La jeunesse, moteur du mouvement, attend des résultats concrets. Ils voient ces élections non seulement comme une opportunité d’accéder à des postes de pouvoir, mais aussi comme une plateforme pour réaliser les changements escomptés. L’inquiétude est palpable : si les attentes ne sont pas satisfaites, la fidélité à Pastef pourrait en pâtir. Les militants qui se sentent ignorés ou sous-estimés risquent de se détourner, surtout dans un paysage politique où d'autres partis, même s'ils sont "système", sont également à l'affût pour séduire ce précieux électorat.
En définitive, Ousmane Sonko doit non seulement gérer les ambitions des siens, mais aussi veiller à ne pas créer des divisions au sein de son propre camp. L’enjeu est de taille : l’avenir du parti, sa capacité à mobiliser et à conserver l’adhésion des jeunes électeurs, repose sur la manière dont ces défis seront relevés. La gestion des frustrations internes sera cruciale pour transformer l’engouement initial en succès électoral.
10 Commentaires
Bientôt.
Na kounëk dëf li nga warra dëf
Rêw mi Jieum Kanam
Piu
En Septembre, 2024 (12:41 PM)Senegalrekk
En Septembre, 2024 (13:07 PM)Nianthio
En Septembre, 2024 (13:12 PM)Tout est mensonges. La 1ere sortie de sonko à démasqué ses tares. Il paniquait, esquivait les questions. Il suffit de regarder l'expression facile de sonko pour savoir qu'il mentait. On est gêné quand on ment
Dakar
En Septembre, 2024 (15:10 PM)trafiker affaire yi di diay doler wa grand yoff mak bou niak diom mou ngui nonou, sokhor aigri di doul
lobby yi di wakh mairie de dakar melni amna competence djiter dakar, khamoul touss nioune dakar inchalla kou am xamxam laniou kay diokh, kou rafett khol di yatal kholam kou wakh mou saga khoulo di diay reuy lamigne ak niawayam makhala lou nek si khol feign si kanam, khol bou nioul kanam bou nioul niaw
Reply_author
En Septembre, 2024 (15:42 PM)Moi j'aime Diomaye mais à cause des mensonges de Sonko je ne vais plus voter Pasteef parce que Sonko ne respecte pas les sénégalais.
Sostef
En Septembre, 2024 (18:29 PM)Participer à la Discussion