En 2016 était découvert l'Illacme tobini, une espèce de mille-pattes dotée de 414 pattes et de 4 pénis. Elle est en revanche dépourvue d'yeux.
Si cette découverte a maintenant plusieurs années, la remettre en lumière aura au moins un mérite : celui de rappeler qu’un mille-pattes, contrairement à ce que son nom indique, n’est pas un animal aussi conséquemment pourvu. En 2016, les biologistes Bill Shear et Paul Marek découvraient ainsi l’illacme tobini en Californie, à l’intérieur d’une grotte du parc national de Sequoia, lui-même situé dans les environs des montagnes de la Sierra Nevada.
L’illacme tobini, un mille-pattes aveugle cousin de l’illacme plenipes
Le détail du nombre de pattes de l’illacme tobini n’est pas forcément le plus intéressant, puisqu’il est commun que les mille-pattes disposent de plusieurs centaines de pattes. On pourra cependant souligner qu’avec 414 pattes, l’illacme tobini figure en bas de liste comparé à d’autres espèces de mille-pattes. En revanche, il apparaît plus singulier de remarquer quatre pénis et 200 glandes venimeuses sur ce mille-pattes, qui n’a par ailleurs aucun œil. Les biologistes à l’origine de la découverte avaient indiqué que l’illacme tobini était le “cousin évolutif” de l’illacme plenipes, affichant quant à lui 750 pattes au compteur.
“Nous pouvons prévenir l’extinction anonyme”
Par voie de communiqué partiellement rapporté par le blog IFLScience, Paul Marek, professeur adjoint au département d’entomologie de Virginia Tech, s’était étonné de la facilité avec laquelle la nouvelle espèce avait été découverte : “Je n’aurais jamais pensé qu’une deuxième espèce de l’animal le plus haut sur pattes de la planète serait découverte dans une grotte située à 240 kilomètres de là”. Le document mentionnait que cette avancée avait renforcé l’idée qu’“en explorant notre monde et en documentant la biodiversité de cette planète, nous pouvons prévenir l’extinction anonyme, un processus dans lequel une espèce disparaît avant que nous connaissions son rôle dans l’écosystème, son bénéfice potentiel pour l’humanité ou sa beauté.”
Par voie de communiqué partiellement rapporté par le blog IFLScience, Paul Marek, professeur adjoint au département d’entomologie de Virginia Tech, s’était étonné de la facilité avec laquelle la nouvelle espèce avait été découverte : “Je n’aurais jamais pensé qu’une deuxième espèce de l’animal le plus haut sur pattes de la planète serait découverte dans une grotte située à 240 kilomètres de là”. Le document mentionnait que cette avancée avait renforcé l’idée qu’“en explorant notre monde et en documentant la biodiversité de cette planète, nous pouvons prévenir l’extinction anonyme, un processus dans lequel une espèce disparaît avant que nous connaissions son rôle dans l’écosystème, son bénéfice potentiel pour l’humanité ou sa beauté.”
1 Commentaires
Participer à la Discussion