L’approche des fêtes de Korité reste une véritable période de traite pour les jeunes filles. Taxées de « mbaraneuses », ces filles trouvent des astuces pour se faire financer. « L’argent de l’homme amoureux est destiné à la femme qu’il aime », dit-on. Mais, l’amoureux ne se plierait pas en ces jours de fête aux caprices de sa « meuf ». Certaines femmes précisent que les hommes doux et généreux « gorr you talli yi », « xalei you parei yi » existent toujours. Mais, les hommes, constate-t-on, ne succombent plus aussi facilement à la technique des « mbaraneuses ». Décryptage !
Et, pour contrer la ruse de la gent féminine, certains ne lésinent pas sur les moyens. Tandis que d’autres, mettant leur téléphone en mode « avion », se font rares, ou même restent sur le-qui-vive, prêts à signer le pacte de rupture. Juste, le temps des préparatifs de la Korité, la relation risque de voler en fumer pour refus de remplir une obligation financière auprès des « croqueuses de diamant ».
La pomme de discorde
Plus question d’assumer la finance pour l’artillerie de la Korité. Ainsi, les téléphone portables sont éteints, les relations deviennent tendues, la communication en « stand by». Dans cette configuration, la relation risque de voler en fumer, le temps des préparatifs de la Korité. « Tout ce que les femmes dépensent, viennent souvent des poches des hommes responsables. Dans un couple, c’est la complémentarité. Chacun se donne le moyen de satisfaire son prochain. Et, tout se prépare durant la relation amoureuse qui a souvent pour fin un mariage, union pour la vie », théorise Ndèye Khady Niang, une coquette qui croque apparemment la vie à pleine dents.
A peine 26 ans, Ndèye Khady semble disposer d’une expertise dans le domaine sentimental. Ce cœur à prendre précise que durant ce stage de la vie, « le couple doit apprendre à se connaître et à gérer les situations aussi difficiles soient-elles ». Hélas! Regrette-t-elle, certains hommes ont démissionné de leur rôle depuis belle lurette.
Les Sénégalais fêtards dans l’âme retrouvent l’ambiance des beaux jours à quelques jours de la clôture du jeûne. Les préparatifs battent leur plein au niveau des marchés, chez les tailleurs ou même chez les vendeurs de poulets. La présence la plus remarquée est celle des femmes au marché. Cette ambiance de fête regorge des travers. Certains filles astucieuses, profitent de la circonstance pour soutirer quelques sous à leur « ti cœur ». Mais, ces derniers loin d’être des natifs de la dernière pluie, refusent de donner des « dessous de tables » aussi facilement.
1 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2018 (09:51 AM)les niafous sont complexés de ouf avec leur perruques puantes et leur cremes eclaircissantes cancerigenes elles ont un complexe d'inferiorité vis a vis des femmes blanches c'est pourquoi elle veulent les ressembler
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