Larguée par l'homme de sa vie, Jeanne sort avec des amies un soir et se remet en selle avec non pas un, mais deux mecs.
Les propos de cette histoire ont été recueillis par la journaliste Heéloîse Goy et retranscrits à la première personne. Mieux qu'un scénario de film olé olé, cette nuit torridissime a dépassé de loin le plus érotique de tous mes rêves. Pourtant, Dieu sait que ce n'était pas gagné. Trois mois avant cette fameuse soirée, après huit ans d'idylle, Thibaut était parti du jour au lendemain. En quelques heures, l'ex-homme de ma vie avait claqué la porte pour une blonde rencontrée lors du dernier séminaire de notre entreprise de grande distribution.
Son grief principal ? Mon manque de créativité et d'appétit sexuel. Le cœur en miettes, la tablette de chocolat en main, Netflix en boucle, les semaines qui ont suivi ont été les pires de ma vie. Après que j'ai dévoré des dizaines de pots de glace sur le canapé, mes amies se sont inquiétées. "Ça suffit, Jeanne!, s'est écriée Elsa. Faut te bouger! Tu ne vas pas te laisser mourir pour un crétin. Le monde est peuplé de mecs sexy."
Ne tenant aucun compte de mes protestations, elle a empoigné son téléphone et passé un certain nombre de coups de fil pour me "préparer à revenir sur le marché", comme elle disait. Après un samedi passé chez l'esthéticienne, la manucure et le coiffeur, j'ai accepté de retrouver mes amies pour une soirée.
Leurs exigences? Interdiction formelle de prononcer un mot sur Thibaut, tenue sexy de rigueur et pas de couvre-feu avant cinq heures du matin. En entrant dans la boîte de nuit parisienne que je fréquentais avant de connaître Thibaut, j'ai retrouvé avec plaisir le poids des regards masculins. À ce moment-là, je n'avais pourtant aucune envie de flirter avec des inconnus. Sortir, oui, séduire, non. C'est du moins ce que je croyais.
Un sourire ravageur
Vers une heure du matin, en sortant fumer une cigarette, un peu pompette, j'ai bousculé un homme et renversé mon verre sur lui. Atrocement gênée, j'ai mis un moment avant de relever les yeux et de m'apercevoir qu'il me regardait avec un sourire ravageur. Des boucles brunes, un regard émeraude et une bouche sensuelle, il avait le visage de Jon Kortajarena, le mannequin espagnol sur lequel je fantasmais depuis longtemps.
Mains moites, palpitations cardiaques, impression de flou... D'un coup, je me suis sentie aussi fébrile qu'avant mon premier baiser d'ado. On s'est regardés quelques secondes, puis il s'est penché vers moi et on s'est embrassés. Nos langues se sont entremêlées, tandis que nos mains dérivaient vite vers nos fesses respectives (fermes, les siennes, me suis-je dit en un éclair).
Sous le regard hilare d'Elsa, j'ai bredouillé qu'on y allait et j'ai sauté dans un taxi avec Arthur (oui, j'avais eu le temps entre deux pelles d'apprendre son nom). Tandis que nous montions les marches de son immeuble, en nous embrassant et en nous pelotant, mille questions fusaient: quel regard poserait-il sur mon corps? Son sexe serait-il minuscule ou gigantesque? Allais-je avoir mal? Cela faisait des années que je n'avais pas couché avec un autre homme que Thibaut. Reste que celui-ci avait été mis sur ma route et que je n'allais pas bouder mon plaisir.
Une fois la porte ouverte, Arthur a allumé. Prête à me jeter sur lui, j'ai d'abord cru à une hallucination. J'étais pourtant sûre de n'avoir bu que trois verres, mais un autre Arthur était devant moi, sur le canapé, un ordinateur sur les genoux. Arthur 1, lui, fermait la porte derrière moi. Je me suis pincée pour vérifier que je ne rêvais pas. Devant mon air ahuri, les deux Arthur se sont mis à rire.
Deux pour le prix d'un
"Jeanne, je te présente Victor, mon frère jumeau", a dit Arthur. Ouf, je n'étais pas folle. Victor était aussi séduisant que son frère. "Tu veux un verre ou tu préfères continuer ce qu'on a commencé?" Désarmée par le naturel dont Arthur faisait preuve devant son frère, j'ai d'abord hésité. Mais leur regard ne me trompait pas.
Ce soir-là, je pouvais en avoir deux pour le prix d'un! Je n'avais jamais couché avec plusieurs garçons en même temps. Alors avec des jumeaux. À vrai dire, je ne savais même pas que deux frères pouvaient avoir envie de se partager la même fille car, pour ma part, j'ai toujours eu du mal à partager quoi que ce soit (de ma poupée Barbie à mon pull préféré) avec ma sœur.
À peine le temps de réfléchir que j'étais embrassée par l'un dans le cou, par l'autre sur le ventre, puis sur le pubis. J'ai à mon tour ouvert la braguette d'Arthur, puis caressé les fesses de Victor. Ils ont fini de se déshabiller après m'avoir demandé si j'étais d'accord pour passer la nuit avec eux deux. Très vite, nous nous sommes retrouvés tous les trois debout à côté du canapé, moi, petite brune de 50 kilos presque perdue entre deux hommes identiques qui arboraient le même torse ferme, les mêmes jambes longues et musclées, la même pilosité brune, le même sexe imposant.
8 Commentaires
C Bien
En Septembre, 2018 (05:07 AM)Thierno Bordeaux
En Septembre, 2018 (07:36 AM)Vous êtes des groses merde, je ne pas m.en empêcher de le dire je suis désolé.
Anonyme
En Septembre, 2018 (08:00 AM)Notre société ne peut accepter de tels comportements.
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Anonyme
En Septembre, 2018 (09:13 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (11:38 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (12:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (12:09 PM)Beugeu-nieup
En Septembre, 2018 (14:45 PM)Participer à la Discussion