Pour le foncier, il a souligné que la majorité des paysans, notamment les femmes et les jeunes, ne peut pas accéder à la terre, en Afrique, pour y cultiver. Et, parlant du crédit, M. Ndongo a soutenu que le manque de financement des paysans constitue un frein à la modernisation de l’agriculture africaine.
Avant de préciser que cela est dû essentiellement aux risques liés à la fragilité du secteur. Un fait qui n’encourage pas les institutions financières à mettre la main à la poche pour les projets agricoles.
Aussi, le représentant résident de la Bad a évoqué le problème d’intrants et d’équipements agricoles. Et pour moderniser cette agriculture africaine, Mamadou Lamine Ndongo estime qu’il faut beaucoup de réformes et d’investissements dans le secteur de l’agriculture. Selon lui, la question agricole ne doit pas être seulement l’affaire des Etats mais de tous, notamment du secteur privé et l’ensemble des acteurs. En ce sens, il a rassuré que la Bad va accompagner les États et gouvernements, à travers des financements innovants, pour mettre un terme à la faim en Afrique.
Aussi, le représentant résident de la Bad a évoqué le problème d’intrants et d’équipements agricoles. Et pour moderniser cette agriculture africaine, Mamadou Lamine Ndongo estime qu’il faut beaucoup de réformes et d’investissements dans le secteur de l’agriculture. Selon lui, la question agricole ne doit pas être seulement l’affaire des Etats mais de tous, notamment du secteur privé et l’ensemble des acteurs. En ce sens, il a rassuré que la Bad va accompagner les États et gouvernements, à travers des financements innovants, pour mettre un terme à la faim en Afrique.
Selon M. Ndongo, cette conférence sur l’agriculture sera un grand moment de l’agriculture du continent africain car elle va traiter de toutes les questions liées à sa modernisation. Une rencontre qu’il considère comme étant l’affaire de tous les Africains. Parce qu’il s’agit, pour lui, d’un enjeu majeur qui permet pour l’africain de retrouver sa dignité, à travers l’agriculture.
Mamadou Lamine Ndongo faisait face aux journalistes, ce mardi 20 octobre, au siège de la Bad, pour porter à la connaissance du public l’importance de la conférence sur l’agriculture en Afrique qui se tiendra du 21 au 23 octobre, à Dakar.
Mamadou Lamine Ndongo faisait face aux journalistes, ce mardi 20 octobre, au siège de la Bad, pour porter à la connaissance du public l’importance de la conférence sur l’agriculture en Afrique qui se tiendra du 21 au 23 octobre, à Dakar.
6 Commentaires
Cheikhfal
En Octobre, 2015 (00:31 AM)AYONS LE COURAGE DE RETIRER LES TERRES DES GRANDS PROPRIETAIRES TERRIENS ET FAISONS UN REDISTRIBUTION SELON LES CHOIX DE POLITIQUE AGRICOLE !!! ARRETONS DE BRADER/LOUER NOS TERRES AUX INVESTISSEURS ETRANGERS !!! fFAISONS UNE VRAIE POLITIQUE PROTECTIONNISTE CAR C EST LA SEULE ISSUE POUR SAUVER NOS PRODUCTIONS.....LA BAD S ALIGNE SUR LE FMI/BANQUE MONDIALE....... C EST CERTAINEMENT PAS LA BAD QUI VA SAUVER NOTRE AGRICULTURE.....DE LA DEMAGOGIE PURE......
Anonyme
En Octobre, 2015 (00:45 AM)Je veux bien vous croire mais la realite est autre. Assez de propagande mercantiliste, vous n avez pas besoin d etre expert pour savoir pourquoi nos cultivateurs sont toujours perdant. Manque de moyens techniques et financiers. Demandez aux Etats de reacheter toutes les recoltes, d'interdire l importation des cereales et du lait.Donnez des prets agricoles aux paysans aux taux de 2%. Non la BAD is too bad for african farmers.
Sonio
En Octobre, 2015 (00:52 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (00:57 AM)Jadis, la Casamance était le jardin maraîcher du Sénégal, aujourd'hui un territoire en guérilla permanent, dans les autres régions les agriculteurs ne nourrissent même pas leurs familles, ce sont les laissés pour compte de l'état. Ils sont juste ressuscités pendant avant les élections ensuite on les oublie .
Loi Criminelle
En Octobre, 2015 (09:56 AM)Cette loi criminelle a dépossédé de leurs terres presque la totalité des agriculteurs de notre pays. D'autres pays africains ont connu ou connaissent des régimes fonciers similaires. Les conséquences ont été catastrophiques car du temps de la colonisation (seulement 2 ans avant) l'agriculture était correctement gérée. Le résultat: Des milliers de Sénégalais ne pouvant plus vivre de leurs terres ont migré vers l'Europe dans les années 1970-1990, des épisodes de famines ou de malnutrition sévère se sont multipliés, les agriculteurs Sénégalais sont parmi les plus pauvres du monde, et technologique notre agriculture a stagné. Le deuxième résultat a été la perte de confiance totale des populations rurales vis à vis des nouvelles autorités du Sénégal indépendant ce qui est dramatique pour la conscience civique et patriotique dans notre pays.
Anonyme
En Octobre, 2015 (11:16 AM)Participer à la Discussion