Le directeur de l’horticulture, Macoumba Diouf, a relevé mercredi à Mbir Ndao (région de Thiès) que le phosphatage par le compostage à base de bouse de vache utilisé par les producteurs leur donne ''de meilleurs rendements et une qualité des produits horticoles bio''.
''La fertilisation durable des sols avec l’engrais minéral raisonné et le compostage des sols protège la nappe phréatique qui se situe à seulement 12 mètres de profondeur'', a dit le Diouf.
Il intervenait lors de la visite de terrain effectuée par les responsables de l’Agence nationale des écovillages (ANEV), des partenaires de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), dans des projets pilotes de biodigesteurs, biogaz et des périmètres maraichers de la zones des Niayes.
Grâce au phosphatage, ‘’l’eau sera protégée de la pollution pour une bonne santé des populations’’, a souligné le docteur Diouf.
Le directeur de l’horticulture a promis d’accompagner les producteurs des localités de Mbir Ndao et de Kery, en leur accordant ''une importante dotation d’engrais'', avant de les inviter à en faire une utilisation judicieuse et raisonnée.
Le commandant Mame Mory Diagne, chef de division à l'ANEV, a souligné que l’installation de biodigesteurs et biogaz dans certaines concessions familiales et motopompes solaires dans les périmètres maraichères des écovillages de la zone des Niayes vise à assurer une sécurité alimentaire et énergétique durables aux populations rurales.
''Ce projet pilote financé par la coopération japonaise contribue fortement à la lutte contre les changements climatiques et la préservation de l’environnement, mais aussi donne une meilleure qualité de vie au profit des populations des villages centres du pays'', a-t-il relevé.
Le commandant Diagne a expliqué que ''le biodigesteur donne à la fois l’énergie biogaz pour la cuisson des repas et produit le compostage à base de bouse de vach, destiné à fertiliser les périmètres maraichers des producteurs''.
Il a indiqué que l’ANEV a un programme d’installation de 14.000 écovillages, au Sénégal, dont l’objectif est de permettre une bonne organisation du village et une bonne gestion de l’espace villageois.
Le président de la coopérative des producteurs de Mbir Ndao, Abdoulaye Guèye, a de son coté, magnifié le projet ANEV/JICA, qui selon lui, ''a permis de transformer de manière qualitative et rentable la production de la zone des Niayes''.
‘’Nous avons relevé à la hausse notre marge bénéficiaire grâce aux motopompes solaires de 585 watts, acquises à crédit pour un coût de 3 millions de francs, avec un taux d’intérêt de 5 pour cent. Elles nous donnent 30 m2 d’eau/ jour, pour l’arrosage par le goutte-à-goutte de nos plantes’’, a-t-il signalé.
3 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (23:53 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (09:18 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (09:21 AM)Participer à la Discussion