La Cour de cassation en Egypte a rejeté mardi, un appel interjeté par des procureurs de l’Etat qui s’opposaient à la libération des deux fils de Hosni Moubarak, Alaa et Gamal.
Les deux hommes ont été condamnés pour détournement de 125millions de livres égyptiennes (EGP) en se servant d’un budget présidentiel falsifié, lorsque leur père était au pouvoir.
Le Procureur général a accusé Hosni Moubarak d’avoir pris et facilité la prise illégale de fonds publics pendant qu’il était au pouvoir.
La défense des fils de l’ancien président était assurée par l’avocat Farid al-Deeb qui a plaidé qu’Alaa et Gamal avaient déjà passé la durée nécessaire de leurs peines en détention.
Il a ajouté que même si leur peine de prison avait dépassé la limite d’au moins six mois, elle n’avait pas été prise en compte par le procureur.
En octobre 2015, le tribunal pénal du Caire a accepté l’appel interjeté par Alaa et Gamal Moubarak contre le fait de purger une peine de trois ans dans des conditions trop dures, affirmant qu’ils avaient déjà passé le temps prescrit en prison et devraient donc être libérés.
L’accusation a contesté leur libération à la Cour de cassation estimant que la cour criminelle avait commis une erreur en ajoutant les périodes qu’Alaa et Gamal ont passées en prison dans le cadre d’autres poursuites.
Elle avait prétendu que l’erreur était en faveur des suspects qui n’avaient pas purgé la totalité de leur peine de prison.
Leur père Hosni a été renversé lors d’un soulèvement populaire connu sous le nom de Printemps arabe en 2011
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