Un témoignage poignant sur les défis de l'entrepreneuriat en Afrique après un retour d'Europe
Dans un témoignage émouvant partagé sur la chaîne YouTube "JaseNomade", une entrepreneuse révèle les obstacles rencontrés pendant 16 années de gestion d'une exploitation agricole au Cameroun. Ce récit offre un aperçu sans filtre des réalités du "retour au pays" pour les membres de la diaspora africaine.
Des défis majeurs
Le couple, initialement basé en Europe, a fait face à une série de difficultés:
- Gestion à distance problématique : La supervision à distance s'est révélée désastreuse, avec des gestionnaires peu scrupuleux détournant les ressources.
- Fraudes multiples : Découverte d'employés fantômes et revente illégale de fournitures agricoles aux exploitations voisines.
- Catastrophes naturelles : Un incendie provoqué par un voisin a dévasté leurs cultures de plantain, cacao et moringa.
- Difficultés culturelles : Les méthodes de management européennes se sont avérées inadaptées au contexte local.
Leçons apprises
Malgré ces revers, l'entrepreneuse partage des conseils précieux pour ceux qui envisagent un retour similaire :
- Tester son projet à petite échelle avant tout investissement majeur
- Étudier en profondeur le marché local
- S'adapter à la culture locale
- Faire preuve de patience
- Diversifier ses investissements
- Point crucial : Être physiquement présent pour superviser son entreprise
Les aspects positifs
L'entrepreneuse souligne néanmoins les avantages de la vie en Afrique :
- Un rythme de vie plus paisible
- Un fort sens de la communauté
- L'accès à une alimentation fraîche et naturelle
Bien que le couple n'ait pas encore atteint l'indépendance financière espérée après 16 ans d'efforts, leur expérience offre des enseignements précieux pour la diaspora africaine envisageant un retour aux sources. Leur témoignage souligne l'importance d'une préparation minutieuse et d'une présence active dans la gestion de projets entrepreneuriaux en Afrique.
7 Commentaires
Bathie
En Novembre, 2024 (13:45 PM)C'est comme si personne ne souhaite que les choses avancent. Pour le travailleur, l'essentiel c'est ce qu'il peut gagner de la ferme,son salaire, ses petits garçons sur les équipements, les ventes des récoltes et autres recels.
Il faut investir avec ses sous et petits à petits, mais avec un pret bancaire,ne maîtrisant pas les affaires et la soviete, tu encours un gros risque!
Les villages où investir sont à comprendre. Dans la plupart, les populations ne souhaitent pas que ta ferme soit un succès, tu peux galérer a y dénicher une main oeuvre, et si tu en trouve, le tarif est si élevé que tu préférerais des villageois d'autres villageois plus éloignés, mais mieux travailleurs!
La mentalité sénégalais n'est pas encore prête pour le sérieux dans le travail, la gestion sobre des deniers, le démarrage d'une activité des son idée ou ses débuts....pour le moment, le Sénégal si sais gérer ce qui rapporte déjà, et peut rapidement mettre en faillite cette première affaire qui ne lui appartient pas, pour aller vers une autre et remplir son CV, soit après avoir vole et déstabilisé la première affaire, ouvrir ses propres!!
Le Sénégal doit changer de paradigme envers et le travail mais encore la vie en société. Les vertus que nous ont laisse nos ailleurs CEDDO dont le NGOR, JOOM, FULA, FAYDA, YAAR, KERSA, JOOMB ...sont les seuls vraies et sont entrain d'être perdus et aucunes des religions d'Abraham, n'est capable de prôner ces valeurs qui font de l'Homme, un Homme!
Notre société va mal, et les Arabes ou Rome n'ont aucune valeur spirituelle ou morale qui remplaceront nos valeurs CEDDO que nous sommes en train de perdre!!
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En Novembre, 2024 (14:07 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (15:25 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (18:27 PM)Diaxlé
En Novembre, 2024 (16:01 PM)Citoyen
En Novembre, 2024 (16:08 PM)7 ans seulement que je suis en France et je pense comme toi. J'envisage le retour un jour et je sais que ce sera compliqué. Principal problème : passer d'un fonctionnement sans arnaque avec des gens fiables comme en France à un fonctionnement à l'Africaine. En France je sais que si j'embauche quelqu'un que je lui donne un budget et des objectifs avec prime, le budget sera justifié à l'euro près et les objectifs seront atteints sans même beaucoup de contrôle car il pensera long terme. L'employé français pensera à son CV, à sa carrière, à l'expérience accumulé, à ce qu'il pourra monnayer en cas de réussite soit en augmentation de salaire, soit pour une embauche dans une autre entreprise. La différence fondamentale est vraiment qu'en Afrique les gens pensent argent facile et apparence face aux amis, famille et presque jamais à construire à long terme. Ça impacte malheureusement le développement des pays. D'ailleurs même la politique et la gestion du pays fonctionne ainsi.
Bathie
En Novembre, 2024 (19:55 PM)Sais qu'il n'y a pas plus violent que l'Islam. Le jihad est une violence inscrite non pas par la société, qui peut la canaliser, mais par Allah lui même. Qu'aucun musulman ne peut contredire et ceci en tout temps et époque...la violence CEDDO que je approuve pas,reste une violence sociétale qui peut être modifiée, canalisée et adoucie par la société, elle même ou en relation avec d'autres!
Sais que l'Islam, n'a pas interdit l'esclavage...et l'esclavage du Noir même si ce dernier est musulman? Je reviens sur les valeurs CEDDO de NGOR, FULA, FAYDA, JOMB, GATHIEH, ETC que nous sommes en train de perdre et que ni Mohamad encore moins Jésus ne pourront remplacer...
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En Novembre, 2024 (21:07 PM)Participer à la Discussion