Le président ougandais Yoweri Museveni au siège de l'UA à Addis Abeba, le 17 janvier 2019.
Un étudiant de la prestigieuse université d'Harvard, aux États-Unis, affirme qu'il a déposé une requête auprès de la Haute Cour de l'Ouganda au sujet de la décision du président Yoweri Museveni de l'empêcher de voir ses mises à jour sur Twitter.
Hillary Innocent Taylor Seguya faisant valoir que cela constitue une atteinte à ses libertés protégées par la Constitution.
Il a également demandé un arrêt qui empêcherait deux autres hauts fonctionnaires de le bloquer sur le réseau social, en l'occurrence le porte-parole du gouvernement Ofwono Opondo et le policier Asan Kasingye.
M. Seguya, qui affirme que le président l'a bloqué le 30 juillet, affirme que cela a porté atteinte à sa liberté de pensée, de conscience et de conviction garantie par l'article 29 de la Constitution ougandaise.
En juillet, un tribunal américain a jugé que le président américain Donald Trump violait les lois sur la liberté d'expression en bloquant les critiques sur Twitter.
Les fonctionnaires qui utilisent des comptes sur les réseaux sociaux n'ont pas été autorisés à faire taire ceux qui n'étaient pas d'accord avec eux, a déclaré le juge.
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