L’organisation de l’État islamique a revendiqué mercredi l’attentat qui a visé la veille un bus de la sécurité présidentielle dans le centre de Tunis. L’attaque a fait au moins 12 morts.
Dans un communiqué diffusé mercredi 25 novembre par des comptes jihadistes sur les réseaux sociaux, l’organisation de l’État islamique (EI) a revendiqué l’attentat qui a frappé le veille un bus de la sécurité présidentielle en plein cœur de Tunis.
L’auteur de l’attaque est un Tunisien, identifié comme « Abou Abdallah al-Tounissi », qui, muni d’une ceinture d’explosifs, s’est introduit dans le véhicule et « s’est fait exploser », selon ce texte.
Douze agents de la garde présidentielle ont été tués mardi dans cet attentat et une treizième dépouille a été retrouvée sur les lieux. Il pourrait s’agir du cadavre de l’auteur de l’attaque, avait indiqué plus tôt dans la journée le ministre de la Santé tunisien.
Dans une allocution télévisée, le président Béji Caïd Essebsi avait annoncé mardi que l’état d’urgence était réinstauré sur l’ensemble du territoire. Celui-ci avait été levé début octobre, un peu plus de trois mois après l’attentat près de Sousse qui avait fait 38 morts le 26 juin.
Le chef de l’État a également proclamé un couvre-feu sur le Grand Tunis « à partir de 21 h et jusqu’à demain (mercredi) 5 h ». Cette mesure sera en vigueur « jusqu’à nouvel ordre », avait indiqué à l’AFP Moez Sinaoui.
Mur frontalier avec la Libye
La Tunisie avait déjà été la cible de deux attaques terroristes particulièrement meurtrières cette année, qui avaient visé le secteur touristique, l’un des piliers de l’économie nationale. En mars dernier, plusieurs individus ont tué 21 touristes au musée national du Bardo, à Tunis, et en juin, un tireur a abattu 38 étrangers sur une plage et dans un hôtel à Sousse. L’organisation de l’État islamique (EI), qui sévit en Irak et en Syrie, avait déjà revendiqué ces deux attaques.
Ce nouvel attentat intervient en plein festival international de cinéma – les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) – dans le centre de la capitale. Son directeur Ibrahim Letaïef a exprimé le souhait des organisateurs de poursuivre l’évènement mercredi.
La Tunisie compte des milliers de ressortissants combattant actuellement dans les rangs de groupes extrémistes en Irak, en Syrie et en Libye. Les autorités disent notamment pâtir de la situation en Libye voisine, où le chaos a permis l’émergence de l’EI. Elles ont entrepris la construction d’un mur frontalier d’environ 200 km, afin notamment de lutter contre la contrebande d’armes.
Jeune Afrique
Dans un communiqué diffusé mercredi 25 novembre par des comptes jihadistes sur les réseaux sociaux, l’organisation de l’État islamique (EI) a revendiqué l’attentat qui a frappé le veille un bus de la sécurité présidentielle en plein cœur de Tunis.
L’auteur de l’attaque est un Tunisien, identifié comme « Abou Abdallah al-Tounissi », qui, muni d’une ceinture d’explosifs, s’est introduit dans le véhicule et « s’est fait exploser », selon ce texte.
Douze agents de la garde présidentielle ont été tués mardi dans cet attentat et une treizième dépouille a été retrouvée sur les lieux. Il pourrait s’agir du cadavre de l’auteur de l’attaque, avait indiqué plus tôt dans la journée le ministre de la Santé tunisien.
Dans une allocution télévisée, le président Béji Caïd Essebsi avait annoncé mardi que l’état d’urgence était réinstauré sur l’ensemble du territoire. Celui-ci avait été levé début octobre, un peu plus de trois mois après l’attentat près de Sousse qui avait fait 38 morts le 26 juin.
Le chef de l’État a également proclamé un couvre-feu sur le Grand Tunis « à partir de 21 h et jusqu’à demain (mercredi) 5 h ». Cette mesure sera en vigueur « jusqu’à nouvel ordre », avait indiqué à l’AFP Moez Sinaoui.
Mur frontalier avec la Libye
La Tunisie avait déjà été la cible de deux attaques terroristes particulièrement meurtrières cette année, qui avaient visé le secteur touristique, l’un des piliers de l’économie nationale. En mars dernier, plusieurs individus ont tué 21 touristes au musée national du Bardo, à Tunis, et en juin, un tireur a abattu 38 étrangers sur une plage et dans un hôtel à Sousse. L’organisation de l’État islamique (EI), qui sévit en Irak et en Syrie, avait déjà revendiqué ces deux attaques.
Ce nouvel attentat intervient en plein festival international de cinéma – les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) – dans le centre de la capitale. Son directeur Ibrahim Letaïef a exprimé le souhait des organisateurs de poursuivre l’évènement mercredi.
La Tunisie compte des milliers de ressortissants combattant actuellement dans les rangs de groupes extrémistes en Irak, en Syrie et en Libye. Les autorités disent notamment pâtir de la situation en Libye voisine, où le chaos a permis l’émergence de l’EI. Elles ont entrepris la construction d’un mur frontalier d’environ 200 km, afin notamment de lutter contre la contrebande d’armes.
Jeune Afrique
5 Commentaires
Non Non Non
En Novembre, 2015 (19:37 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (20:51 PM)EN TOUT QUI SÉME LE VENT RÉCOLTE LA TEMPÊTE
ET DIEU VEILLE NUIT ET JOUR........LEUR HEURE FATIDIQUE LEUR VIENDRA FIXÉ PAR DIEU
Anonyme
En Novembre, 2015 (21:57 PM)Rien Que La Vérité
En Novembre, 2015 (09:54 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (16:04 PM)Participer à la Discussion