Au Tchad, Albert Pahimi Padacké a tenu une conférence de presse le 9 septembre 2021. L'occasion pour le Premier ministre de transition de faire le point. L'un des enjeux de cette transition : la participation des responsables des groupes politico-militaires au dialogue national inclusif. Des discussions sont en cours entre autorités et rebelles, mais elles semblent difficiles.
C'est une sortie qui ressemble à une mise au point. Pour le Premier ministre de transition Albert Pahimi Padacké , l'organisation d'un dialogue inclusif est en bonne voie : « Tous les partis qui comptent sont pour le dialogue. Avoir la majorité de Tchadiens au sein du dialogue aujourd’hui pour moi est un acquis. Si vous avez un parti, une association qui ne se sent pas à l’aise dans le dialogue, le gouvernement lui tend la main. »
Reste la question de la participation des principaux chefs rebelles. Sans eux, il n'y aura pas de paix au Tchad, selon le Premier ministre de transition qui conditionne toute participation à leur désarmement : « Est-ce que les Tchadiens veulent que les politico-militaires viennent aujourd’hui à Ndjamena avec armes et bagages ? La réponse est certainement non. L’objectif n’est pas de replonger notre pays dans la guerre. Et donc, pour fixer les modalités de participation de ces politico-militaires à ce dialogue inclusif, un comité va discuter avec eux de sorte que leur participation génère la paix et non la guerre. »
Sur l'avancement des discussions entre responsables politico-militaires et autorités tchadiennes, le Premier ministre AlbertPahimi Padacké se réserve de donner plus de détails.
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