Six enseignants tchadiens exerçant dans la capitale N’Djaména, ont été évacués d’urgence à l’hôpital général de référence nationale de la capitale, blessés par des tirs d’un militaire, en fin de journée, ce mardi.
Les enseignants venus nombreux pour le contrôle et la vérification des diplômes, ont eu des altercations ayant conduit le seul militaire en faction à ouvrir le feu sur eux.
Le Building de Sabangali abritant le ministère de l’éducation nationale, est totalement, quadrillé, par la police anti-émeute.
Le ministre de la sécurité publique, des responsables de la police et gendarmerie ainsi que le procureur de la République, sont descendus, sur le lieu de recensement, du contrôle et vérification des diplômes et pièces administratives des enseignants.
Selon des sources policières, la mission de contrôle qui a débuté depuis juillet en demandant juste la photocopie des pièces, a subitement, exigé, ce mardi, les diplômes authentifiés aux enseignants.
Ne comprenant pas ce brusque changement alors que leurs collègues avaient déjà passé le même contrôle avec des simples photocopies des pièces, les enseignants ont tenté de comprendre ce revirement.
Mais, selon certains enseignants, leurs tentatives ont été vaines. C’est pourquoi, explique un groupe d’enseignants, certaines personnes ont tenté de forcer la porte pour entrer.
Durant cette altercation, le militaire en faction, paniqué, ouvre le feu sur eux et en blesse grièvement, six d’entre eux.
La tension qui était vive autour du Building de Moursal est revenue au calme en début de soirée.
Les agents du ministère de l’Education nationale, bloqués, au début de l’incident, ont pu rentrer chez eux.
Le ministère de la sécurité publique n’a pas encore réagi mais, selon des sources judiciaires contactées par APA, une enquête est ouverte pour déterminer les contours de cet incident malheureux.
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