Au Tchad, cela fait trois jours que les écoles et universités de la capitale sont fermées. Une décision des autorités suite à la contestation violente de la mesure obligeant les motocyclistes à porter des casques par les élèves. Des contestations qui ont débordé à l'université, provoquant la mort d'un étudiant dont les obsèques ont eu lieu mercredi.
C'est par centaines que les étudiants de l'université de Ndjamena sont sortis pour accompagner le corps de leur collègue, Daouda Massing, tué lundi pendant les manifestations et transféré mercredi vers son village où il doit être enterré. Sur le chemin de retour, les étudiants sont escortés sur plusieurs kilomètres par la police qui a fini par disperser le cortège.
La police indique que c'est parce que des « perturbateurs » avaient commencé à jeter la pierre qu'elle a chargé. Il y'a eu, selon le porte-parole de la police, trois ou quatre interpellations, mais les concernés ont été libérés en fin d'après-midi.
Les étudiants de l'université de Ndjamena entendent poursuivre le deuil de trois jours qu'ils ont décrété en la mémoire de leur collègue tué. Ils se retrouveront demain, vendredi 13 mars, pour décider de la suite à donner à leur mouvement qui, rappellent-ils, n'a rien à voir avec la contestation du port de casque.
0 Commentaires
Participer à la Discussion