Devant l'impasse des négociations avec l'armée, les leaders de la contestation veulent consulter les manifestants sur la crise actuelle.
Les discussions ont été suspendues lundi en raison de désaccords profonds sur la présidence et la composition du futur Conseil souverain, qui doit gérer la transition.
La campagne de consultation va s'adresser aux milliers de protestataires rassemblés devant le QG de l'armée à Khartoum mais aussi à ceux d'autres villes du pays.
"Nous leur donnerons toutes les informations, nous écouterons leur point de vue et serons attentifs à la manière dont ils souhaitent faire avancer la révolution", précisent les responsables de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, dans un communiqué.
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Les généraux à la tête du pays ont jusqu'ici refusé les demandes des représentants pour un transfert du pouvoir aux civils et insistent pour que l'un des leurs prenne la tête du Conseil souverain, censé diriger le pays pendant trois ans.
"Nous avons des alternatives pour mettre la pression sur les généraux: lancer une grève générale ou un mouvement de désobéissance civile. La décision sera la vôtre", ajoutent les leaders de l'ALC.
Plusieurs séries de négociations ont échoué ces dernières semaines, chacun campant sur ses positions pour obtenir une majorité de sièges et la présidence du Conseil.
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