Ces crimes de guerre à Malakal, dans le nord d'un pays où pareilles exactions sont devenues habituelles, ont été rapportés par des témoins, des travailleurs humanitaires et d'autres sources indépendantes.
Ces sources, dont beaucoup ont demandé à ne pas être identifiées pour leur sécurité, décrivent les rues de Malakal constellées d'un nombre incalculable de cadavres, abandonnés aux chiens et aux vautours.
Jeudi, deux jours après la reprise de la ville par les rebelles de l'ancien vice-président Riek Machar aux forces gouvernementales, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a été la première à raconter ce qui s'est passé à l'hôpital universitaire de la ville.
"Beaucoup d'habitants de la ville ont dû chercher refuge dans la base surpeuplée de l'ONU, à cause de l'insécurité très élevée dans la zone", a expliqué MSF, faisant référence à l'enceinte des Nations unies où s'entassent plus de 20.000 civils.
"Certains de ces déplacés ont signalé à nos équipes des meurtres et des viols de patientes et leurs proches dans le seul hôpital fonctionnant en ville", selon l'ONG.
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Pharoah
En Février, 2014 (11:46 AM)Participer à la Discussion